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Hizb Ettahrir déféré devant le Tribunal militaire
07/09/2016 | 10:54
1 min
Hizb Ettahrir déféré devant le Tribunal militaire

Une source judiciaire digne de foi a annoncé à Business News, mercredi 7 septembre 2016, que le gouvernement a décidé de déférer le dossier de Hizb Ettahrir devant le Tribunal militaire.

 

Notre source précise que cette décision vient suite à un communiqué publié par le parti islamiste radical, dans lequel il avait appelé les militaires et les sécuritaires au djihad. Les autorités considèrent que cet appel n’est autre qu’une incitation à la rébellion.

 

M.G

07/09/2016 | 10:54
1 min
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Commentaires (17)

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Tunisienne
| 08-09-2016 09:46
Bonjour,

Si ça se trouve, Hizb-Ettahrir et assimilés sont en train de pousser l'Armée dans ses derniers retranchements, pour qu'elle sorte de sa réserve habituelle, qu'ils mettent le pays à feu et à sang et fassent le forcing de l'État islamique... Donc, de gré (avec le jeu pseudo-démocratique de partis fondamentalement anti-démocratiques) ou de force, on est en train de nous conduire inévitablement au Califat !

Par ailleurs, je partage tout à fait votre analyse, mais quelle issue envisagez-vous ? Si vous placez de l'espoir en un sursaut populaire laïc pour remettre les pendules des vraies priorités socioéconomiques à l'heure, j'ai bien peur de ne pas partager votre optimisme en l'état actuel de pourrissement des choses et du système et d'aveuglement islamo-révolutionnaire des individus... Si deuxième Révolution il y a, elle sera forcément portée par la «fougue» religieuse (pour ne pas dire autre chose) et ça ne résoudra absolument rien !

A suivre...



Bonne journée !

Amazigh Tunisien
| 08-09-2016 06:58
Les menaces prononce pa les partis politiques c'est pas nouveau
RCd ont lance une menace en 2011
Front pop en 2012
Nida en 2013
Nahda en 2014
La liste est longue

ourwa
| 08-09-2016 00:42
" A moins que la Tunisie ne finisse par basculer définitivement (et plus ou moins «démocratiquement») dans l'État islamique..."
sic.
Parce que, à vos yeux, le pays n'a pas déjà basculé dans l'escarcelle islamo-fasciste et ce depuis 2011 ?! depuis 2011, la composition des différents gouvernements, y compris celui de cette marionnette Jomâa,n' était-il pas du ressort et de la volonté affichée de nahdha? Depuis 2011, les décisions prises par les gouvernements successifs en matière économique, sociale, sécuritaires...n'étaient pas iniques, abjectes, rétrogrades? que le gonflement des effectifs de la fonction publique d'Etat et territoriale, celle de l'Administration...au seul bénéfice des nervis islamo-fascistes, " base pourrie de nahdha, ne signifiait pas la main mise totale par nahdha sur les différents rouages de l'Etat? Je vous rappelle que tous ces forfaits ont été commis et continuent à l'être par nahdha au nom du "consensus", "consensus" psalmodié dans tous les coins par le scheikh G. lui-même, agrémenté par une trouvaille de son cru appelé "démocratie"... Eh oui, ce concept de démocratie à la sauce nahdaouie, applaudi par tous les alliés du parti islamo-fasciste, relègue ainsi la véritable démocratie au rang d'une véritable mascarade, une coquille vide, une vitrine clinquante qui abrite une monstruosité abjecte, totalitaire, rétrograde et liberticide. Et pourtant, ce mouvement sismique grave, qui risque d'emporter un pays et un peuple, semble bénéficier de la sympathie manifeste, en dehors de ses parrains idéologiques du Golfe, de celle de pays dits "démocratiques" et "amis", tels que les USA, la France, l'UE et j'en passe et des plus hypocrites...Ne continuent-ils pas de "louer" "l'expérience tunisienne en matière de transition démocratique, comme exemple réussi de "révolution" faisant partie du "printemps arabe"? Comme "réussite", on a vu...Tous s'égosillent comme quoi "il ne faut pas désespérer, mais qu'il faut aller de l'avant, avancer!...", mais quand le pays se trouve au bord du gouffre, un pied sur le bord, un pied dans le vide, faut-il continuer à avancer sur ce chemin miné d'avance, avec une "politique" qui n'en est pas une, des programmes socio-économiques qui ressemblent à des outres vides, des plans en trompe-l'oeil où une comète n'y retrouverait pas ses cailloux, une classe politique dirigeante recyclée à partir de rebuts notoires des deux dictatures passées d'entre 1956 et 2011 et de virus mortels formés à l'école du totalitarisme terroriste moyen oriental ?
Enfin, de quel "rempart républicain" parlez-vous? Si vous visez l'armée par cette expression, le meilleur moyen de garder à l'armée son qualificatif républicain et de neutralité, il ne faut jamais l'impliquer dans ce genre de guêpier...car la tentation d'une prise en main un peu trop rude et durable du pays pourrait finir par atteindre très vite le point du non retour; l'exemple de l'Egypte est encore présent dans les esprits... Ainsi , qu' envisageriez par ce " rempart républicain"? Quant aux "composantes civiles", comme vous dites, c'est un peu comme cette fameuse "société civile" dont tout le monde nous rabat les oreilles, dont on entend parler à longueur de journée mais que personne ne réussit à discerner précisément; une sorte de dahu après lequel tout le monde court... Les "révolutionnaires " de 2011, ceux qui ont payé de leur vie, ou presque, semblent fatigués et ça fait 5 ans qu'ils ravalent le pain noir et moisi que l'Etat "post révolutionnaire" fait semblant de leur servir...Quant aux "révolutionnaires" de la 25ème heure, merci pour eux; ils continuent de révolutionner à la radio, dans les journaux et sur les plateaux télé et où ils s'échinent à se gargariser encore et encore d'"acquis de la révolution", d'"objectifs majeurs de la révolution, de "liberté, justice, dignité", tous ensemble! tous ensemble! allons zenfants de l'apathie !...etc...Même les ministres successifs s'y mettent, la main sur le coeur...mais toute honte bue... Croyez-vous qu'une seconde révolte populaire est probable, face, non pas un Etat totalitaire, mais face à un mouvement terroriste notoire tel que hizb ettahrir? Le concept d'" Une société sans Etat" fut une splendide aberration théorique sortie du cerveau romantique de certains ethnographes et ethnologues du XIXe et XXe siècle...; la possibilité populaire d'exiger la restauration d'un Etat civil, laïc et responsable, qui agit sans tarder, et ce par le bais de ses élus à l'ARP, serait la plus efficiente. Ne vivons-nous pas sous un régime parlementaire? Lequel n'a de "régime parlementaire que le nom", car combien de citoyens se sont adressés, individuellement ou collectivement, à leur député pour l'exhorter d'agir au sein de l'ARP dans le sens de demander au gouvernement de prendre ses responsabilités afin de mettre fin à ce chaos ? Pas grand monde, pourrait-on supposer...

moufida
| 07-09-2016 20:07
bravo ma chérie ! bravo

Tunisienne
| 07-09-2016 17:29
Je ne souhaite rien de la sorte, je me contente de faire le constat...

Hizb-Ettahrir et compagnie narguent l'État et cherchent cette confrontation qui aura lieu tôt ou tard. Ils incitent ouvertement à l'assassinat des «Taghout», menacent de couper des têtes et des mains et vont de l'avant dans l'instauration du Califat. La Justice civile profondément gangrenée par les islamo-fascistes et/ ou fortement soumise au système politique (comme d'habitude !) lequel système est -au minimum- partagé entre islamistes et «laïcs», donc cette justice civile n'est pas en mesure de protéger la République et ses institutions. Donc, dans tous les cas, le dernier rempart républicain sera sollicité (par ce Gouvernement, un autre ou des composantes civiles). A moins que la Tunisie ne finisse par basculer définitivement (et plus ou moins «démocratiquement») dans l'État islamique...

C'était le sens de mon «pseudo-commentaire» !

Salutations

ourwa
| 07-09-2016 16:49
Si l'on a bien compris votre "commentaire", vous semblez quasiment souhaiter cette confrontation violente entre l'armée et cette 5ème colonne de nahdha...
" Mais tôt ou tard, cette confrontation est inévitable...", concluez-vous... Bravo, car comme merdier total qui finira par embraser tout le pays, on ne pourrait pas proposer mieux; faire sortir l'armée de son statut de neutralité politique et son rôle unique de défendre le pays contre les agressions extérieures...et la lancer dans une action de répression contre des options, bien que très dangereuses, demeurent de l'ordre du discours strictement politique... Comme il ne suffisait pas que le pays soit dirigé par un régime éminemment policier, policier hier, islamo-fasciste policier aujourd'hui, il faudrait, en plus impliquer l'armée dans ce chaos...et indiquer, en quelque sorte, l'orientation à suivre, vers un régime militaro-policier et islamo-fasciste... A ce stade, des lendemains incandescents attendraient le pays, un horizon rouge et noir à merveille...

SlahedinneBL
| 07-09-2016 16:38
Cette secte ne mérite pas le respect, ni la possibilité de négocier leur situation en Tunisie.
Cette secte ne reconnait pas le drapeau national , la constitution et encore moins le gouvernement en place.
On ne peut pas, on ne doit pas lui accorder d'avoir un espace dans notre Tunisie.
Cette secte salit le pays et son peuple.
La dissolution de ce parti est une priorité absolue.
Le contrôle assidu de ses têtes pensantes doit être une priorité.
Cette secte doit se ranger et se plier aux lois du pays.
Y en a marre, marre, marre.

ourwa
| 07-09-2016 16:29
En dépit du fait que hizb ettahrir est une organisation terroriste, liberticide et rétrograde, il set encore plus abject de la déférer devant devant un tribunal militaire, quand bien même que ce satellite bien connu de nahdha ait "appelé les militaires et les sécuritaires au jihad"... Si cette décision du "gouvernement (...)de déférer le dossier de Hizb Ettahrir devant le Tribunal militaire." n'étonne personne, car elle fait suite à une longue série de "procès" de civils devant la justice militaire, ces 5 dernières années, ce qui constitue une aberration, elle dénote clairement la faillite accomplie du système judiciaire civil en Tunisie, écrasé par les bottes cloutées de l'islamo-fascisme au pouvoir, et méprisé au plus haut point par la classe politique dans son ensemble...sans qu'aucune réforme ni aucun assainissement ne soient entrepris... Par ailleurs, cette triste réalité dénote très clairement une dérive totalitaire et quasi militaire de l'Etat et de ceux qui prétendent le diriger... Enfin, on pourrait interpréter cette décision du gouvernement de déférer hizb ettahrir devant un tribunal militaire comme une manière de botter en touche, autrement dit soustraire l'affaire des alliés de nahdha, hizb ettahrir, à la justice civile, gangrénée par l'islamo-fascime nahdaoui...et en même temps continuer à fermer les yeux sur le délabrement de l'Etat, de la Justice, des situations économique, sociale et sécuritaire...toutes choses dont son allié et alter égo, nahdha, détient la plus grande part de responsabilité... Cela dit, il n'est pas du tout certain que hizb ettahrir sorte de ce procès militaire annoncé avec de lourdes condamnations...allant jusqu'à son interdiction totale et définitive; ce mouvement criminel pourrait continuer à jouer sur du velours, mais du velours noir, sombre, obscur et obscurantiste...

EL OUAFY avec Y à la fin
| 07-09-2016 14:37
Ce parti est comme les autres partis il n'est pas un ennemie mais tout simplement il abus au nom de la démocratie comme il ont prouvé que l'ancien président SIDNA: Ben Ali il avait raison qu'il tenait le pouvoir avec bras de fer avec ceux qu'ils méritaient à mon avis Ben Ali est le première qui souhaitait la démocratie mais il savait qu'elle impossible de l'appliquée dans le milieux des Arabesques folles et voila le résultat l'exemple frappant les réaction de ce parti et maintenant nous sommes obligés de réviser notre position envers ce président et la certitude que nous concluront que c'est l'homme qu'il faut pour les non étroite .

rz
| 07-09-2016 14:04
Vous dites qu'il ne compte qu'une poussière de brebis égarés mais est-ce-que vous pouvez me dire comment il est financé?de l'argent liquide bien sûre, qui l'aide? qui le finance , qui le pousse au suicide(djihad)...etc? je ne pense pas que ce minuscule parti agit de la sorte sans avoir des arrières solides puisqu'il ne cesse de nous montrer sa musculature, nous menacer, oser défier le peuple et l'Etat et maintenant faire un appel à la rébellion!