
La direction générale de la sûreté du président de la République et des personnalités officielles, a annoncé, dans un communiqué publié ce dimanche 5 avril 2020, que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a dû emménager au palais de Carthage.
La direction sécuritaire a expliqué cette soudaine décision par l’exigence du contexte. La crise sanitaire que connait la Tunisie, suite à la propagation du Covid-19, appelle le président à se trouver à son bureau et sans interruption.
C’est donc semble-t-il un déménagement temporaire qu’effectue Kaïs Saïed au palais de Carthage et le communiqué ne précise pas si sa famille l’y a accompagné.
Le président, se voulant modeste et « proche du peuple », a refusé net depuis son investiture d’occuper son logement de fonction au palais présidentiel préférant demeurer dans sa propre maison à El Mnihla. Malgré les appels répétés des citoyens excédés par les embouteillages que causent ses déplacements et malgré le déploiement quotidien des moyens sécuritaires nécessaires à ses transports, Kaïs Saïed n’a pas fléchi, martelant qu’il a toujours « détesté les palais ». En bon « enfant du peuple », il a même dégainé aujourd’hui sa cravate rouge et son costard impeccablement droit pour porter les aides des plus démunis, sans masque ni protection aucune.
Le nombre de contaminés par le Covid-19 est passé aujourd’hui à 574 cas sur un total de 7.145 dépistages réalisés.
La Tunisie est en confinement total depuis le 22 mars et au moins jusqu'au 19 avril 2020.
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M.B.Z

Il faudrait quil sincrive dans le programme initié par Bourguiba de Mahk El Oumia. Ca lui rendra service et nous aussi.
Raison officielle: KS vient de découvrir qu'il n'est pas un simple fonctionnaire de l'état et qu'il doit être disponible 24h/24h.
Il ne faut donc pas suivre ce qui se passe dans les pays européens et réagir suivant les spécificités tunisiennes. Voilà une méthode possible et certainement efficace:
- Faire une réclame radiotélévisée de la démarche suivante qui sera à suivre en cas de doute.
- Répertorier les appels des personnes présentant les symptômes et suivre leur évolution par téléphone suivant leur âge.
- Mobiliser des équipes de médecins mobiles.
- Dans le cas où la personne a plus de 50 années lui remettre, chez lui ou dans un point de quartier, un traitement de six jours d'hydroxychloroquine et d'un antibiotique idoine (on peut même demander aux personnes non nécessiteuses de payer par solidarité).
- Pour les plus jeunes, suivre la situation par téléphone et donner le traitement dès les premiers signes de complication (ce qui est plutôt rare).
- Dans tous les cas, s'il y a besoin d'une petite assistance respiratoire, envisager les unités mobiles, car au bout de six jours le traitement fera son effet et l'unité sera libérée pour d'autres.
- Hospitaliser seulement les cas très graves.
Wallah Yostor Bledna.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Fausse démagogie quand tu nous tiens