
Dans une intervention à la chambre des représentants du peuple, jeudi 9 juillet, le député CPR, Imed Daïmi, a sévèrement critiqué le chef du gouvernement sur le projet d’établir un mur sur la frontière tuniso-libyenne pour contrer le terrorisme.
Les arguments ne manquent pas pour protester contre la construction de ce mur, mais ceux d’Imed Daïmi ont le mérite d’être originaux.
Alors que le mur n’est pas encore construit, M. Daïmi a déjà établi un bilan négatif, puisque selon lui ce mur a causé un préjudice à des milliers d’hectares et à des zones de pâturage et a nui à des activités économiques comme l’élevage des chameaux dans toute la région.
Imed Daïmi a contesté que ce mur ait été décidé sans consultation et que sa construction a été lancée sans le passage par un appel d’offres.
On précise que le mur en question va être construit par l’armée dans une zone totalement désertique, servant de passages frontaliers illicites à des contrebandiers et des terroristes. Si le bienfondé de cette décision de construction est sujet à caution, de l’avis de plusieurs experts, on ne peut cependant dire qu’elle va nuire à quoi que ce soit, puisque c’est un véritable no man’s land.
R.B.H.
Commentaires (103)
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y berbegue wahdou , il est TOUJOURS négatif sur toutes la ligne
Brabi BN cous avez pas une photo de ce chamelier...
Y A DES MINABLES !!!
@ R.B.H ET AUTRES "COUMENT" : RESPECTONS LA COTE DE B.N.
* Les parcours halophytes sont réservés à l'élevage camelin pour éviter le surpâturage. Tandis que les ovins et caprins s'étalent plus à l'intérieur.
* Dans le sud tunisien, cette zone, assez étendue, est la seule à offrir des parcours relativement riches en UF pour les camelins.
* Beaucoup de familles tirent substance de ces parcours, faute d'autres sources de revenu.
* Les postes de garde avancés qui s'égrènent sur la MC 203 (tous les 20 km)permettent une circulation aisée pour les gros engins.
* Quelque soit les avantages de ces parcours, la priorité est donnée à la sécurité nationale.
* Les hommes sur les lieux sont capables de filtrer cette frontière et faire le blocus, de jour comme de nuit.
* Les "coument" qui parlent de "mur" ont tord, il s'agit d'une tabia en terre et d'une tranchée, pour une partie de la frontière. Le reste sera doté d'une surveillance électronique.
* Il est certains que la surveillance du territoire sera plus efficace avec ces dispositifs. Mais à la longue, la nature reprendra ses droits et agira à sa façon : les facteurs climatiques (vent, chaleur, humidité) altéreront les dispositifs. Ainsi beaucoup d'effort sera empoté par les vents de sirocco.