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La Banque centrale de Tunisie maintient le taux directeur à 8%
19/10/2023 | 08:30
3 min
La Banque centrale de Tunisie maintient le taux directeur à 8%

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie a annoncé, mercredi 18 octobre 2023, le maintien du taux directeur à 8% pour soutenir « la décélération de l’inflation dans la période à venir ». 

La BCT a indiqué, dans un communiqué publié sur son site web, que « l’inflation a poursuivi sa tendance baissière amorcée depuis le mois de mars 2023, pour s’établir à 9,0% (en glissement annuel) ». « Cette évolution reflète la poursuite de la détente graduelle du rythme de progression de l’inflation sous-jacente ‘hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés’ (8,8% après 8,9% en août) », a-t-on noté.  

« Les récentes projections de la Banque centrale tablent sur une poursuite de la décélération graduelle de l’inflation, en 2023 voire au-delà. Néanmoins, plusieurs facteurs de risques inflationnistes resteraient actifs et pourraient entraver le processus désinflationniste. Ils pourraient dériver, notamment, d’une hausse excessive des prix internationaux et de l’accentuation du stress hydrique », a-t-on précisé.  

L’institution bancaire a expliqué, dans ce même contexte, que « sur le plan national, les derniers indicateurs conjoncturels disponibles se sont relativement améliorés. Ce renforcement aurait pour origine le regain de dynamisme du secteur touristique et des activités connexes ainsi que la bonne tenue des industries exportatrices. Néanmoins, l’aggravation du stress hydrique persistant a continué à peser significativement sur la trajectoire de la croissance économique ». 

Elle a ajouté : « sur le plan international, la détente graduelle des prix à la consommation se poursuit dans les principales économies. Le ralentissement de la demande a atténué les pressions sur la formation des prix et a favorisé une décélération de l’inflation. Néanmoins, les risques autour d’une reprise des tensions sur les prix internationaux, émanant de l’aggravation des crises géopolitiques, pourraient entraver le processus désinflationniste à l’échelle mondiale. Le durcissement des conditions financières pourrait se poursuivre sur une période prolongée afin de soutenir le retour de l’inflation aux cibles des banques centrales ».  

La BCT a souligné, par ailleurs, « qu’en dépit de la résilience dont a fait preuve l’économie tunisienne ces dernières années, il est nécessaire d’accélérer le processus de mise en place des réformes, seule voie vers une reprise d’une croissance saine, durable et inclusive capable de préserver les équilibres globaux de l’économie ». 

Elle a signalé, dans ce sens, « une réduction notable du déficit courant qui s’est établi à 3.461 MDT (ou 2,2% du PIB), à fin septembre 2023, contre un déficit de 10.387 MDT (ou 7,2% du PIB) une année auparavant ». « Cette atténuation porte la marque de la poursuite de la réduction du déficit commercial (FOB-FOB) qui s’est élevé au terme du mois de septembre 2023 à 11,6 milliards de dinars contre 17 milliards à fin septembre 2022 », selon la même source. 

« La balance des opérations courantes a profité de la bonne performance des recettes touristiques et des revenus du travail. Cette dynamique a favorisé une consolidation des réserves de change, qui se sont élevées à 26,6 milliards de dinars (ou 119 jours d’importation), au 16 octobre 2023 contre 22,9 milliards à fin 2022 », a avancé la BCT. 

D'après communiqué

19/10/2023 | 08:30
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Commentaires
Bab ezzira
La BCT cumule sciemment les erreurs.
a posté le 19-10-2023 à 10:25
En adoptant un taux d'intérêt directeur élevé pour soit disant contenir l'inflation, la BCT contribue directement à aggraver d'avantage l'inflation et ce en aggravant le cout du financement des différents acteurs économiques. Ce cout sera percuté sur le consommateur final.
Notons que La marge bancaire est de 1 à 5 % max ce qui revient à moins de 50 % de ce TMM qui viendra renflouer la caisse de la BCT et par suite celle l'état. Je vous invite à jeter un regard sur les centaines de milliards de Bénéfice de cette institution. Normalement une Banque centrale n'a pas vocation de faire des bénéfices mais plutôt de soutenir l'économie d'un pays en arrêtant des politiques dans ce sens.
KS doit demander à son premier ministre issu de cette BCT et sa grande lumière de Lemsia "patronne" des finances une question très simple que n'importe quel étudiant de première année économie est censé connaitre contrairement à notre premier ministre et l'autre Nemsia . QU'ELLE EST LE PRINCIPAL ROLE D'UNE BANQUE CENTRALE (Qui se respecte et Qui fait son travail CORRECTEMENT)
ILS NE VOUS REPONDRONT PAS, car ils ne connaissent pas la réponse (vu qu'ils ne font rien dans ce sens)
Une banque centrale a pour mission LA PRESERVATION DE LA MONNAIE LOCALE, la lutte contre l'inflation, et la mise en place des mécanismes pour accompagner la politique économique du pays.
Préserver la monnaie locale revient (théoriquement) à maitriser le déficit de la balance commerciale. Que fait notre honorable institution pour contenir ce déficit ? Suit elle le rapatriement des devises des exportateurs ? S'assure-t-elle de la véracité des déclarations et des factures ? Exclue-t-elle du circuit économique les fraudeurs, les évadés fiscaux, ceux qui ont des dettes douanières etc JE VOUS RAPPELLE QUE C'EST LA RESPONSABILITE DE LA LEMSIA qui est toujours à vos côtés, et qui porte toujours la responsabilité aux autres.
Bref la politique du Dinars faible exigée par le FMI et scrupuleusement appliquée par notre BCT ; comme la libéralisation sauvage des importations ; cette politique porte UN GRAVE PREJUDICE A NOTRE ECONOMIE : UNE INFLATION IMPORTE MAIS AUSSI UNE PREMIERE MONDIALE QUI N'EXISTE QUE CHEZ NOUS une inflation due à l'export.
Un exemple pour comprendre le drame qui se joue, le président de la chambre des exportateurs d'huile d'olive insiste bien que le prix de vente du litre d'huile atteindra plus de 33 Dinars vu que son prix à l'export est fixé en Europe à 10 Euro le litre. C'est a dire il applique des tarifs export en devises à des produits locaux en Tunisie. Même chose lorsque vous achetez un café dans un aéroport Tunisien on le facture à 10 Dinars cad son prix en Euro à orly.
Bref l'espace n'est pas dédié, les règles théoriques économiques sont soit dépassées soit non applicables au modèle Tunisien. Suivre le modèle du FMI nous conduira d'avantage à la ruine et la pauvreté.
Il faut impérativement indexé progressivement notre Dinars sur une monnaie étrangère.. Ca n'a aucun impact sur nos partenaires étrangers puisque le Dinars n'est pas convertible et que nous payons nos dettes étrangères en Devises et non en Dinars.
Il faut aussi ramener progressivement notre taux directeur) moins de trois pour cent qui représente un objectif à atteindre en tant que le taux d'inflation modèle, u le taux le déficit budgétaire.
Il faut aussi cesser de céder ET BRADER nos entreprises (les machines à cash) aux étrangers sous prétexte de la recherche des IDE. Ca ne contribue qu'aggraver d'avantage notre déficit commercial lors du rapatriement des dividendes.
Ben Mansour
Un sujet bien débattu
a posté le 19-10-2023 à 09:08
Le sujet des banques était très bien débattu par certains cadres de banques spécialisé "" apparemment"" dans leurs domaines, semble t-il à l'émission ECO 9 de ATTESSIA - TV ,
Très nombreuses solutions dont certaines restent à fignoler et à améliorer mais comme commencement , elles serviraient de base pour améliorer .
Sinon, comment expliquer"" les frais de commissions vont jusqu'à 150 DT par an surtout pour des salaires médiocres"et......et.........et............?