L’expert en économie, Moez Hadidane a considéré qu’opter pour une coopération avec le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) au lieu du bloc de l’ouest pourrait compliquer la situation pour la Tunisie. Il a rappelé que la Tunisie s’était rapprochée durant les dernières décennies de l’occident.
Intervenant le 23 août 2023 durant Midi Show de Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Moez Hadidane a affirmé que la Tunisie comptait sur la collaboration avec le bloc de l’ouest en matière d’échanges commerciaux, d’appui technique, de coopération sociale ou encore d’aides budgétaires.
« Ce nouveau choix, c’est-à-dire opter pour le groupe des Brics, pourrait causer des problèmes au niveau des échanges avec les pays occidentaux. Les pays du Brics n’ont pas fondé d’institutions similaires au Fonds monétaire international ou à la Banque mondiale. Leur banque de développement finance les projets et non les budgets étatiques… Les 96 projets financés jusqu’à maintenant n’ont été réalisés qu’à l’intérieur des pays de ce groupe », a-t-il ajouté.
Moez Hadidane a expliqué que la « Nouvelle Banque de Développement » créée par les Brics finançait des projets liés à l’infrastructure, à l’énergie, à la numérisation ou aux ressources hydrauliques et n’octroyait pas d’aides budgétaires. L’expert a, aussi, expliqué que l’économie tunisienne n’était pas intéressante pour le groupe des Brics. Le marché est très réduit et ne représente presque rien à l’échelle internationale.
Moez Hadidane a, par la suite, rappelé que l’Inde et le Brésil, pays membres du groupe des Brics, refusaient l’admission de nouveaux pays membres. Les deux États ont clairement et expressément émis leurs avis par rapport à cette question. Ils craignent une dilution du poids politique et économique du groupe.
« Si nous optons pour le Brics, sommes-nous prêts à abandonner graduellement nos échanges économiques et commerciaux avec l’ouest ? Nous devons étudier cette hypothèse… Nous devons aller vers de nouveaux choix. Néanmoins, rien ne montre que la Tunisie comptait opérer un changement au niveau de la structuration de son budget », a-t-il critiqué.
Moez Hadidane a évoqué le refus d’opérer des réformes au niveau des dépenses allouées aux entreprises publiques et aux compensations. Ceci signifie que la Tunisie aura besoin, en 2024, de plus de 24 milliards de dinars pour couvrir ses dépenses. Ce chiffre pourrait atteindre les trente milliards de dinars. Il a rappelé les difficultés auxquelles la Tunisie faisait face.
L’expert en économie a indiqué que la Tunisie ne devrait pas se focaliser sur la question du groupe des Brics. Il a estimé que la Russie cherchait à élargir la liste des pays membres du groupe des Brics en raison de sa situation actuelle et de son isolement à l’échelle internationale. Il s’agit d'une question d’ordre politique plus qu’économique.
S.G
Soyons sérieux
Le chauvinisme n'a plus de limite chez les rigolos incultes !....
C'est Vladimir Poutine ou Xi Jinping?
Alors, si ni l'un ni l'autre, va te coucher, l'économie, ce n'est pas ton truc.
Tu affirmes petit que Brics ne veut pas de nouveaux venus. Je ne suis pas expert comme toi petit, mais, je pense que notre voisine Algeria et Saoudia feront leur entrée officielle au Brics d'ici jeudi.
Bref, ne parle plus économie petit, ce n'est pas ton domaine.
C'est aussi loin d'être ton domaine non plus !....
Pour notre Tunisie, tu peux toujours rêver debout les yeux ouverts pendant au moins 20 ans.....
Quant à l'Algérie et l'Arabie saoudite.... ne vend pas la peau de l'ours avant de ne l'avoir tué....
Cela fait partie de ton domaine !....