
Le dirigeant au sein du parti Attayar, Hichem Ajbouni, a publié, dimanche 28 juillet 2024, un long post sur Facebook, pour revenir sur les obstacles imposés aux candidats désirant se présenter à la présidentielle,"afin de faciliter la victoire d'un seul candidat qui contrôle toutes les règles du jeu".
Dans ce sens, Hichem Ajbouni note :
1. Le grand retard dans l'annonce de la date des élections.
2. La lenteur injustifiée dans la publication du formulaire de parrainage.
3. La lenteur dans la publication des décisions annoncées le 4 juillet et publiées au journal officiel le 17 juillet.
4. La réintroduction de l'exigence du bulletin n°3 comme condition d'acceptation de la candidature, bien que la jurisprudence du tribunal administratif ait tranché cette question depuis 2014 et annulé cette décision.
5. La non-délivrance du bulletin n°3 dans un délai de 8 jours comme le stipule la loi et la circulaire du ministère de l'Intérieur.
6. L'interdiction faite aux candidats détenus d'obtenir une autorisation du juge pour préparer une procuration.
7. L'imposition d'une nouvelle condition exigeant que le candidat retire, lui-même, le formulaire de parrainage ou par procuration.
8. L'interdiction pour les personnes ayant une procuration de retirer le formulaire de parrainage sous prétexte qu'il s'agit d'une procuration générale et non spécifique, alors que la loi électorale parle de procuration générale
9. L'Isie n'a pas modifié le nombre requis de parrainages dans dix circonscriptions [soit 500 parrainages] bien que nous soyons passés de la circonscription-gouvernorat à la circonscription-délégation.
10. La proclamation de jugements judiciaires étranges contre des candidats sérieux pour les empêcher de se porter candidats ou de mener une campagne électorale.
Hichem Ajbouni a enfin indiqué :"Bien entendu, nous nous opposerons à ce chaos en déposant les recours appropriés contre les décisions et mesures illégales, mais en même temps, il est nécessaire de se mobiliser pour aider les candidats à obtenir les parrainages et défier les nombreuses restrictions sur le droit de se porter candidat, au lieu de se contenter de se moquer des candidats".
S.H