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La circulation automobile entravée par les pluies
28/10/2019 | 08:42
3 min
La circulation automobile entravée par les pluies

 

Des blocages des embouteillages et des ralentissements ont été constatés dans plusieurs régions du Grand-Tunis à cause des pluies diluviennes tombées dans la nuit du 27 au 28 octobre 2019.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, Elyes Othmane de l’institut national de la météorologie a indiqué que les pluies enregistrées sur Tunis ont atteint 75 millimètres. Il ajouté que les pluies vont se poursuivre au long de la journée du 28 octobre.

Le ministère de l’Intérieur a également publié une mise en garde pour les automobilistes les invitant à réduire leur vitesse et à ne pas se risquer dans les endroits où il y a une accumulation d’eaux. Il a également été recommandé aux automobilistes de suivre les consignes des agents de sécurité. Le ministère assure avoir mis à disposition tous les moyens humains et matériels nécessaires pour faire face à cette situation.

Les pluies constatées dans la nuit ont provoqué des bouchons sur les principales artères de la ville et ont également fait arrêter le réseau du métro à Tunis.

 

S.F

 



*Crédit photos : Omar Saddem 



*Crédit photos : Ariana News


*Crédit photos : Meriem Rajhi  

 

 

*Crédit vidéos : Farouk Wal Amine


 

*Crédit vidéo : Ksar Said News 

28/10/2019 | 08:42
3 min
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Commentaires (12)

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Dr. Jamel Tazarki
| 28-10-2019 22:01
Vous écrivez 'plusieurs raisons [pour ne pas créer des zones d'accumulation et des axes d'écoulement d'eaux]"
==>
a) Oui, c'est ça le défi: il faut faire l'évacuation quasi complète de plusieurs villes et villages qui se trouvent dans des lieux d'accumulation d'eau de pluies torrentielles; c'est ce qu'a fait la Chine.
b) un sol sablonneux à l'avantage de laisser s'infiltrer l'eau dans des temps records.

Cette histoire de ruisseaux artificiels a été utilisée à Ez-Zahra (Banlieue Sud de Tunis) afin de canaliser les eaux des pluies torrentielles vers un très grand lac artificiel, c'était les années 80. Et ça très bien fonctionné durant plusieurs décennies. Le problème, c'est que l'on n'a pas entretenu ces ruisseaux artificiels afin qu'ils gardent une profondeur minimale attractive pour l'eau de pluie'?'

Très cordialement

URMAX
| 28-10-2019 20:50
Nous disposons deja d'infrastructures de retenue d'eau importantes.
Ces barrages sont faits sur les grands axes d'ecoulement tels que - par exemple - le Sidi Saad, El Haouareb, Sidi Salem, Mellegue, Nebhama et Zarga ; pour ne citer qu'eux.
Pour que ceux-ci se remplissent, il faut des averses sur les monts du Centre-Ouest et ceux proches de la frontiere Tuniso-Algerienne pour qu'un torrent les alimente.
Le fait qu'il pleuve juste au dessus n'elevera le niveau de l'eau que de quelques millimetres.
...
Quant a la supposition d'en installer plus proches des cotes, est tout bonnement inpensable pour plusieurs raisons :
- Zones urbanisees ;
- Prix du terrain ;
- Sol sablonneux generallement instable, devant supporter plusieurs centaines de milliers de tonnes !
Inpensable et / ou d'un coût beaucoup trop eleve !
crdlmnt

Dr. Jamel Tazarki
| 28-10-2019 19:48
Très Cher adorable compatriote,

Je voudrais vous donner l'exemple du lac de Starnberg en Bavière. C'est un lac alimenté principalement par des ruisseaux d'eaux de pluies avec des débits 10 fois plus intenses que ceux des photos et des vidéos de l'article ci-dessus'?' Il y a aussi des périodes où ces ruisseaux sont pratiquement à sec et le niveau d'eau du lac descend d'un mètre ou plus.

Certains ruisseaux se déversent dans le lac et d'autres partent du lac vers d'autres lieux d'accumulations d'eau. Il y a toute une cartographie du lac et de ses petits ruisseaux'?'

C'est fascinant, parfois il y a une différence d'altitude de quelques centimètres entre les ruisseaux qui se déversent dans le lac et ceux qui partent à partir du lac. Franchement, j'ai eu des problèmes à un certain moment de voir un ruisseau qui se déverse dans le lac de Starnberg et à 10 mètres de celui-là un autre ruisseau qui ressort du lac et ceci grâce à une différence d'altitude minimale/négligeable'?'


Tout cela me fait penser à l'intelligence du Tunisien qui a fait il y a un siècle la cartographie des petits ruisseaux qui servent pour l'irrigation des oasis de Tozeur (dont je ne me rappelle plus le nom)'?' On arrosait les oasis de Tozeur seulement en utilisant des différences d'altitudes minimales'?' Oui, l'eau prend le chemin le plus facile et il faut tirer profit de ce principe'?'

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Tunisino
| 28-10-2019 16:07
Les inondations sont devenues la règle au lieu d'être l'exception. De qui la faute? La faute est de l'état à qui on paye les taxes et qui est responsable de la qualité de vie des citoyens. Aucune vision urbaine, aucun contrôle des chantiers, aucun contrôle des citoyens, aucune préparation à la saison pluviale. L'état est quasi-absent depuis 2011, par incompétence, par négligence, peu importe, ce qui importe sont les résultats! La politique est pour servir ou pour se servir?
Des faibles ont façonné le pays en un régime inefficient, incompatible avec ses besoins actuels, tant au niveau central qu'au niveau local, cherchent encore le pouvoir sans aucune pensée réelle aux inspirations des citoyens. Après les ligues de la protection de la révolution, on est maintenant face aux jeunes de la révolution culturelle/de la protection de la révolution. Les approches populistes et démagogiques sont toujours les préférées, au lieu des approches scientifiques et réalistes. De toute façon, après la punition des urnes, la punition des rues reste toujours possible, lorsque les citoyens n'auront rien à perdre!

DHEJ
| 28-10-2019 14:51
Ah le barrage SANXIA...

Mais as-tu une idée sur le barrage GEZHOUBA?

Le tunisien ne peut pas imiter le chinois...


Ah ... je m'arrête !

Cdlt

URMAX
| 28-10-2019 14:00
Regardez sur l'avant dernière vidéo : la bande de roulement goudronnée de la chaussée fait à peine 8 cm d'épaisseur !!! ?
Qua
... ça sent la Mafia et les pots-de-vin

Gg
| 28-10-2019 12:06
Il est tombé combien? 300l par mètre carré?
Pauvres de vous...c'est partout pareil, si ca peut vous consoler

Dr. Jamel Tazarki
| 28-10-2019 11:48
Il est temps de réaliser une cartographie des axes d'écoulement des pluies torrentielles et des zones de leur accumulation afin de délimiter les zones inconstructibles. D'ailleurs c'est le moment ou jamais afin de réaliser une cartographie des axes d'écoulement des pluies torrentielles. En effet, quand je regarde les photos et les vidéos de l'article ci-dessus, je vois tout de suite ce qu'il faudrait faire afin d'éviter dans le futur le collapse à cause des pluies torrentielles. Pour cela il faudrait sacrifier quelques milliers de maisons/habitations afin de créer des axes d'écoulement et des lieux d'accumulation artificiels.

Il faut avoir aujourd'hui le courage afin de pratiquer des solutions radicales et éviter ainsi les conséquences néfastes des pluies torrentielles dans le futur '?' Le meilleur exemple est celui de la chine qui a fait l'évacuation quasi complète de plusieurs villes et villages qui se trouvaient dans des lieux d'accumulation et sur les axes d'écoulement d'eau pluviale et ceci afin de construire le barrage des Trois-Gorges. ===> En Tunisie on n'a pas d'autres choix: Il faut démolir toutes les constructions/habitations se trouvant sur les axes d'écoulement des pluies torrentielles et il faut faire aussi l'évacuation quasi complète des lieux qui se trouvent dans des espaces d'accumulation d'eau pluviale.

J'insiste que la maîtrise des pluies torrentielles passe par le contrôle/adaptation de leurs trajectoires, et ceci est possible grâce à l'historique des trajectoires des inondations des décennies passées. Il est temps de construire des espaces d'accumulation des eaux pluviales le long des axes d'écoulement.

Les asiatiques préfèrent cultiver du riz dans les zones d'accumulation d'eau que de construire des villes et de se lamenter après de l'agressivité/injustice de la nature comme le font certains Tunisiens!

En Bavière, on fait utilisation des évidences suivantes
1) la meilleure lutte contre les pluies torrentielles est de leur laisser les axes d'écoulement et leurs lieux d'accumulation libre (sans aucun obstacle).
2) la réduction des risques commence par la non-exposition des enjeux socio-économiques aux pluies torrentielles (grâce à l'historique des axes d'écoulement et d'accumulation).
3) Beaucoup de territoires sont exposés au risque d'inondation pluvial parce qu'ils se sont développés de façon inadaptée dans les axes d'écoulement et dans les lieux d'accumulation des pluies torrentielles.

En Tunisie, il nous faut une stratégie qui utilise la répétitivité des axes d'écoulement des pluies torrentielles et des zones de leur accumulation. Il nous faut ainsi réserver des espaces pour les axes d'écoulement et des lieux d'accumulation des pluies torrentielles, et ces espaces devraient être multifonctionnels puisqu'ils ne seront pas utilisés en continuité. Pour cela il faudrait construire des ruisseaux artificiels (pour les axes d'écoulement) et des lacs artificiels (pour les lieux d'accumulation). Certes, ces lieux artificiels seront souvent secs mais vitaux lors des pluies torrentielles. Et j'insiste que tout cela ne couterait que très peu d'investissement.

C'est très fascinant comment les Allemands gèrent les eaux des pluies qui sont en permanence torrentielles à 80% par les ruisseaux naturels et artificiels.

Notre problème principal est évident, nous ne ressentons pas la nécessité d'améliorer nos méthodes de travail. Il faut que l'on sorte de notre routine des années soixante du millénaire passé. Nous avons baissé les bras et on s'est résigné à suivre les mêmes routes tracées depuis des décennies. Qu'est-ce qui nous empêche d'aller plus loin? Qu'est-ce qui nous freine? La grande problématique des tunisiens c'est bien cette difficulté à mener une activité à son terme. Il semble que tout nous fasse envie mais nous ne menons jamais les choses jusqu'à leur optimum (rien n'est réellement fini).

Oui, il faut travailler et penser intelligemment afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique'?' Se taire aujourd'hui, c'est se rendre complice'?'

Jamel Tazarki

A4
| 28-10-2019 11:16
Dans les quartiers que je fréquente, il y a des endroits où je vois des eaux stagnantes pour la première fois de ma vie.
Ce n'est pas que les quantités de pluie sont exceptionnelles, c'est tout simplement dû au fait que les canalisations d'évacuation des eaux pluviales sont bouchées et ce pour les raisons suivantes:
1) Incivisme du citoyens qui jette tout et n'importe quoi dans les regards, canalisations et ouvrages hydrauliques. Et ça va des gravats et déchets de chantier (mramma) aux vieux matelas pourris.
2) Fainéantise, je dis bien fainéantise des équipes chargées de l'entretien de ces installations. La preuve, c'est que certains jeunes et moins jeunes organisent, de temps à autre, des journées de nettoyage des voies publiques. En vain, parce que le problème est STRUCTUREL. Oui STRUCTUREL.
3) Incompétence des élus municipaux qui passent plus de temps à se chamailler pour des enfantillages, qu'à tenter de trouver des solutions aux problèmes posés.
Cette incompétence touche aussi la gestion des projets en cours de réalisation. En effet, quelles sont les municipalités qui payent à temps les entreprises chargées de l'exécution des projets ?
Sachez que les entreprises ne sont jamais payées que pour les travaux déjà réalisés, et si vous tombez sur des chantiers municipaux ou étatiques à l'arrêt, dites-vous que les entreprises se sont retirées faute de payement.
En 2019, l'Etat tunisien n'a pas toujours de quoi financer ses projets et payer les entreprises contractantes, vu qu'il est obligé de payer 300 000 fonctionnaires improductifs et renflouer les caisses des sociétés étatiques en faillite !!!
Et ceci explique cela ...

Blu
| 28-10-2019 10:17
SVP enlevez "Robocop" en quoi est-il responsable de cette gabegie !