
La députée Ennahdha, Jamila Ksiksi, est intervenue ce mercredi 4 décembre 2019, sur Shems FM, pour commenter l’altercation qu’elle a eue hier avec les députés du PDL (parti destourien libre) et la plainte qu’elle porte pour racisme contre l’un d’eux.
« Depuis que les travaux de l’ARP ont commencé, nous sommes victimes d’agressions d’une violence verbale inouïe et c’est inacceptable. Cette dame [Abir Moussi] ne cesse de dénigrer les valeurs de la révolution et j’ai dû lui répondre. J’ai parlé dans un moment de colère et il faut qu’elle comprenne qu’elle doit respecter les autres » a expliqué la députée, parlant de son échange d’insultes avec la présidente du bloc du PDL, Abir Moussi.
« J’ai parlé pour défendre une conviction et regardez comment ils ont répondu ! Ils m’ont attaquée sur ma couleur de peau et mon physique et enflammé les réseaux sociaux avec des propos racistes abjects. Je dis toujours que le racisme existe chez une frange de la société tunisienne et hier, une partie de ce bloc parlementaire l’a exprimé de la plus infâme des manières, ils n’ont pas la culture du respect et de la tolérance. Ils sont de l’école de la dictature et du dénigrement de l’autre. De là où ils viennent, leurs propos ne sont pas une surprise » a-t-elle ajouté.
Jamila Ksiksi, qui avait hier traité les députés du PDL de clochards et de bandits, a souligné que le parti ne respecte pas la constitution et que l’apologie de la dictature devrait être criminalisée tout comme celle du terrorisme. Elle a nié toute appartenance à l’ancien RCD précisant que son parcours de militante de l’UGTT prouve ses positions. « Je n’ai jamais adhéré au RCD mais vous savez certaines pratiques faisaient que des fois on forçait la main aux salariés, cela dit j’ai toujours refusé d’adhérer à ce parti de la dictature » a-t-elle poursuivi.
Jamila Ksiksi a également affirmé que le président de l’ARP, Rached Ghannouchi, l’a convoquée pour l’appeler à modérer ses interventions et qu’elle lui a répondu en ces termes : « il y’a toujours des débats houleux dans les parlements et je ferai au mieux, mais si l’autre partie continue de faire dans la provocation, il ne faut pas m’en vouloir si je réagis ».
« Que Abir Moussi fasse un sit-in grand bien lui fasse, cela lui apprendra peut-être le militantisme qu’elle n’a jamais connu. Je ne m’excuserai pas, c’est à elle de le faire pour ses propos que nous avons toujours pris avec philosophie, estimant que la pauvre profite de la liberté d’expression qu’elle n’avait pas dans une dictature de laquelle elle faisait partie » a-t-elle conclu.
M.B.Z
Commentaires (65)
CommenterDes commentaires qui puent une seule idée (la haine ,contre les islamistes , et par conséquent ,montre l'Islam)
Carthage Libre, à propos de Badran
Ces mercenaires n'ont aucune dignité et pas assez de couilles pour parler franchement en commençant par avouer leur appartenance.
Les frèristes sont toujours fourbes, tortueux et faux.
==== après tout ce que a été die et ecrie sur toi !! ====
casse toi idiote khouanjia
Keskes,keskes, terja3 laslek.
c'est ça aslek. Ma 3andkomech assel. Et même le Kosksi vous est étranger, car Berbère.
@Bn
Merci
Indignes représentants du peuple
Est-ce digne de notre Tunisie !!!
Devrions-nous croire que nous méritons les députés que nous avons élu car nous sommes restés ignares malheureusement.
Pauvre Tunisie, jadis pays de la tolérance.
Mme Ksiksi, pour être respecté, il faut respecter les autres
Je me pose une question
@Badran : yezi bla bok bok. On t'a démasqué cyberarmée de Khriji.
C'est vrai que la machine des Ikhwens est très puissante pour salir quelqu'un qui les dénonce...De très loin plus puissante que celle de Zine Ben Ali!
En tous cas, bien joué le "j'ai voté pour Moussi" et "le portrait du leader Bourguiba", tu nous a presque eu!

