
L'Institut national de la statistique (INS) a dévoilé, samedi 15 février 2025, ses premières estimations des comptes nationaux trimestriels pour le quatrième trimestre 2024.
Selon le communiqué de l’INS, les données des comptes nationaux trimestriels indiquent que le produit intérieur brut (PIB) en volume, ajusté des variations saisonnières, a enregistré une croissance annuelle de 2,4% au quatrième trimestre 2024.
Par rapport au troisième trimestre de la même année, le PIB en volume a progressé de 0,9%. Ainsi, l'économie tunisienne a enregistré une croissance de 1,4% sur l’ensemble de l’année 2024.
La demande intérieure a enregistré une augmentation notable de 7,1% en volume, ce qui a contribué positivement à la croissance globale à hauteur de 7,5%. Cependant, les échanges extérieurs ont eu un impact négatif sur cette croissance, réduisant le taux de 5%, en raison d'une légère baisse de 0,2% des exportations et d'une hausse de 9,7% des importations.
L'agriculture a été le principal moteur de la croissance, avec une valeur ajoutée en hausse de 12,1%, représentant une contribution de 0,97% à la croissance globale.
Dans le secteur industriel, la valeur ajoutée a progressé de 1,5%, soutenue par les industries agroalimentaires (+2,1%), chimiques (+8,1%) et mécaniques et électriques (+2,5%). Toutefois, le secteur énergie et mines a enregistré une baisse de 7,9 %, en raison d’un recul significatif de 16,9% du secteur pétrolier et gazier. Globalement, la valeur ajoutée industrielle a diminué de 0,9%, malgré une croissance de 2,5% dans le secteur du bâtiment et de la construction.
Le secteur des services a continué de croître positivement, avec une augmentation de 1,9%, soutenue par des performances solides dans les hôtels, restaurants et cafés (+5,7%), les transports (+5%) et les secteurs informatique et communication (+1,3%).
H.K
Je cite l'Article ci.-dessus: "L'agriculture a été le principal moteur de la croissance, avec une valeur ajoutée en hausse de 12,1%, représentant une contribution de 0,97% à la croissance globale"
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Oui, c'est juste. Par contre .d'après la page de l'Observatoire National de l'Agriculture (ONAGRI) le solde de nos exportations et importations (balance commerciale alimentaire) a enregistré en janvier 2025 un excédent de seulement 174 MD alors qu'il était à 469 MD au mois de Janvier 2024. --> en pourcentage: les exportations alimentaires ont subi une baisse de 10,5% alors que les importations ont vu une croissance de 38%
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Fazit: si on exporte moins d'huile d'olive (-15%), moins de dattes (-3%) et de produits de la pêche (-54%), il faudrait aussi limiter entre autres nos importations de sucre (+65%). --> certes, on ne peut pas limiter nos importations de céréales (+32,2%), par contre il faudrait renoncer à l'importation des bananes et manger des fruits locaux.
- De même d'après le rapport de notre Observatoire national de l'énergie et des mines, le solde de nos exportations et importations énergétiques (balance commerciale énergétique) a subi un déficit de plus de 10 milliards DTN --> un déficit de 8970 MDT en 2023 contre 10718 MDT en 2024
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nous importons beaucoup plus, exportons beaucoup moins et produisons (baisse de 13%) beaucoup moins. Alors que certains de nos hauts responsables proposent d'activer un décret présidentiel afin d'équilibrer more balance commerciale énergétique:))
La Tunisie socio-économique va mal, la faute est à qui? Réponse: La faute à l'actuel Carthage qui a aggravé notre situation non seulement socio-économique mais aussi politique, aux politiciens du temps de l'ex-troïka sans exception, à tous les pseudo-génies de nos différents gouvernements depuis l'indépendance (ils n'ont jamais calculé pour le long terme), à nos profs. Universitaires qui n'ont rien faits de grand pour la Tunisie à l'image de KS, à notre système bancaire oligarque, et en particulier à tous les Tunisiens sans exception'?'.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
L avant dernier de la classe est content d avoir trouvé un dernier de la classe