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Entrée en bourse d'Unimed : Ridha Charfeddine ému aux larmes
25/03/2016 | 20:45
1 min
Entrée en bourse d'Unimed : Ridha Charfeddine ému aux larmes

Le président directeur général d’Unimed, Ridha Charfeddine, a été, ce vendredi 25 mars 2016, ému aux larmes, lors de la communication financière de l’entrée en Bourse de sa société sur le marché principal. En effet, cette introduction a coïncidé avec le décès de sa mère le weekend dernier.

 

Pour lui, Unimed est « [son] bébé » et représente le fruit d’un long parcours. « J’ai perdu beaucoup de temps, je ne me suis pas assez occupé des personnes que j’aime», a-t-il expliqué avec émotion soulignant que son seul réconfort fut de voir dans les yeux de sa mère, les derniers jours de sa vie, beaucoup de fierté et de satisfaction.

 

«Quand on meurt, on n’emmène rien avec nous, on ne laisse qu’un souvenir : moi je suis quelqu’un de bien et j’ai essayé de faire le bien. J’ai  toujours été transparent. L’argent, je m’en fous. Je n’ai pas de Yacht, je n’ai pas d’avion et ça ne me dit rien ! Je suis un constructeur et un bâtisseur, mon plaisir est de concrétiser des choses auxquelles je n’étais pas prédisposé. Je travaille 7/7, matin, midi et soir et je n’ai pas pris un jour de vacances depuis plus de 3ans», a-t-il dit en concluant : «Vous n’allez pas avoir de surprise avec moi, tout le monde travaille dans les mêmes conditions».

 

Ridha Charfeddine souligne qu'Unimed a toujours respecté ses engagements : «Nous sommes droits, clairs et tout ce qu’il y a de fidèle et de transparent. J’ai jamais trahi quelqu’un, menti à quelqu’un ou pris même un dinar de quelqu’un».

 

I.N


25/03/2016 | 20:45
1 min
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Commentaires (9)

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Lallouchi5
| 28-03-2016 21:19
Ridha Charfeddine est un mec en or, un exemple, il a travaillé dur pour arriver à ce stade. J'ai travaillée pendant 5ans a unimed, aujourd'hui, en lisant cet article j'ai les larmes aux yeux et je suis très contente et fière de mon ex-patron. Félicitations mr Ridha tu mérite . Continu comme ça .

Mouna
| 27-03-2016 14:59
https://www.youtube.com/watch?v=bqIxCtEveG8

Dr. Jamel Tazarki
| 27-03-2016 09:40
1ère partie
Je ne suis pas pharmacien ou médecin, mais je vais essayer de faire une analyse empirique (statistique) de l'industrie pharmaceutique en Tunisie, en tant que mathématicien.


Il est temps de revoir les statistiques publiées par le Conseil national de l'ordre des pharmaciens en Tunisie. Je donne quelques données statistiques:
- Jusqu'à la fin des années 80, principalement une industrie d'état (la Pharmacie Centrale de Tunisie) occupait le paysage industriel. Elle couvrait 5 à 6% des besoins de la Tunisie. Avec l'arrivée de Ben Ali au pouvoir, il y a eu une augmentation du nombre d'unités industrielles dans les domaines du médicament et des dispositifs médicaux (privatisation de l'industrie pharmaceutique).

Je conseille, entre autres, de lire le manuscrit de Mr. Dr. Lassaad Boujbel
http://www.unido.org/fileadmin/user_media/Services/PSD/Pharma/BOUJBEL-Addis-Pharma-4June2012.PDF

Nous observons, d'après les statistiques, que la couverture par la fabrication locale a connu un accroissement important entre les années 80 (6% en 1986) et l'année 2000 (46% en 2000), après cette date il y a eu une stagnation. On est toujours à 46% depuis l'an 2000.

Puis, je rappelle que la fabrication locale concerne en particulier des médicaments génériques dont le coût est relativement faible par rapport à ceux importés mais qui nous coûte aussi de la devise étrangère.

Evidemment, c'est extraordinaire que nous produisions 60% en nombre d'unités par notre propre fabrication locale, mais par contre en valeurs de dépenses budgétaires on est encore dépendant à 80% de l'importation des produits pharmaceutiques. .

Il est temps aujourd'hui de faire une analyse intelligente des publications statistiques afin de pouvoir évoluer l'industrie pharmaceutique en Tunisie et la faire sortir d'une stagnation permanente qui est à sa deuxième décennie.

Je donne quelques raisons de la stagnation de l'industrie pharmaceutique en Tunisie:
- L'entrée en vigueur des accords de TRIPS et la fin de la période de grâce en 2005 pour la Tunisie.
- La petite taille de notre marché national est un handicap pour l'innovation et la recherche pharmaceutique. Il est temps de faire un programme commun avec les pays magrébins et même au niveau africain
- L'organe exclusif d'importation (la Pharmacie Centrale de Tunisie) devrait plutôt acheter tunisien que français ou allemand en vue d'approvisionner nos hôpitaux.

Les accords de TRIPS ont arrêté l'évolution de notre industrie pharmaceutique. Je propose d'essayer de prolonger la période de grâce pour notre pays. Puis, il faut savoir faire le premier pas vers une production pharmaceutique à 100% tunisienne. On ne peut pas stagner au niveau de la reproduction, les grosses têtes ne manquent pas en Tunisie'

Je donne une liste de nos laboratoires pharmaceutiques qui pourraient donner un coup de pouce à l'industrie pharmaceutique en Tunisie: Act pharma s.a, Adhe-els, adwya, Afrimed, Alliance pharma, Berg life sciences, Bms-u p s a-tunsaid, Ceva s.a. tunisie, Dar-essaydali., Dorcas, fresenius-tunisie., Galpharma et Ibn al baytar

Jamel Tazarki

une très belle chanson:
https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0

Dr. Jamel Tazarki
| 27-03-2016 09:36
2éme partie
L'actualité nous montre les limites de la médecine conventionnelle sur la santé publique. Les scandales de certaines substances, en passant par des vaccins tueurs censés nous protéger, montrent les inconvénients de l'exercice de la médecine "scientifique". La progression de la résistance aux médicaments est en partie le résultat de leur mauvais usage, qui a rendu inutiles beaucoup d'antibiotiques et d'autres médicaments.

J'ai grandi dans un milieu, à Tazarka, où on ne connaissait que la médecine naturelle (alternative) qui a très souvent donné de très bons résultats que la médecine conventionnelle. Il est temps que la médecine traditionnelle reprenne sa place en Tunisie. Pendant des millénaires, les Nord-Africains ont été soignés par de médicaments à base de plantes transmises de génération en génération. Mon père cultivait sur notre plantation à Tazarka la plante échinacée que l'on utilisait contre la grippe. Je n'ai jamais été chez un médecin à cause d'une infection grippale. Mon père était un pragmatique, il a focalisé seulement sur l'aspect utilitaire et non pas scientifique des plantes. Il ne savait pas que l'échinacée augmente la production de globules blancs et de cellules saines, mais il savait de ses parents et ses grands-, grands-parents que l'échinacée aide le corps à se débarrasser des microbes et des virus.

De même, La valériane est utilisée depuis des millénaires pour ses propriétés sédatives et relaxantes. Elle est reconnue pour soulager la nervosité et l'anxiété et pour ses propriétés inductrices du sommeil. Elle soulage les douleurs musculaires, les névralgies et les spasmes et fait baisser la tension artérielle due au stress. Je conseille à tous les Tunisiens de boire un bon thé à forte dose de valériane tous les après-midis et tous les soirs.

J'informe tous les alcooliques qu'un bon thé de valériane pourrait avoir de meilleurs effets relaxants qu'une bouteille de vin ou de la bière (l'alcool n'a jamais été une solution') La valériane soigne le corps sans oublier l'esprit'

En Allemagne, je cultive sur mon balcon La valériane et l'échinacée, comme l'ont fait avant moi mes aïeux à Tazarka.

De même le vinaigre est efficace contre les poux (il faut faire attention aux yeux) et les mycoses, en particulier des pieds (après chaque baignade à la piscine publique, je rince mes pieds et mes orteils avec du vinaigre).

Il est temps d'améliorer l'accès aux médecines traditionnelles en modifiant l'assurance maladie, notamment lorsque les traitements alternatifs permettent d'économiser (de la devise étrangère) sur les soins de santé conventionnels.

Notre contexte économique nous oblige à limiter nos dépenses pour le système de santé. Nous ne pouvons pas nous permettre de consacrer 30% de notre budget pour l'importation ou la fabrication des produits médicaux, souvent inefficaces ou mal utilisés.

Nous ne pouvons pas nous permettre, ne serait-ce que pour des raisons monétaires, de négliger l'importance des médecines traditionnelles en matière de soins de santé. Mon père m'a raconté, qu'au temps de sa jeunesse les fractures, les accouchements, les morsures de serpents, la grippe, et beaucoup d'autres maladies étaient prises en charges par des praticiens traditionnels. L'Etat tunisien n'avait pas, n'a pas et n'aura pas la capacité de les prendre à 100% en charge. Et pourtant on vivait beaucoup mieux autrefois qu'aujourd'hui. A Tazarka, on utilisait des médecines traditionnelles pour tous nos soins de santé primaires.

Les ressources astronomiques consacrées aujourd'hui aux soins de santé en Tunisie ne garantissent pourtant pas un système viable et fonctionnel. La médecine traditionnelle est même mieux placée à prévenir les maladies, ce qui économise des sommes incalculables aux systèmes de santé conventionnels en Tunisie.

Je fais appel à Mr. Béji Caïd Essebsi d'encourager la culture des plantes médicinales afin de minimiser les dépenses pour le système de santé en Tunisie (en particulier les dépenses en devises étrangères). L'Etat tunisien est dans l'obligation de subventionner la culture des plantes médicinales comme le fait d'ailleurs le gouvernement allemand. Sans la valériane en différentes doses, le peuple allemand serait complètement frustré et hyperactive comme l'est actuellement une grande partie du peuple tunisien. En Allemagne, on consacre des milliers d'hectares pour la plantation de la valériane. Il y a tout un Potentiel économique de la production de plantes médicinales. La culture des plantes médicinales, est un secteur d'investissement à la fois rentable et durable.

@Mr. Béji Caïd Essebsi, je vous prie d'essayer un bon thé de valériane afin de vous persuader de ses bienfaits.

Jamel Tazarki

TMT
| 26-03-2016 20:14
Mr Charfeddine est le type de battant dns son domaine dont la Tunisie est fière de lui et de ses semblables Nous devons avoir respect pour lui en espérant voir plusieurs hommes d'affaires l'imiter bravo!
@3Abroud MrCharfeddine est président de l'Ess qui se porte très bien

3ABROUD
| 26-03-2016 17:12
"Je travaille 7/7, matin, midi et soir et je n'ai pas pris un jour de vacances depuis plus de 3 ans". Donc, il n'a pas de temps pour la présidence du CSS déjà en difficulté, ni pour servir les citoyens ! Il multiplie les responsabilités, comme s'il est irremplaçable ! Il doit se suffire à fabriquer des médich génériques pour la santé de tous, et ramasser du fric.

Riva
| 26-03-2016 15:24
juste une question, pourquoi vous êtes à l'ARP? et surtout vus êts toujours absent

Tunisienne
| 26-03-2016 08:08
Voilà quelqu'un de vrai qui parle vrai!
Ceux qui ont eu la chance de travailler avec Si Ridha reconnaissent là bien l'homme intègre et droit.
Comme ça fait du bien d'entendre un langage de coeur dans un milieu de finance où il n'y a ni coeur ni scrupules et souvent pas de morale malheureusement. Les séismes finciers que nous subissons encore très fort doivent être toujours dans nos esprits.
Allah Yarhamha votre maman Si Ridha.
Bon Courage et Bonne Chance!

sadok
| 25-03-2016 21:46
Programmée depuis un certain temps, l'introduction en bourse d'Unimed est finalement mal tombée avec le décès de sa mère. Le discours était plus pathétique que rationnel. Les financiers de tout bord apprécieront.