Jalel Brick présente sa candidature à l’élection présidentielle dans une vidéo postée le 17 juillet 2014. Les personnes qui ne sont pas des habitués des réseaux sociaux verront cette information comme une énième candidature, d’un énième candidat. Pourtant Jalel Brick a représenté, durant une certaine période, un phénomène inclassable sur les réseaux. Sa notoriété est due à une langue acérée, ne ménageant pas ces mots et les insultes en tout genre. Tout le monde en prenait pour son grade, du président de la République, au parti islamiste Ennahdha ou encore l’Armée et à sa tête l’ancien Général Rachid Ammar.

Les conditions d’éligibilité, telles que fixées par la loi électorale à l’article 37, stipulent que la candidature à la présidence de la République est un droit pour toute électrice et tout électeur jouissant de la nationalité tunisienne par la naissance, cela ne pourra éviter les candidatures fantaisistes. De ce fait, Jalel Brick pense bien user de ce droit, affirmant qu’il a toujours était fidèle à la Tunisie, tout en soulignant en passant qu’il a travaillé au sein des services secrets contre les Etats-Unis d’Amérique et a lutté contre les dictatures de Ben Ali et Bourguiba. Jalel Brick a tenu à signaler qu’il ne portera plus atteinte aux convictions religieuses des tunisiens « plus d’insultes, mais celui qui aime bien châtie bien », selon lui. Il prévoit aussi d’interdire toutes les formations politiques s’appuyant sur la religion. La Tunisie peut se targuer maintenant d’avoir son Coluche tunisien !