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Faculté des Lettres de La Manouba : Annulation des examens du 1er semestre et suspension des cours
06/01/2016 | 22:40
2 min
Faculté des Lettres de La Manouba : Annulation des examens du 1er semestre et suspension des cours

 

Lors d’un conseil scientifique tenu aujourd’hui, mercredi 6 janvier2016, à la faculté des lettres, arts et humanités de La Manouba, il a été décidé d’annuler les examens du premier semestre. Businessnews a contacté Dr. Nabil Cherni professeur de l’université, pour plus de détails.

 

Concernant ce qui s’est passé aujourd’hui Dr. Nabil Cherni a révélé « des étudiants de l'UGET sont arrivés ce matin avec des chaines et des cadenas, ont fermé la principale porte de la faculté devant les étudiants qui sont arrivés ce matin pour les examens semestriels. Les étudiants de l'UGET ont bloqué les cours pendant 5 semaines, par des piquets de grève devant les portes du département jusqu'à mi-décembre. Beaucoup d'étudiants ont déserté la faculté à cause de l'atmosphère qui y régnait. A l'exception des mastères et de l'agrégation pour lesquels les cours ont continué plus ou moins. Leur réclamation: appliquer une circulaire du ministre qui invite les établissements, dans le cadre de l’allègement des examens, de réduire le nombre d'examens par modules et informer les étudiants des éléments qui feront l'objet d'examens écrits au lieu de procéder par tirage au sort. »

 

L’ensemble des enseignants a dénoncé ce qui s’est passé à la faculté et a refusé même de revisiter la décision. « Le conseil scientifique a refusé l'idée, puisqu'il s'agit de tirage au sort souvent entre deux matières, en proposant que pour les modules de 3 matières, comme la littérature (poésie, roman et théâtre), une matière sera évaluée dans le cadre du contrôle continu (DS) et ne sera pas incluse dans le tirage au sort. » a-t-il-souligné.

 

 « Après des pourparlers qui ont duré des semaines, les ugétiens n'ont pas cédé et réclament maintenant leur droit de décider également des questions pédagogiques et de l'évaluation position du conseil scientifique et de la majorité des enseignants. Cette méthode n'est que prétexte pour réduire le nombre de matières examinées, ce qui correspond aux souhaits de ceux qui n'assistent pas aux cours.  Aussi, cela encourage la fraude, puisqu'il s'agit d'une seule matière! Le résultat se manifeste dans la décision prise aujourd'hui: les examens semestriels sont annulés, et non reportés, c’est à dire, les étudiants ne passeront que la session de rattrapage. La faculté sera fermée pendant cette période, les cours reprendront après le 13 Janvier. » a-t-il-ajouté.

 

 E.B

06/01/2016 | 22:40
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Commentaires (9)

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takilas
| 07-01-2016 23:16
Indiscutablement nahdha la cause de cette débandade; et c'est des nullards qui n'ont aucun niveau d'enseignement et aucune volonté de progresser pour passer les examens. Donc, la meilleure formule c'est d'impliquer tout le monde.

italiana berbera
| 07-01-2016 14:39
Malheuresement ce sont pas les nhadhaouis( bien representés par l'UGTE) qui font de la garbuge cette fois ci, mais bien plus grave la gauche (UGET)!Sauf BN a confondus les noms.

HUMANITES ? ? vous dites....
| 07-01-2016 14:23
et ils ferment sur une MAJORITE SILENCIEUSE les portes du savoir....
ou est l ETAT qu on HUMILIE comme une serpilliere....ca sert pas a grand chose...

Fadi
| 07-01-2016 13:47
Ils et elles ont vite déguerpi, car c'est le lynchage à coup sûr, comme à Barbès.

el manchou
| 07-01-2016 11:26
A l'époque de Zaba, la police du campus les aurait dégagé en moins de 30 minutes et les meneurs emmenés à el Gorjani puis le tribunal et 5 ans à borj erroumi ... et après la révolution de la brouette ils se retrouveront ministres.

Abel Chater
| 07-01-2016 10:58
Toutes les autres universités de Tunisie jouissent de calme et de respect mutuel entre les étudiants, leurs Profs et leurs administrations, sauf à la Mannouba, où le Recteur trotte partout à l'étranger, pour cueillir des reconnaissances étrangères l'encourageant à semer la zizanie dans sa faculté. Comme quoi, il lutte contre les "islamistes", comme si ces "islamistes" n'étudient qu'à la Mannouba et nulle part ailleurs.
Il parle hautainement, comme si le Ministre de l'Enseignement supérieur était le portier de sa faculté.
Il ne se fait entendre de lui ni pour un succès scientifique, ni pour des améliorations universitaires. Il n'a appris qu'à hurler, qu'à chamailler, qu'à se bagarrer et qu'à saboter toute avance des études, jusqu'à annuler toute une année de la vie de milliers de ses étudiants avec toute cette facilité et avec toute cette banalité.
Il ne connaît la nage que dans les marécages et les terrains boueux.
Je ne comprends pas ce que le ministre de l'Enseignement supérieur attend pour licencier ce marchand de légumes et l'envoie travailler au marché de Bir El-Kassaâ.

bizertin
| 07-01-2016 10:23
la fac tunisienne vit encore en 1968 .J'ai fait mes études en France et en Suisse mais je n'ai jamais vu des étudiants clochards et voyous comme chez nous.La Fac est l'endroit des gens civilisés par excellence donc il faut virer ces voyous nahdouis et il faut réinstaller la police comme avant.
Bon courage Mr Khazdaghli

3ABROUD
| 07-01-2016 09:54
Monsieur Khazdaghli, doublement docteur et doublement doyen, est inapte à gérer la crise qu'il avait provoquée. Consciemment ou inconsciemment, il pousse au blocage de la situation. Ainsi, il participe à la création d'un creuset pour les étudiants subversifs, bradant les deniers publics.

Jilani
| 06-01-2016 23:28
A voir les visages des étudiants et surtout étudiantes. On est loin de la littérature, on voit plus des visages rétrogrades et terroristes. Est ce que ces personnes qui vont enseigner nos petits enfants. Je préfère la migration vers d'autres cieux.