
Le PDG et fondateur de One to One for Research and Polling, Youssef Meddeb, a déclaré, jeudi 5 décembre 2024, sur Express FM, que la Tunisie compte environ 20 000 PME employant entre six et 199 salariés permanents. Parmi elles, 44 % sont implantées dans le Grand Tunis, 13 % dans le nord-est, 14 % à Sfax, 18 % dans le Sahel, et seulement 5 % dans les régions du nord, du centre-ouest et du sud.
Dans le cadre de l’étude intitulée « Perception du climat des affaires par les PME en Tunisie », menée par la Fondation Konrad Adenauer en partenariat avec le Centre des jeunes dirigeants (CJD) et l’Institut One to One, il ressort qu’en 2023, 30 % des PME ont investi dans la numérisation, 25 % dans leur parc automobile, et 23 % dans l’infrastructure. Par ailleurs, 57 % des entreprises sondées envisagent d’investir en 2025.
Sur le volet financier, le directeur général de l’Institut One to One a indiqué que 28 % des entreprises ont sollicité un financement bancaire, dont 42 % des demandes ont été approuvées, contre 38 % rejetées. Parallèlement, 18 % des entreprises ont eu recours au leasing, avec un taux d’approbation atteignant les deux tiers.
En matière de ressources humaines, 35 % des PME emploient entre six et neuf salariés, et 29 % entre dix et 19 salariés, ce qui signifie que 68 % des PME ont moins de 20 salariés. Quant aux secteurs d’activité, les industries se distinguent comme les principaux employeurs, regroupant les entreprises ayant plus de 100 salariés.
Youssef Meddeb a également souligné que 50 % des PME rencontrent des difficultés à recruter des profils qualifiés, notamment dans les secteurs des services et de l’industrie.
En outre, près de 71 % des PME font face à des problèmes de fidélisation des collaborateurs, ce qui révèle un besoin urgent de stratégies de gestion des ressources humaines adaptées. Parmi elles, 30 % affichent un taux de rotation inférieur à 5 %, 18 % ont un taux de rotation situé entre 5 % et 10 %, tandis que 21 % enregistrent un taux de rotation supérieur à 20 %. Ce dernier chiffre, particulièrement préoccupant pour les industriels, menace directement la pérennité des entreprises.
Selon les données publiées par le CJD, moins de 56 % des entreprises disposent de fiches de poste formalisées, mettant en lumière un déficit d’organisation interne susceptible de nuire à leur performance globale.
L’étude conclut sur l’importance cruciale de repenser les politiques RH pour attirer, former et fidéliser les talents, un levier stratégique essentiel pour garantir l’avenir et la compétitivité des PME tunisiennes.
M.B.Z
Non, les universités forment des novices, et normalement ce sont les entreprises qui fournissent les compétences professionnelles aux diplômés novices des universités. Ce sont les entreprises qui devraient transformer les novices en des professionnels.
Il faut arrêter cette histoire à la con que "certaines de nos entreprises ont du mal à recruter et que le problème d'inadéquation entre l'offre et la demande sur le marché de l'emploi persiste."
Exemple: le jour où j'ai programmé les robots dans le domaine de la Microchip Technology chez Siemens, je n'étais qu'un novice en ce domaine, mais on m'a donné une chance afin de faire de moi un professionnel. On m'a donné les livres (manuscrits) de programmation des robots, on m'a donné une connexion internet, et on m'a mis en face d'un robot que je devais le programmer en autodidacte. Mon seul bagage en ce temps là, c'était mon diplôme de mathématiques avec matière secondaire informatique à l'université de Munich. --> Bien que je n'avais aucune expérience / savoir en ce domaine, Siemens m'a accordé suffisamment de temps avant de faire une première démonstration de mes programmations informatiques du robot.
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Malheureusement, nos entrepreneurs refusent de faire travailler nos novices afin de faire d'eux des professionnels. Contrairement aux entreprises allemandes. Oui, les universités forment des novices et c'est le rôle des entreprises de transformer les novices en des professionnels...
De nos jours, c'est sur le web et sur Youtube que l'on peut acquérir des compétences professionnelles et ceci même sans études universitaires. Il faut seulement avoir des connaissances de base en mathématiques (niveau classe de terminale), savoir lire, écrire et maîtriser deux langues étrangères, en particulier l'anglais...
l'extrême rapidité des transformations causées / réalisées par l'innovation digitale modifie profondément les modèles économiques établis. Je cite en tant qu'exemple le Big data, la réalité virtuelle, machine learning, la robotique, intelligence artificielle, objets en réseau, médecine en réseau, blockchain, etc., etc., etc.
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Un nouveau monde est en train de naître, celui de l'informatique cognitive. Les effets du progrès technologique sur les modes de vie sont immenses et la Tunisie devrait trouver sa place dans ce nouveau monde digital en tant que chance afin de rattraper notre retard scientifique.
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Agilité, rapidité et interdépendance des actions à l'international sont les mots clés d'un nouveau espace d'action. La montée d'internet et l'essor rapide des transnationaux du web ont induit de nouveaux modèles économiques. --> On parle de destruction créatrice, --> sur les cendres d'une entreprise qui n'a pas survit le changement de paradigme pousse une autre.
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Il faudrait prendre la formation et la qualification continue du personnel (des employés) très au sérieux. En Allemagne, on parle de "Lebenslanges Lernen (LLL)": la formation continue tout au long de la vie'?' En effet, les compétences exigées aujourd'hui par les entreprises seront dépassées et remplacées par d'autres compétences en quelques années ou même mois.
Je vis en Allemagne et je profite intellectuellement et professionnellement du nouveau monde digital et d'Internet. Je trouve des sources d'inspiration pour tous mes problèmes scientifiques, informatiques, mathématiques (etc., etc., etc.) sur le web.
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le nouveau monde digital est une chance pour le tiers-monde afin de rattraper son retard scientifique. --> Tout est sur le web, il suffit de savoir lire correctement.
- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle a cru par naïveté en la liberté d'expression et elle est victime d'une faute de justice...
- Liberté pour Mr. Zammel. En effet il est victime d'une loi électorale qu'il faudrait optimiser --> a)En absence de Cour Suprême en Tunisie, on déforme injustement la loi électorale (amendement) à quelques jours du vote de l'élection présidentielle, b)par contre un emprisonnement de 35 ans de Mr. Zammel pour un pourcentage de quelques poussières des parrainages apparemment non justifiés --> Il y a une contradiction qui fait mal à mon intelligence: je vois un mauvais fonctionnement de notre justice.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est parce que ces dernières, après s'être assurées que le candidat à l'émigration a un niveau de connaissances suffisant, acceptent de le prendre en charge, lui apprennent ou améliorent la connaissance de la langue du pays d'accueil et finissent par le former pendant le temps qu'il faut pour qu'il s'adapte et que le travail qu'il doit accomplir soit conforme à leurs exigences professionnelles.
Quelles sont les entreprises tunisiennes qui, hormis la question de la langue (qu'ils devraient améliorer dans certains cas), forment leurs jeunes recrues selon ces critères ? Elles doivent se compter sur les doigts de la main, et encore, je compte large...
Ici, à part "débaucher" quelqu'un de chez la concurrence pour une poignée de dinars supplémentaires, profiter de ses connaissances et l'essorer jusqu'à ce qu'il devienne rentable, on ne sait rien faire d'autre.
Quand un technicien en informatique se prend pour un ingénieur, cela ne présagera rien de bon !....
Quand un mécanicien Bac +2 se prend pour un ingénieur ce sera la même chose...
Effectivement les entreprises ont du mal à recruter (pour se perfectionner et se poser pour l'avenir) des ingénieurs et/ou du personnel hautement qualifié !...
(1 CV sur 100 est susceptible d'être intéressant)
On n 'est pas en manque de postulants... c'est sûr. Mais je préfère du qualitatif au quanritatif. ..
Si la personne compétente est aussi bien rémunérée, elle restera au sein de l'entreprise...
Quant à certains DRH, ils n'ont même pas les niveaux des personnes qu'ils veulent employer.....
C'est le chat qui se mord la queue en tournant en rond pour certaines entreprises....
D'abord, est-ce que ces PME disposent de département RH?
Es-ce que les dirige
Depuis quand ces entreprises ont assuré un taux d'encadrement acceptable ?
D'ailleurs, d'après vous, pourquoi la productivité a été toujours faible ?
C'est la tradition de gestion à la Tunisienne .
,"" sebbegua w jerraye w ma tekilch chair "" dit le dicton soit "" Elle doit bien courir mais avec une mauvaise alimentation "" à la recherche des bénéfices par des moyens insuffisants .

