
L’élu indépendant Hatem Mliki, ancien Qalb Tounes, estime que la Tunisie devrait prioriser l’économie sur le volet politique pour la prochaine période.
Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express FM, M. Mliki a expliqué mercredi 13 octobre 2021, qu’avant même d’entrer dans le monde de la politique et en tant que spécialiste dans le développement, il avait répété ce principe pendant des années.
Pour lui, l’expérience de 2011 a prouvé que la priorité ne peut être qu’économique pour un Etat comme la Tunisie.
« Notre erreur en 2011 et dont nous sommes en train de payer les frais aujourd’hui, c’est qu’on a priorisé les transformations politiques, ce qui a engendré des années d’instabilité politique, changeant nos régimes et notre constitution, le tout en ignorant le volet économique. Aujourd’hui, on paye un lourd tribut à cause de ce choix et j’ai peur qu’on commette la même erreur. C’est pour ça que ma position depuis le 22 septembre dernier était négative. Le 25 juillet 2021 était acceptable et soutenu, représentant la fin d’une hémorragie », précise-t-il, en ajoutant : « Aujourd’hui, si on va rouvrir le chantier politique, le volet économique sera relégué en arrière-plan et menacera de ce fait le processus politique ».
Et de rappeler qu’après dix ans d’attente, les Tunisiens haïssent le concept même de démocratie et ne sont plus convaincus qu’un régime démocratique peut être bénéfique pour eux, leur situation se détériorant de jour en jour.
Hatem Mliki appelle, donc, à prioriser l’économie, chose qui ne peut se faire sans stabilité politique, en notant que le changement de la constitution, du régime politique, de la loi électorale et des institutions nécessitera au moins deux à trois ans. Or, la situation économique nécessitera une intervention rapide.
« Si on désire garantir à la Tunisie un avenir équilibré avec des transformations démocratiques et avec une économie dynamique qui crée des richesses et de l’emploi, il faudra retrouver un équilibre régional via l’infrastructure et le climat des affaires », souligne-t-il.
Et de mettre en relief certains indicateurs alarmants : le taux d’investissement de 10% du PIB, une épargne de 2% du PIB ainsi que le taux de chômage qui est de 18% et en progression.
« On attend qu’il n’y ait plus d’électricité, de carburant ou que notre monnaie n’est plus de valeur ? », a-t-il martelé.
Le député affirme : « Le gouvernement doit travailler sur le processus économique : il est un organe exécutif qui ne travaille pas pour les intérêts d’une partie au dépens des autres, qui fournit des services publics équitablement et avec neutralité à toutes les franges du peuple, qui s’occupe de l’investissement dans le pays et du climat des affaires ». Ceci dit, il pense qu’il faut lui offrir les meilleures conditions de travail et les moyens nécessaires, pour qu’il puisse engager les réformes. En contrepartie, les partis politiques, la société civile et les organisations nationales peuvent se charger du processus politique mais sans influencer négativement sur le processus des réformes économiques.
I.N
Ensuite il y'a aussi la Democratie en Danger (défendu par les ennemis numéro 1 de la democratie =2ème écran de fumée).
Tant que les méthodes de Bourguiba et de Ben Ali ne sont pas encore appliquées à la lettre la tunisie ne verra jamais le bout du tunnel avec les criminels islamistes adeptes du butin de la pedophilie et de la destruction des patries .
Morale de cette réalité tunisienne : Il faut purger, karcheriser, poursuivre et condamner les responsables de cette faillite généraliser pour pouvoir construire ou reconstruire. .
Il faut donner de l'argent aux tunisiens pour consommer...
Or le grand problème est L'IMPOSITION DES SALAIRES à la source qui se calcule supposant que le salarié dépense annuellement comme-suit:
Dépense annuelle TVA comprise : - 150 D au titre de chef de famille.
Dépense annuelle TVA comprise : - 90 D par an au titre du premier enfant.
- 75 D par an au titre du deuxième enfant.
- 60 D par an au titre du troisième enfant.
- 45 D par an au titre du quatrième enfant.
La déduction est portée à : - 600 D par an pour tout enfant poursuivant des études supérieures sans bourse dont l'âge est
inférieur à 25 ans et ce dans la limite des quatre premiers enfants.
- 1000 D par an pour tout enfant infirme quelque soit son âge et son rang.

