
Le président de la République, Kaïs Saïed, s'est réuni, mercredi 10 janvier 2024, avec le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, au palais de Carthage.
Lors de la réunion, les discussions ont porté sur le fonctionnement général du gouvernement ainsi que sur plusieurs projets de lois et décrets qui ont été discutés lors de la dernière réunion du conseil des ministres. Parmi les projets soulignés par le président de la République, figure le projet lié à l'éradication de l'exclusion sociale et financière.
Le Président a précisé qu’il a préféré donner cet intitulé au projet plutôt que celui de l'inclusion, « car l'inclusion souhaitée ne peut être réalisée qu'en éliminant les causes de l'exclusion ».
Dans ce contexte, il a expliqué que plusieurs concepts mis en place à l’étranger ont atteint leurs limites et ont conduit à davantage d'exclusion et de marginalisation.
« Malheureusement, certains continuent de traiter avec ces concepts en Tunisie sans examiner leur source ni se donner la peine d'examiner leurs résultats. L'exclusion est le résultat d'une série de choix erronés et de diktats étrangers. Si nous ne nous appuyions pas sur nos propres capacités et sur nos choix nationaux découlant de la volonté du peuple, l'inclusion ne peut être réalisée sur la base de la justice et de l'équité, et sur la base d’un État jouant son rôle social », lit-on dans le communiqué présidentiel.
S.H

Ce concept vise à éradiquer la pauvreté en facilitant l'inclusion financière à des exclus.
Quelles sont alors les critères d'exclusion ?
Voici les principaux.
-Exclusion géographique, qu'on peut éviter par les nouvelles technologie et les nouveau canaux de distribution financiers (La Tunisie est avancée sur ce plan ; Couverture géographique réseaux internet, téléphonie mobile etc
-Exclusion par le genre (par le sexe) Dans les sociétés conservatrice et réservée les femmes ne sortent pas et ont moins de chance de fréquenter les institutions financières que les hommes . Le rôle de l'Etat est d'émanciper la société et favoriser l'intégration des femmes exclues par des avantages.
- L'exclusion par le revenu : Une catégorie vulnérable de la population est non banquarisable à cause des revenus (capacité d'endettement, Agios commissions et TAXES non adaptés à leurs revenus etc)
L'Etat se doit de garantir un salaire minimum honnête (Smig et Smag) qui servira de référence à toutes les autres catégories. La BCT doit exempter les faibles revenus des commissions et taxes.
-Le fort taux d'analphabétisation qui décourage cette catégorie d'adhérer aux sévices financiers. Ici le rôle de l'Etat est de revoir sa politique d'éducation et de relancer les anciens programmes d'éducation des adultes
Il ne faut pas tout jeter sur le dos des autres, faisant ce qui nous incombe de faire, l'avenir nous appartient SI ON COMMENCE A TRAVAILLER SERIEUSEMENT car nous possédons tous les atouts si jamais on y ajoute le patriotisme, la volonté, l'honnêteté et la bonne gouvernance.
L'inclusion financière a un grand impact sur la croissance économique du pays et par suite sur la lutte contre la pauvreté. Elle permet d'intégrer l'économie Informelle dans la formelle et accroit ainsi les revenus fiscaux de l'Etat.
Pour finir, certes nous n'avons pas besoin d'un occident traitre hypocrite criminel et génocidaire pour nous apprendre à travailler, MAIS l'Etat, le ministère des financées et la BCT doivent se décarcasser pour promouvoir l'inclusion financière. Nous avons perdu trop de temps depuis 2011 à spéculer sur des discussions Byzantines. BASTA COSI
A Bon entendeur.
Inutile d'insister.
C'est un peuple digne et honorable.
C'est un bon, le Président !