
Le député d’Attayar Nabil Hajji a publié, jeudi 3 novembre 2022, un statut sur sa page Facebook, appelant les sympathisants du président de la République, Kaïs Saïed, à exiger une consultation électronique ou un référendum sur la levée des compensations.
Notant qu’il est temps pour le chef de l’État de prêter attention aux 534.915 qui ont participé à sa consultation « nationale » et aux 2.607.884 d’électeurs qui ont voté pour sa constitution, il a avancé que ceux-ci devraient « imposer leur volonté » à celui qui « s’est servi d’eux ».
« Il vous a dit le peuple veut, vous l’avez cru, vous lui avez fait plaisir, il est temps qu’il vous écoute pour de vrai, il est temps qu’il sache ce que vous voulez réellement et ce que vous ne voulez pas », a-t-il écrit.
« Je suis certain que s’il organise une consultation ou un référendum sur la levée des compensations, le taux de participation battrait tous les records. Je le conseille de le faire mais je suis sûr qu’il ne le fera point. Ce qu’il voulait faire passer il l’a déjà. Il a les pleins pouvoirs et il ne se soucie plus de ce que ‘le peuple veut’. Il ne le fera pas. La consultation et le référendum auront lieu à travers les rues et non les urnes. La rue exprimera ce que ‘le peuple veut’ », a-t-il ajouté.
Dans la foulée de l’annonce d’un accord avec le Fonds monétaire international, une polémique a éclaté autour de la levée des compensations. Le bailleur de fonds a annoncé que « les autorités ont déjà pris des mesures pour maîtriser la masse salariale de la fonction publique et ont commencé la levée graduelle des subventions généralisées et coûteuses des prix ».
N.J.
En "démocrate", il nous exposé en une phrase l'essentiel, le principe et le paradigme de ses conceptions.
Ce sont ces gens qui en appelèrent au "monde de leurs soutiens et maîtres", qui nous invoqué Montesquieu et même porté le fer, par des agents appointés, j'ose l'écrire, contre Kelsen.
S'ils savaient....
Tant de profondeur dans la vision et de subtilité dans la proposition à de quoi lever des foules de sympathisants.
Dans les rues, dit-il.