
On observe, ces derniers temps, une recrudescence des féminicides et des meurtres en général. Le dernier en date : le meurtre d’une étudiante à Gabès par sa colocataire.
Lors d’une intervention téléphonique dans l’émission Sbeh Ennes, au micro de Jihene Miled sur Mosaïque FM, Yosr Ben Amara, substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Gabès, a indiqué ce matin, lundi 14 avril 2025, que la jeune femme est décédée à l’hôpital universitaire Mohamed Ben Sassi de Gabès, des suites d’une blessure grave au niveau du cou, et ce malgré les tentatives de l’équipe médicale pour la sauver.
À la suite de ce drame, le juge d’instruction, accompagné du représentant du ministère public près le tribunal de première instance de Gabès, s’est rendu sur les lieux pour effectuer les démarches nécessaires. Une enquête judiciaire a été ouverte et confiée à la police judiciaire, visant toutes les personnes présentes sur les lieux du crime, pour meurtre avec préméditation.
Selon l’enquête préliminaire, une dispute aurait éclaté entre la victime et sa colocataire, dans le domicile qu’elles louaient. Des arrestations ont été effectuées parmi les personnes présentes lors de l’incident tragique, dont la principale suspecte.
Mme Ben Amara n’a pas souhaité donner plus de détails, en raison du secret de l’instruction.
I.N.

Pour ce, il serait souhaitable de convier tous les tunisiens à se prononcer sur ce sujet via un référendum national.
On verra alors ce que le "peuple veut" en fonction du résultat du scrutin et si "il le veut vraiment" en fonction du taux de participation sur cette consultation.
En fonction de ces critères essentiels, les autorités pourront alors statuer définitivement sur la question de l'application de la peine de mort en Tunisie et le droit de grâce ne reviendra qu'à la décision d'un seul homme, en l'occurrence, le Président de la République.
D'autant plus que le résultat d'un tel référendum fera taire une bonne fois pour ceux qui s'erigent en défenseurs des droits de l'homme selon l'humeur du temps ou la mode.
Corée du Sud pas de peine de mort et taux de criminalité très bas.
La solution est ailleurs.
Il y a de la matière pour Jemni.

