La porte-parole du mouvement des docteurs chômeurs, Manel Selmi a affimé, ce mercredi 24 mars 2021, lors de son intervention à la chaîne Attessia que les docteurs-chômeurs ont été agressés devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, soulignant que les unités sécuritaires ont fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser.
Manel Selmi a expliqué que les docteurs-chômeurs ont conclu un accord avec le chef du gouvernement et qu’il a été convenu de poursuivre les discussions pour le finaliser. « A notre grande surprise, la ministre de l’Enseignement supérieur a refusé de poursuivre le dialogue. Nous nous sommes rendus au siège du ministère pour protester pacifiquement mais ils ont fermé les portes. Depuis dix mois, nous tenons un sit-in au ministère. Aucun dégât n’a été enregistré. Aujourd’hui, l’agression des docteurs et l’utilisation de la force est une honte. Le gouvernement est revenu sur son accord ! », indique–t-elle indignée.
Le conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur, Fayçal Baklouti est, également, intervenu assurant que le gouvernement n’a pas renoncé à ses engagements et soulignant qu’un concours est ouvert pour recruter le nombre des docteurs fixé. « Le dialogue n’a pas été interrompu, mais nous n’avons pas répondu à certaines revendications. Nous n’acceptons pas des listes pré-établies et nous tenons au concours. Tout le monde doit avoir ses chances équitablement ».
S.H
Malheureusement, la solution (à court terme) est de les aider à partir ailleurs (pays du golfe, Europe, Amérique du Nord, ...) ... en tout cas pour ceux qui le souhaitent.
Ceci obligea l'état tunisien à s'endetter auprès des banques mondiales et du FMI piur parvenir à la régularisation de ces salaires fictifs offerts par nahdha à leurs votants par esprit donnant-donnant, soit recrutement contre vote pour nahdha ; cad une sorte d'esclavagisme.
Et puis, le règlement de ces salaires devrait donc se poursuivre et par voie de conséquence les prêts de la Tunisie devraient se poursuivre.
