
Lors de son interview tant attendue sur la chaîne Nessma TV, diffusée dans le cadre de l’émission « Rencontre spéciale », le chef du gouvernement, Habib Essid, a été égal à lui-même en cette soirée du lundi 19 octobre 2015. Même si, en face de lui, il y avait Borhane Bsaïes qui a essayé, par tous les moyens, de lui tirer des révélations.
Malgré quelques questions embarrassantes et provocatrices, M. Essid a su rester calme voire flegmatique ayant des réponses positives à toutes les questions.
Sur le plan sécuritaire, « des réussites marquantes ont été enregistrées grâce à la vigilance des services concernés et au mur isolant dans le sud » dont le coût aurait été même « amorti » rien qu’en faisant avorter le plan terroriste suite à la saisie de deux voitures piégées dans le Sud, selon ses propres termes.
Pour le chef du gouvernement, les services sécuritaires fonctionnent à merveille, mais la tolérance zéro n’existe pas même dans des pays développés dont la Turquie, la France, la Suède, etc.
Sur le plan économique, « tout avance selon les plans établis avec des améliorations dans tous les secteurs. L’inflation a diminué, l’endettement aussi, le pouvoir d’achat s’est amélioré, exemple des prix du mouton lors de l’Aïd à l’appui. Et ça va continuer…», a-t-il précisé avant d’être taclé sur les projets qui piétinaient depuis plus de cinq ans.
Là aussi, Habib Essid a été positif. « Tous les projets redémarrent et l’argent est là, affirme-t-il avant d’ajouter que pas moins de dix milliards de dinars sont disponibles pour réaliser ces projets ».
N’en revenant pas, Borhane Bsaïes lui demande alors si ce n’était pas une manière d’accuser ses prédécesseurs de laxisme. « Pas du tout, réplique M. Essid. Le pays passait par une période transitoire très spéciale et les gouvernements précédents souffraient d’une conjoncture très défavorable, contrairement à ce qui prévaut actuellement »
Et de continuer que son gouvernement « dispose d’un climat social propice au travail et à la mise en place des projets censés contribuer, dans un avenir assez proche, au développement du pays, plus particulièrement les régions intérieures ».
En réponse aux qualificatifs évoqués de « mains tremblantes » que lui ont adressés certains de ses adversaires, Habib Essid a tranché : « Non, pas du tout, j’ai toujours assumé mes responsabilités en prenant les décisions qui s’imposent. Je n’ai peur de personne », a-t-il clamé en substance.
Dans l’attente de la seconde partie de l’interview, prévue demain, les téléspectateurs sortent, momentanément, avec la conclusion qu’en Tunisie, la vie est en rose. C'est en tout cas le message donné ce soir par le chef du gouvernement...
Sarra HLAOUI

Commentaires (17)
Commenterinsensé!
TOUT VA BIEN POUR MR ESSID ET LES PRIVILEGIES ANCIENS ET NOUVEAUX
Occupation Principale: Encenseur
Il est dit que la perte d'un homme provient souvent de son occupation principale. et comme le fait penser @Chdoula, a celui la je ne vois qu'une seule: Encensement!
Mon probleme n'est pas qu'il ne fout rien, mais que les probabilites de voir "ses petites affaires" prendre feu par l'encens soient faibles: Ne dit-on pas, en Tunisie, sauf ceux qui n'en sont pas habitues, s'y brulent!?
Mince alors, que ce soit la bonne gouvernance, le bon sens, ou les regles de probabilte, tout dit qu'il va falloir lui trouver une autre occupation.
Mais qu'est qu'il sait faire, sinon? Et qui le remplacerait? Un autre encenseur?
Eh oui, en Tunisie, c'est comme on dit: "Quand il n'y en a plus, Il y en a encore!" C'est, notez bien, la dynamique meme du marche parallele!
On a pas de Yves Mourisi pour poser les "bonnes questions" sans concession.
.....de l' aspirine svp !!
question (toute minuscule): a quoi changer un systeme si tout va bien? ou inversement: le systeme n' est pas bien, alors changeons y quelque chose.
Si quelqu' un pouvait nous expliquer
Questions hors journalisme?!
Borhene Bessaies ressuscité d'en ne sait quel terroir (aux antécédents médiocres) et par ailleurs choisi, en bouc émissaire, pour ce rôle de charlatan de clown) ne pose que des questions (et avec insistance à la manière d'un handicapé et un chargé par des personnes rageurs après l'élection de Nida et du Président (sauveur du pays d'une catastrophe annoncée avec les actes farfelues et déboussolées de Marzouki. Bessaies a fait pareil avec si El Beji, mais bien sûr ce dernier sait s'en sortir de ces gamineries et arrière-pensées facilement.
Les questions au chef sont des exigences instantanées, à réaliser (ou à exécuter sous les caprices de Bessaies sur un cliquettement de doigts ; c'est ridicule et mesquin où en arrivé cet affamé et lèches-bottes.
Pourquoi ne pas poser des questions à propos de la décadence économique et sociale ? connue lors de l'époque du R.C.D. et de Troïka concernant les problèmes essentielles connaitre les origines et les méthodes de perfectionnements à apporter) de La Tunisie à savoir ;
- La spéculation ;
- L'inflation ;
- La corruption ;
- La négligence de la décentralisation et de l'exode rural.
A quoi vont sert toutes ces autoroutes à réaliser (un programme rassie), rien que pour faire plaisir à des particuliers, alors que la majorité du peuple loge dans la capitale Tunis ; et surtout que personne n'est disposé à la quitter de si tôt. Il s'agit d'un terrain aléatoire à envisager pour une incertaine utilité dans cent ans ; de relater la question ferroviaire est à ce moment-là plausible ; mais essentiellement pour le rôle des transports de marchandises, et au bénéfice de l'économie de l'énergie. Par ailleurs, les dizaines de milliers de taxis qui circulent dans la capitale, pour soi-disant un gagne-pain pour autant (et plus avec les apprentis taôistes) à des familles ; ce n'est de cette manière que La Tunisie va être productive et exportatrice ; à moins pour les monopolisateurs qui se sont, à leur tour comme les taôistes, enrichis par l'apport des produits subventionnés par l'Etat.
D'où le camouflage (de la part des occidentaux et des banques mondiales) quant au recensement réel de la population tunisienne et surtout celle logeant à Tunis qui doit atteindre les dix millions facilement. Prière arrêtons de parler de dix millions d'habitants dans toute La Tunisie, arrêtez de prendre les gens pour des naïfs.
UN PEU D'ENCENS BON SANG !!!!!!!!!!
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes
Si j'ai bien compris...
Les tunisiens méritent ce chef
Après le 14 machin, il n'y a pas mieux que ce commis d'Etat qui applique à la lettre les ordres de ses maîtres architectes de la merdolution (Merci Léon) oui merdolution d'un jasmin fané et puant.
Ce matin je lis que 61% pensent que la Tunisie a suivi le faux chemin.
Ce chef me rappelle le proverbe qui dit "la vieille empotée par le courant et crie à la bonne récolte".