
Grâce à un effort continu de propagande et de communication, il est devenu communément admis que la constitution de 2014 est la cause du blocage politique total qui avait atteint son apogée le 25 juillet passé. Ce blocage politique avait donné lieu à une situation économique et sociale catastrophique qui a légitimé le coup de force présidentiel qui dure jusqu’à aujourd’hui. Du moins, c’est ce que nous racontent les soutiens du président de la République.
Par conséquent, il est légitime de penser que l’adoption d’une nouvelle constitution, mettant fin à la dispersion du pouvoir dans le cadre d’un régime présidentiel pourrait résoudre ce problème de blocage politique et par la suite, permettre de résoudre les problèmes économiques et sociaux du pays. Mais est-ce réellement le cas ?
Le fait est que quel que soit le résultat du référendum, la crise politique va perdurer. Si le oui gagne, on sera devant une constitution et un cheminement de mise en place qui aura exclu une large partie de la classe politique tunisienne. Les opposants vont continuer de dénigrer cette nouvelle constitution et considérer que la seule constitution légitime de la Tunisie est celle de 2014. Indépendamment de leur poids électoral, ceux qui refuseront cette constitution seront bruyants et actifs et le pays restera éloigné de l’apaisement tant recherché. Cela pourrait même évoluer vers des formes d’expression violentes et jeter le pays dans des scénarios sanguinaires. Si le non gagne, le seul choix raisonnable et responsable pour le chef de l’Etat sera de démissionner. Ceci replongera le pays dans une longue période d’incertitude où une instance des élections nommée devra organiser des élections législatives et présidentielle anticipées. N’ayant à aucun moment évoqué la possibilité que le non gagne, le chef de l’Etat est capable de toutes les réactions, y compris celle de recommencer tout le processus de rédaction d’une constitution. Inutile de décrire le chaos et l’instabilité qui découleraient d’une telle décision.
Au final, il n’y aura aucun gagnant dans ce référendum car la crise dans laquelle se trouve le pays ne s’arrêtera pas comme par magie le 26 juillet sous prétexte que nous avons une nouvelle constitution. Selon le camp qui aura le plus de voix, nous verrons des chamailleries politiques, des petites phrases, des envolées lyriques sur la gloire, l’Histoire et le peuple, mais au final rien n’aura changé. En 2011, nous avions déjà fait cette expérience, mais cela ne nous a pas empêchés de recommencer, à grands renforts d’applaudissements et de coups de klaxon. Nous imaginions que notre quotidien allait changer, que le pays réussirait à se développer et à croitre parce qu’on avait mis en place une nouvelle constitution. Au final, dix ans plus tard, la situation est ce qu’elle est aujourd’hui.
Par ailleurs, ce projet de constitution, composé par le président Kaïs Saïed dans les recoins de son palais de Carthage, porte en lui les germes d’un nouveau blocage politique. Le fait de mettre en place deux chambres au parlement est déjà une indication inquiétante quant à la suite. Si l’on admet que nous n’allons pas importer des politiciens scandinaves ou américains, il est logique de penser que les dépassements et les affrontements que l’on a vu dans l’ancien parlement se répéteront dans les deux chambres du prochain. En plus, le chef de l’Etat, qui va nous concocter aussi la loi électorale, a sorti les partis politiques de l’équation en préférant un scrutin uninominal à deux tours. Par conséquent, le semblant de discipline partisane qui organise les blocs parlementaires finira aussi par voler en éclat. Il faudra également une période non négligeable pour que les deux chambres du parlement, particulièrement le conseil national des régions et des territoires, comprenne et admette son champ de compétences et pour que les prérogatives de chacune des nouvelles « fonctions » soient clairement définies. On peut déjà dire que le président de la République aura tous les pouvoirs et sera le seul à ne jamais être remis en question, quoi qu’il fasse, quoi qu’il arrive. Mais pour le reste, les choses ne sont pas aussi limpides.
On peut également imaginer plusieurs scénarios qui mettraient le pays dans le pétrin, plus qu’il ne l’est déjà. Le projet de constitution laisse la main libre au président de la République pour choisir et nommer un chef du gouvernement. Il n’y a aucune obligation pour le président de la République de choisir parmi une majorité gagnante où dans un parti arrivé premier aux élections. Que se passerait-il si le chef de l’Etat ignore les résultats des élections et choisissait un illustre inconnu comme il l’avait fait auparavant ? Comment le pays pourrait-il être gouverné si l’une des chambres du parlement était dominée par un parti opposant au président de la République ? Il s’agit d’ailleurs d’un scénario extrêmement plausible.
Croire que le référendum du 25 juillet marquera la fin des problèmes de la Tunisie et de son instabilité est aussi naïf que de croire que les problèmes d’approvisionnement se règlent par la publication d’un décret. Les éminents professeurs de droit sont unanimes pour dire que le projet de constitution proposé au référendum est de piètre qualité et qu’il comporte des pièges et des manquements. C’est exactement ce qu’ils avaient dit à propos de la constitution de 2014, et leurs propos se sont vérifiés plus tard.



Il faut s'y résoudre et admettre avec objectivité et non une complaisance délibérée.
Le système majoritaire résout la quasi totale des lacunes qui peuvent surgir.
Or le précédent système proposé par la constitution de 2014 nous a plongé dans une instabilité politique économique,une division de la classe politique très aigüe.
Or l'intérêt suprême de la Nation est sa cohésion autour d'un programme préétabli par la majorité.
Tous gagnant dans le sens où l'ensemble des objectifs convergent vers l'idéal des tunisiens, leur prospérité et une meilleure qualité de vie une justice équitable, indépendante.
Perdants, ça ne pourrait être le résultat du scrutin, les choses précédemment n'ont bien fonctionné, on est forcément obligé d'essayer autre chose qui pourrait faire valoir l'essentiel de ce que le peuple attend de la nouvelle équipe gouvernante.
Pas comme les 10 dernières annees qui etait le responsable de la faillite du pays
Janvier 2011 devant ce qu'il arrivera est du pipi de chat.....tous ces escros n'auront qu'un seul choix quitter le pays et ne plus jamais revenir...
De ma part je vois le OUI l'emporter, les citoyens de ce pays ont raz le bol, de cette classe politique gangrenée par une idiotie, et la non reconnaissance de l'utile pour leur pays.
Une classe politique que le peuple déteste et ne croit plus en elle, d'ailleurs ce phénomène est mondialement rependu.
Des députés à la limite de la voyoucratie, la tricherie de toute sorte.
La confiance est rompue, ne voyant à l'horizon que médiocrité.
Oui certainement il faut réfléchir sur d'autres méthodes de gouvernance, pour sauver les meubles, à cette allure où les tiraillements continueront à s'amplifier, sûrement personne ne sera gagnant, et des prémices d'un coup de force pour faire cesser cette discordance, et mettre tout le monde au régime sec.
Par conséquent beaucoup de nos acquis seront revus à la baisse.
Il faut reconnaître que la classe politique d'avant le 25/7 n'était pas forcément une des meilleures, tout ce concours de circonstances qui nous a plongé dans des voies sans issue.
Une classe politique que le peuple déteste et ne croit plus en elle, d'ailleurs ce phénomène est mondialement reconnu.
Des députés à la limite de la voyoucratie, la tricherie de toute sorte.
La conférence est rompue, ne voyant à l'horizon que médiocrité.
Oui certainement il faut réfléchir sur d'autres méthodes de gouvernance, pour sauver les meubles, à cette allure où les tiraillements continueront à simplifier, sûrement personne ne sera gagnant, et des prémices d'un coup de force pour faire cesser cette discordance, et mettre tout le monde à un régime sec.
Par conséquent beaucoup de nos acquis seront revenus à la baisse.
Il faut reconnaître que la classe politique d'avant le 25/7 n'était pas forcément une des meilleures, tout ce concours de circonstances qui nous a plongé dans des voies sans issue.
.. les opposants sont des zéro Pc et n'ont aucun poids
.. les kouanjias quitteront la scène et retournent dans leurs cachette comme les rats
..le peuple aura le choix des nouveaux dirigeants lors des futurs élections présidentielles
.
Ce qui est certain est que la situation se débloquera avec des difficultés surtout que l'héritage economique des envahisseurs khouanjias est catastrophique
Pour cela il faut aller voter OUI pour se débarrasser du gourou et sa bande de voleurs et pas pour être d accord avec la nlle constitution
Sur la foulée du OUI du 25 Juillet,je m'attends personnellement le 13 Août prochain à ce que Mèwlènè el Emir KS abroge le code du statut personnel Bourguibien et que la Tunisie regagne le giron de la Oumma islamique tel que le stipule explicitement l'Article 5;
Pour ma part @MH j'ai déjà choisi mon foulard et le Tchador en vert assortis,ouèl kèn tchouf ihèblou,ihèblou,et si tu me vois ,tu auras le béguin!
Vous avez une particularité qui ne sera jamais là mienne
Car on a beau faire et indépendamment de cette histoire de pseudos car le jour J étant pour bientôt,que préconises-tu?
Malheureusement
Ils font exprès, j'espère que vous aviez deviné la raison
Bien à vous