
La porte-parole du ministère de l’Intérieur, Fadhila Khelifi a affirmé que l’ancien porte-parole du ministère Mohamed Ali Aroui avait été traité de la même façon que les autres suspects. Il a assuré que le ministère de l'intérieur n'accordait pas de traitement de faveur et que la loi s'appliquait à tous et de la même façon.
S’exprimant durant une conférence de presse tenue à la date du 24 juin 2022, Fadhila Khelifi a indiqué que l’enquête menée par la direction régionale de la police judiciaire chargée des affaires criminelles sur ordre du ministère public près le tribunal de première instance Sousse 2 avait conduit au placement en garde à vue de neuf individus et à l’inclusion des noms de douze autres dans la liste des personnes recherchées.
Les neuf personnes interpellées font face à des accusations d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal. Six d’entre elles ont fait l’objet d’un mandat de dépôt, y compris Mohamed Ali Aroui, tandis que les trois autres ont été remises en liberté jusqu’à clôture de l’enquête.
L''affaire Instalingo impliquant une société de création de contenu portant ce nom avait vu le jour en septembre 2021. La société en question se présente comme étant une structure spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique. Le 1er mars 2022, le juge d’instruction a transféré le dossier de l'affaire au pôle judiciaire antiterroriste pour suspicion de crime ayant un caractère terroriste et blanchiment d’argent.
S.G
On y gagnerai en célérité dans la prononciation des jugements ainsi que dans l'attribution des droits.