Habib Jamli, ancien chargé de la formation du gouvernement qui n’a pas obtenu la confiance du Parlement, était l’invité ce vendredi 27 novembre 2020 de l’émission « Rendez-vous 9 » sur Attessia TV.
Habib Jamli a souligné qu'il cherchait à former un gouvernement qui reflète les résultats des élections législatives de 2019, en ouvrant le dialogue à tous les partis politiques avec l’objectif de travailler sur un programme et une vision consensuels servant en premier lieu l’intérêt du pays.
Il a précisé que dès le départ, Attayar et Echaâb n’ont pas voulu que ce processus aboutisse, pariant sur « le gouvernement du président » et lui soumettant des demandes irréalisables, qu’il a quand même consenties pour maximiser les chances de réussite de son gouvernement.
« Je suis convaincu que dans l’état actuel du paysage politique tunisien, ces forces politiques sont incapables de se mettre d’accord et travailler pour l’intérêt du pays peu importe le gouvernement. J’ai voulu former un gouvernement qui soit le fruit d’une une vision et la suite des évènements a prouvé que j’avais eu raison d’opter pour un gouvernement de technocrates. J’ai réussi à former ce gouvernement mais j’ai échoué à obtenir la confiance de l’Assemblée. Ce gouvernement n’est pas tombé à cause de son programme, d’ailleurs, lors de la plénière du vote de confiance, aucune remarque n’a été faite à ce sujet » a poursuivi M. Jamli.
Sur les tractations menées notamment par Ennahdha et Qalb Tounes, il a affirmé avoir refusé de marchander depuis le départ et jusqu’aux dernières heures, confirmant que le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, lui a demandé de se retirer lui confiant que son gouvernement n’allait pas obtenir la confiance du Parlement.
« J’en ai été fort étonné et je lui ai demandé en quoi ma démission allait servir l’intérêt du pays. Rached Ghannouchi voulait nommer ses ministres, Gaâloul notamment et Maârouf, certains que nous retrouvons aujourd’hui dans le gouvernement, mais j’ai tenu bon. Il n’avait aucune réserve sur les noms que j’ai proposés mais il tenait à nommer les siens. Pour ce qui est de Nabil Karoui, il n’est pas intervenu dans la formation de mon gouvernement et je n’ai pris part à aucun marchandage je le rappelle » a indiqué Habib Jamli.
Et d’ajouter : « Je n’ai changé aucun nom de la liste que j’ai soumise au président de la République et il n’y a eu aucune ingérence de sa part dans tout le processus. Il savait comment j’avais choisi de procéder et le respectait parfaitement ».
M.B.Z
Vous avez ma parole que j'ai pensé à la même chose que vous,à la voyelle prés!
Je me disais,de quoi de qui parle-t-il?Ha,oui,il est question de "son gouvernement fantôme ou rêvé",ha ha ha
Salutations,et sans rancune pour ma blague de l'autre jour,enfin j'espère!
" K. Saied ne s'est jamais ingéré dans .... " !
En fait , on s'en fout complétement maintenant , et cet entretien est stérile , à part peut-être pour entretenir la publicité de ce monsieur qui s'y voyait déjà !
On savait déjà ce qui se tramait en cuisine à l'époque , donc qu'il y revienne pour y ajouter une couche , où est l'intérêt ?
Merci d'être passé et au revoir !
Quant à la 9 , si elle est en manque d'invités sérieux , compétents , reconnus , et qui peuvent apporter un " éclairage " aux contribuables , sans chercher à se faire mousser , peut-on lui proposer quelques noms comme mr S'habou , Fadel Abdelkéfi , Mustapha Kamel Nabli , Moez Joudi , Hadi Sraieb ... bref la Tunisie regorge de gens formés , républicains et patriotes , mais on les tient à distance , préférant le buzz et le baratin des bras cassés !
Et quand cela dure et demeure , ça veut dire que c'est voulu !
Pas surprenant, donc, que K. Saied ne soit jamais ingéré dans ce "gouvernement" putatif, ni - encore moins - dans sa formation !!