Le président du Conseil de la Choura d'Ennahdha, Abdelkarim Harouni, est revenu sur son appréciation de l’interview du chef du gouvernement ainsi que sur le conflit gouvernement-parlement.
Tout d’abord, M. Harouni a indiqué, ce vendredi 3 avril 2020 au micro de Hamza Belloumi dans son émission La Matinale sur Shems Fm, que le discours tenu la veille par Elyes Fakhfakh était «convaincant, clair dans les mesures qu’a pris son gouvernement. Mais il faut plus de communication du gouvernement avec le peuple».
S’agissant du conflit qui oppose M. Fakhfakh à l’Assemblée des représentants du peuple, le président du Conseil de la Choura a estimé qu’il n’a pas lieu d’être : «Il n’y a pas de raison qu’il y ait une crise entre le gouvernement et le parlement ou entre la présidence de la République et le parlement. Nous sommes en train de bâtir une démocratie et un Etat de loi et d’institutions, ce qui nous gouverne c’est la Constitution qui a précisé les prérogatives de chacun. Et chaque partie a le droit de défendre ses prérogatives. Le différend est résolu avec le dialogue en attendant la mise en place de la Cour constitutionnelle. En Tunisie, on a démontré qu’on est capables de surmonter nos différents».
Et d’ajouter : «le parlement va accorder sa confiance au gouvernement» -NDLR dans le sens il va adopter le projet de loi pour l’activation de l’article 70 de la Constitution afin de permettre à Elyes Fakhfakh de légiférer par ordonnance.
Abdelkarim Harouni a souligné, dans ce cadre, l’importance de s’unir dans le combat contre le covid-19.
Sur un autre volet de l’interview du chef du gouvernement de la veille, il s’est dit contre la diabolisation des hommes d’affaires, en appelant à ne pas faire d’amalgame et à ne pas généraliser.
Et de marteler : «Le bénévolat pour servir le pays ne se fait pas sous la contrainte, la menace et les accusations. On ne peut contraindre les gens que pour l’application de la loi, notamment ceux qui entravent le confinement ou le couvre-feu. Ceci dit, nous voulons que tout le monde se sente concerné par cette guerre contre le covid-19».
Rappelons que le nombre de contaminés par le Covid-19 est passé à 455 cas sur un total de 5.130 dépistages réalisés. Ainsi, à la date du 1er avril courant, 33 cas étaient positifs sur 674 analyses effectuées la veille. Ils ont été placés en quarantaine. Sur 18.882 personnes en auto-isolation, 16.245 ont fini leur quarantaine et 2.637 autres sont toujours sous observation.
Il y a 22 gouvernorats touchés. Pour les hospitalisés, on a enregistré 5 rétablissements et 14 décès (3 à Sfax, 1 à Sousse, 2 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia et 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 1 à Tunis, 2 à Medenine et 1 à La Manouba).
La Tunisie est en confinement total depuis le 22 mars et au moins jusqu'au 19 avril 2020.
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I.N
Vous,!! depuis quand avez voulu du bien pour la Tunisie et les Tunisiens
Trêve de mensonges et d'hypocrisie
Vous, vous n'êtes que des charognards .
tawwa, vous êtes en hors jeu, pour le bien de tout le monde, taisez vous
Foutez le camp ! Déguerpillez !
Alors! Dégage avec ton gouroux de malheur.
Quand le pouvoir s'avère farci au covid19, vous voulez le partager avec tout le monde ?
Ce qui est un peu confortant, c'est que les Tunisiens et surtout une bonne partie de leurs partisans commencent à réaliser qu'ils appartienne à un parti destructeur, pourri, aussi ce qui est confortant, que le président de la république est neutre , patriote, très intègre , également Fakhfakh.
Inchallah Ces malfaiteurs , destructeurs, , incompétents, sectes seront remis dans leurs prisons.