Le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, a souligné, vendredi 7 février 2025, d'après un communiqué, que la Tunisie est confrontée à des défis majeurs, exacerbés par les inégalités de développement entre les régions et l'absence d'une vision économique claire garantissant une distribution équitable des richesses.
Lors d’une séance de dialogue avec le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, il a affirmé que l'économie de rente « a contribué à l'épuisement des ressources nationales au profit d'une poignée de privilégiés, tandis qu'une grande partie de la population reste marginalisée, avec un taux de chômage élevé et peu d'opportunités économiques ».
Dans ce contexte, Imed Derbali a estimé qu'il est impératif de rechercher des modèles économiques alternatifs permettant de rétablir l’équilibre du développement régional et d’offrir aux jeunes des opportunités concrètes pour contribuer à l'économie nationale.
« Parmi ces modèles, les sociétés communautaires apparaissent comme une solution prometteuse. Fondées sur la coopération et la participation citoyenne, elles incarnent un modèle novateur où le citoyen devient un véritable acteur de la production et de l'investissement, plutôt que de se contenter de subir les décisions ou de chercher un emploi dans un marché instable », a-t-il ajouté.
« Pour que ce modèle soit viable, il est crucial de l’appuyer par un cadre juridique et des mécanismes de financement solides. Cela permettrait de rompre avec l'emprise des monopoles économiques et d’encourager un modèle plus équitable et durable. Cependant, le succès de cette approche exige une refonte globale du système de formation professionnelle. Il est essentiel d’orienter les jeunes vers les compétences demandées par le marché, en privilégiant des spécialités adaptées aux ressources et aux potentialités de chaque région. Un tel projet nécessite également une coopération étroite entre les secteurs public et privé, afin que ce dernier joue un rôle central dans l'intégration des jeunes compétences et leur accompagnement, dans le cadre d’une vision nationale de développement durable et inclusif », a conclu Imed Derbali.
M.B.Z
aucun sens critique , aucune analyse rationnel , la folie et l incompetence a pris le pouvoir
calcul : chaque societe est composée de 50 actionnaires minimum donc si on forme 200 societes nous avons 10 000 actionnaires .et nous avons 800 dt par mois minimum garantis par l'etat . soit 8 millions de dt par mois .on est riche on s'en fiche .
