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Chroniques
Friture à Carthage
Par Nizar Bahloul
18/11/2024 | 15:59
7 min
Friture à Carthage

 

Vendredi 15 novembre 22h39, la présidence de la République diffuse un communiqué de la rencontre du chef de l’État avec ses ministres de l’Intérieur et du Commerce et du secrétaire d’État chargé de la Sécurité nationale. On y lit ce qui suit : « La rencontre a abordé les opérations récentes à travers le territoire du pays pour mettre fin à la spéculation, au monopole et la hausse des prix. Ces campagnes doivent viser les réseaux criminels organisés opérant dans l'ombre et qui contrôlent les prix et orchestrent la disparition de certains produits. Le chef de l'État a également souligné la nécessité d'inventer de nouvelles approches pour lutter contre ces phénomènes, car les méthodes usuelles ont montré leurs limites.

C'est ainsi qu'il a salué la réaction positive de nombreux commerçants de détail. Ces derniers, lorsqu’ils ont été approchés de manière innovante par les agents de contrôle et de sécurité, ont vu leur sens du devoir national ravivé. Nombre d'entre eux ont spontanément réduit leurs prix. Certains, après avoir été sensibilisés de cette manière, ont sorti des marchandises qu'ils avaient cachées et ont abaissé les prix en toute conscience, proclamant haut et fort leur patriotisme avec le slogan "Vive la Tunisie". Lorsque les Tunisiens ont confiance en ceux qui les dirigent, leur comportement change, ils privilégient l'intérêt collectif, et font preuve de solidarité. Avec cette prise de conscience et l'application stricte de la loi, les réseaux de corruption finiront par s’effondrer ».

Je ne sais pas pour vous, mais ce communiqué me rappelle mes devoirs d’expression écrite en arabe (إنشاء) à l’école primaire. Sur la forme, il ressemble à tout sauf à un communiqué institutionnel. Il y a beaucofup de littérature (chacun l’appréciera à sa manière), mais ni d’information utile, ni de faits, ni de chiffres concrets, ni d’études d’impact, ni de projections d’avenir, ni de dead line.

 

À vrai dire, on a déjà l’habitude avec les communiqués tardifs de la présidence. Dans tous les pays du monde, les communiqués présidentiels et gouvernementaux sont publiés pendant les heures de travail, dans les minutes qui suivent l’activité politique. Si un communiqué est diffusé tard le soir ou la nuit, c’est qu’il y a un événement exceptionnel qui mérite une publication exceptionnelle.

Sur le fond, le communiqué de vendredi ne diffère en rien à ses prédécesseurs publiés sur le même sujet depuis des années. C’est la énième fois que le président de la République parle de spéculateurs, de monopole, de guerre de libération nationale, de réseaux criminels et de la nécessité d’inventer de nouvelles approches pour lutter contre ces phénomènes.

 

Cette redondance agaçante démontre mathématiquement que la tête de l’exécutif est en train de tourner en rond depuis plus de trois ans et son accaparation totale de tous les pouvoirs.

Kaïs Saïed dit et redit la même chose. Il insiste à voir des spéculateurs et des réseaux criminels partout pour expliquer la multiplication des pénuries et l’inflation galopante. Il voit le mal partout sauf en sa politique. Il veut inventer de nouvelles approches, mais il ne dit pas lesquelles. Il juge que les approches usuelles ont montré leurs limites, mais il refuse de voir que ces approches anciennes sont pratiquées partout dans le monde et qu’il n’y avait pas de pénuries, ni d’inflation à deux chiffres, quand elles étaient pratiquées.

La vérité est que Kaïs Saïed est dans un déni économique. Il refuse de comprendre comment l’économie fonctionne. Il n’admet pas qu’il y ait toute une chaîne allant de l’agriculteur au consommateur et que l’on ne peut pas éviter cette chaîne. Dans cette chaîne, il y a les transporteurs, les grossistes, les magasins de stockage, les détaillants, etc. Il y a des coûts incontournables et incompressibles à chaque maillon de cette chaîne. Et chaque maillon subit, à son niveau, l’inflation des prix. Le transporteur doit subir les prix des véhicules qui ont flambé. Le magasin de stockage doit subir le coût de l’énergie. Tous doivent subir le coût des ressources humaines en augmentation chaque année avec la hausse des salaires. Inévitablement, tout cela est payé à la fin par le seul et unique consommateur, d’où l’inflation à deux chiffres de plusieurs produits alimentaires.

 

En accusant des spéculateurs anonymes et des bandes criminelles inconnues d’être derrière les pénuries et l’inflation, Kaïs Saïed fait du populisme à deux balles. Et il a raison de le faire. Les masses populaires (qui ignorent ou font mine d’oublier l’existence de la chaîne) applaudissent à deux mains et préfèrent la théorie du complot au raisonnement logique. Ils préfèrent croire en l’existence de méchants voleurs qui les saignent plutôt que de réfléchir trente secondes et comprendre, qu’il y a des grossistes et des transporteurs qui leur assuraient, de tous temps, la disponibilité de leurs produits frais au moindre coût. Les masses populaires n’aiment pas réfléchir et détestent la logique. Il leur est plus confortable de croire au conspirationnisme.

La vérité est que les pénuries répétitives sont la conséquence logique des multiples attaques de la tête de l’exécutif contre les différents maillons de la chaîne de distribution.

La vérité est qu’en accusant les intermédiaires d’être des spéculateurs appartenant à des bandes criminelles, Kaïs Saïed a poussé ces intermédiaires à changer de métier ou de produits à stocker ou à distribuer. Il a également poussé les gros magasins de stockage à ne plus constituer de stocks pour réguler le marché. Si les pommes de terre et les tomates (pour ne citer que ces deux exemples) étaient, tout le temps, disponibles dans nos marchés, c’est parce que ces intermédiaires et ces magasins de stockage régulaient les stocks de telle sorte que tout le monde trouve son compte.

Il s’agit là du fonctionnement ordinaire et universel du marché.

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, Kaïs Saïed a dérégulé tout le marché en accusant les intermédiaires d’être des spéculateurs et des voleurs et en leur collant de multiples procès infâmants à dos.

 

Ce qui est arrivé avec les tomates et les pommes de terre arrive aussi dans plusieurs autres secteurs, allant de l’huile d’olive aux médicaments en passant par la distribution et le commerce du détail.

En jetant en prison plusieurs capitaines d’industrie, le pouvoir de Kaïs Saïed dérègle le fonctionnement normal des marchés. Dernier exemple en date, les producteurs d’huile d’olive qui s’arrachent les cheveux après l’arrestation de Abdelaziz Makhloufi, premier exportateur en Tunisie. C’est grâce à M. Makhloufi que des centaines de producteurs exportent leurs productions et obtiennent les meilleurs prix. Aujourd’hui qu’il est en prison, ils ne savent plus à quel saint vont-ils se vouer. Ils vendront leur huile à bas coût, pour le plus grand bonheur du consommateur, mais c’est une vision très court-termiste. En écoulant leurs marchandises sur le marché local, plutôt que de l’exporter, les producteurs d’huile d’olive priveront le pays de précieuses devises dont il a besoin et ne rentreront plus dans leurs frais. La conséquence directe est qu’ils risquent de changer d’activité.

Autre vérité que Kaïs Saïed ne veut pas voir, ainsi que ses masses d’aficionados, l’État est en train de siphonner les liquidités bancaires, ce qui prive les producteurs et les intermédiaires de l’argent nécessaire pour effectuer leur travail.

 

Le chef de l’État et ses masses d’applaudisseurs peuvent, bien entendu, continuer à croire qu’il y a des antichambres, des lobbys, des spéculateurs, des bandes criminelles et de méchants loups-garous qui cachent les produits alimentaires, augmentent les prix et volent l’argent des Tunisiens pour leur empoisonner l’existence et s’enrichir sur leur dos, mais la vérité est légèrement plus simple.

Kaïs Saïed peut croire qu’il peut inventer de nouvelles approches qui seront utiles pour l’humanité tout entière, mais la vérité est que l’humanité ne l’a pas attendu pour créer ce qu’il y a à créer et qu’elle propose déjà les meilleures approches possibles.

Les pénuries actuelles sont la conséquence directe de la politique répressive et aveugle de Kaïs Saïed.

Idem pour l’inflation galopante, idem pour le très faible taux de croissance. C’est lui et uniquement lui qui est la cause de la déconfiture de l’économie tunisienne puisque c’est lui qui a pris toutes les commandes depuis un certain 25 juillet 2021 et qu’il tenait à endosser cette responsabilité.

Par Nizar Bahloul
18/11/2024 | 15:59
7 min
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Commentaires
Hassine
(Les masses populaires n'aiment pas réfléchir et détestent la logique.)
a posté le 20-11-2024 à 20:42
Plutôt ils ne le preuvent pas hélas ,paresse cérébrale évidente
anis
eviction
a posté le 20-11-2024 à 12:15
Je principe d'éviction dont tu parles, à savoir siphonner les liquidités bancaires n'existe pas, c'est une légende
Pour au moins deux raisons
-les banques, dès qu'elles acceptent des papiers de l'état, se refinancent immédiatement auprès de la BCT.Donc, pas de baisse des liquidités disponibles, si ces liquidités étaient limitées
-les banques commerciales peuvent créer quasi- infiniment de l'argent, cet assèchement des liquidités est une vue de l'esprit
Par contre, vu que prêter à l'état est de l'argent très facilement gagné par les banques, elles rechignent à prendre des risques et évitent aux maximum de de prêter aux opérateurs économiques, industriels,etc... Mais c'est un autre problème
Rationnel
Les observations sur le terrain contredisent votre hypothese
a posté le à 16:50
Les banques ont préféré prêter à l'?tat car les rendements étaient attractifs et le risque de défaut de paiement du gouvernement était perçu comme faible, par rapport au risque de prêt aux entreprises privées.
Les crédits accordés par les banques à l'?tat ont augmenté de 24,8 % en 2023, tandis que les crédits au secteur privé n'ont augmenté que de 2 %, soit le taux de croissance le plus faible pour les prêts au secteur privé depuis au moins deux décennies.
Les tentatives du gouvernement tunisien de gérer sa dette l'ont conduit à rationner les réserves de devises étrangères, ce qui a limité la capacité des entreprises privées à importer les matériaux nécessaires à la production. Ce qui a entraîné une baisse des revenus des entreprises et une marginalisation accrue du secteur privé.

Plus de détails dans cette excellente étude par Hamza Meddeb & al.: A Path Out of Tunisia's Economic Crisis.
Hassine
[Les banques ont préféré prêter à l'etat]
a posté le à 20:46
Vous y pensez sérieusement..!
Comme si ils sont libres
Rationnel
Objectivité
a posté le 19-11-2024 à 23:00
L'expression 'la déconfiture de l'économie' est exagérée.
KS n'a rien entrepris et ne peut rien faire pour relancer l'économie, qui demeure stagnante, le pays est dans une stagflation persistante. La capacité des banques tunisiennes est limitée, contrainte par des ratios restrictifs qui entravent toute dynamique économique. L'?tat n'investit pas, et le secteur privé est tout aussi immobile, car l'accès aux prêts est devenu complexe vu la demande étatique pressante.
Sans investissement public ou prive, d'où viendrait la croissance?
KS semble être prisonnier d'une campagne électorale permanente, où ses actions et discours visent uniquement à convaincre ses partisans historiques et les jeunes électeurs qui l'ont soutenu en 2019 mais qui l'ont depuis déserté. Il tente de faire croire qu'il améliore la situation, mais la réalité est tout autre : il ne réalisera rien, simplement parce qu'il ne dispose pas des moyens nécessaires à la réussite. La création d'emplois et la réalisation de projets impliquent inévitablement des investissements substantiels.
Les facteurs ayant le plus grand impact sur l'économie tunisienne échappent largement au contrôle national, car la Tunisie est un pays fortement dépendant des exportations et importations. Des décisions géopolitiques, comme une potentielle décision de Trump d'imposer des tarifs douaniers de 60% sur les importations, auraient des répercussions économiques massives. Un tel scénario affecterait négativement l'industrie européenne et, par ricochet, les sous-traitants tunisiens qui exportent vers l'Europe. Des tarifs aussi élevés inciteraient les investisseurs à se réorienter vers une production locale américaine, une tendance déjà observable dans des secteurs comme les panneaux solaires et les véhicules électriques.
La Chine, qui exporte plus de 600 milliards vers les '?tats-Unis, cherchera de nouveaux débouchés et pourrait réduire ses prix, impactant directement les produits fabriqués en Tunisie. Les pays ayant un important excédent commercial, comme l'Allemagne, souffriraient également, prolongeant potentiellement la récession économique.
Les sources de devises tunisiennes - le tourisme et les transferts d'immigrés - sont liées à la prospérité économique européenne.

Houda
Sincèrement
a posté le 19-11-2024 à 13:53
On ne retient rien des discours de carthage on parle de tout et de rien en même temps de charabia
abc123
Les abc de l economie
a posté le 19-11-2024 à 08:52
Peut être il faut lui apprendre que l'économie est un écosystème et une chaîne de valeur
le financier
je vous avez prevenu
a posté le 18-11-2024 à 23:32
Je vous avez prevenu sans loi de finance rectificative, le pays ressentira des penurie comme l année derniere jusqu a fevrier mars prochain .
Sinon concernant l article , il y a bien une mafia d escrocs mais cela prennent leur chance car l etat est faible dans son controle et dans les peines de prison et bien sur les fonctionnaires qui travaillent 8min par jours souhaitent gagner + quitte a vendre les bien du pays ou a le trahir pour d autre puissance.
Concernant l autre voleurs de tracteurs qui exportent vers les USA il paie pour son avarice et je vous rassure son numero 2 et ses employés peuvent le remplacer.
Tant que kS restera dans son dogme communiste le pays se detruira et se revoltera a terme .
Pas grave comme pour Mitterrand il appliquera le tournant liberal une fois les caisses vident de partout
Mahmoud
Si c'était Zammal
a posté le 18-11-2024 à 22:14
Zammal aurait déjà commencé à remettre le pays sur le bon chemin puisqu'il est un homme d'affaires qui a fait ses preuves. Mais on sait dans quelles conditions il a été écarté. Mais il y a une justice divine.
Alya
Le problème de cette chaîne est plus complexe
a posté le 18-11-2024 à 20:05
Les détaillants utilisent cette chaîne qui leur permet de ne pas payer la totalité de la somme et donc de fractionner leurs dépenses. Certains peuvent se permettre d acheter et d éviter les grossistes . Néanmoins, ils évite par peur des conséquences fiscales . Ils préfèrent donc s en detter
Chelbi
Il était une fois un charlatan
a posté le 18-11-2024 à 18:57
Je compare la Tunisie à un malade dont sa famille est tellement désespérée, après avoir tenté plusieurs chances avec les médecins, est prête à s'accrocher à n'importe quel espoir de remède. Il vient alors un charlatan sorti des ombres et des obscurités de la société qui criait au remède absolu et définitif. Conscient qu'il y aurait une menace des médecins et des scientifiques qui pourront contredire son charlatanisme, il mettait un plan de diabolisation de ces derniers aux yeux de la famille du malade. Ainsi, il garantira le contrôle absolu de la situation. Et il réussira! Alors la famille du malade n'est plus intéressée à soigner leur proche, mais à pourchasser tous ceux qui s'identifient comme médecins jusqu'à ce que le coin est vidé de ces praticiens. Il y en a ceux en prison, d'autres en exil, et beaucoup d'autres en cachette qui craignent les représailles du charlatan et de la famille. Notre charlatan, jouissant de son triomphe, abolira la médecine et ouvrira la porte grande ouverte à ses companions du charlatanisme.

Mais il lui reste un petit problème. Comment camoufler le fait qu'il est un charlatan et ne comprend rien dans la médecine? Facile criait son diable du subconscient, si jamais tes tentatives ne marchent pas, dites à la famille du malade qu'il y aurait des médecins qui ont comploté contre son remède et il paraît qu'ils sont encore capables d'infiltrer son laboratoire malgré le renfort de sécurité (et qui coûte à la famille du malade des centaines de millions de dinars par un).

'?a fait plus que trois ans qu'il essaye de guérir le malade, et à chaque fois il sort son excuse magique de complot pour hypnotiser la famille. Entre temps, sa bouffe, son hébergement au palais des rois, ses costumes, ses voyages, sa rémunération, etc. sont tous aux frais de la famille du malade. De temps à autre il fait des visites inopinées au malade et ramène des centaines de cameras pour dire qu'il est encore là et fait quelque chose. La pauvre famille, tellement hypnotisée, n'est plus capable de le voir sur son vrai visage et lui crie toujours « on vous aime parce que vous êtes propre pas comme les médecins ».

C'est ainsi que le problème est maintenant devenu double: guérir le malade et sa famille.
BOUSS KHOUK
DOMMAGE
a posté le 18-11-2024 à 18:02
toujours pas !! même pas un petit article sur l'affaire y . mimouni et les rongeurs piégés !! On pensait que bn serait au courant , mais bon Tant pis .
BOUSS. KHOUK
bn ! ALLEZ SOYEZ SYMPAS
a posté le 18-11-2024 à 16:59
SVP , essayez de nous faire un petit article sur l'affaire de y. mimouni et les positions prises par le juge d'instruction , il paraît que cette fois ci , il n ' y aura pas de voyages pour les fêtes de fin d'année pour pas de monde , possible juste HARICOTS BLANCS FARCIS === ALECH ELAHFA , CHEY MA IDOUM === .
Ibn Khaldoun
Bonjour le tunisois
a posté le 18-11-2024 à 16:47
Réflexions d'un tunisois comme les beys de Tunis qui n'ont jamais dépassé Hammae L'if...faites du terrain et écrivez vos éditoriale après... on ne fait pas du journalisme avec du jus de crâne
Mohamed Mabrouk
Politique economique
a posté le 18-11-2024 à 16:34
Ily a des instruments de politique economique. Mais il faut les manier avec intelligence, nuance et sans idéologie.
Exemple: les taxes douanières, le protectionnisme ou le libre-échangisme, la relance ou le freinage conjoncturel, les conditions de credit, d'épargne, la politique des retraites, les stratégies sectorielles et bien sur et surtout la politique du taux de change.
Tout ça n'est pas intelligible au tunisien moyen qui n'a pas eu la chance de vivre dans un environnement offrant un debat public economique de haut niveau comme dans les pays avancés.
Le tunisien moyen ne peut que se plaindre une fois que le mal d'une mauvaise politique se fera sentir. Mais là ce sera plus difficile de corriger. Car le compteur de la dette, lui, ne se trompe jamais.
Sam Laker
Pègre
a posté le 18-11-2024 à 16:19
Je cite :" Le chef de l'?tat et ses masses d'applaudisseurs peuvent, bien entendu, continuer à croire qu'il y a des antichambres, des lobbys, des spéculateurs, des bandes criminelles et de méchants loups-garous qui cachent les produits alimentaires, augmentent les prix et volent l'argent des Tunisiens pour leur empoisonner l'existence et s'enrichir sur leur dos, mais la vérité est légèrement plus simple.", ...

Pour information, on commence juste à entrevoir la nébuleuse Mafieuse qui domine une large proportion de l'économie Tunisienne, les exemples de Henchir Echaal et Enfidha ne sont que des exemples de la dévastation causée par la Cosa Nostra Tunisienne, je ne vais pas m'attarder la dessus, mais nier cet état de fait est grave et surtout non recommandable, tous les coupables, TOUS sans exception payeront cher, très cher meme, leurs méfaits envers les intérêts suprêmes de l'états, leurs mauvaise gestion est et sera sévèrement sanctionnée quelque soit leurs positions, rien n'excuse les dépassements, les traffics en tous genres et autres crimes, qui a brulé les tracteurs, propriété de l'état Tunisien, payé avec l'argent du contribuable, au lendemain de la visite du Chef de l'Etat à Echaal ?, c'est les hommes de mains des mafieux qu'on commence à identifier, le processus et long, mais vous n'êtes au bout de vos surprises, des égouts restent à déboucher'?' les Chemises Rouges sont encore nombreuses l'Ami, je vous le garanti, un peu de retenue et de respect pour le Symbole de l'état est souhaité ...