
Le mouvement Ennahdha a rendu public un communiqué, mardi 3 janvier 2023, pour soutenir les victimes « du pouvoir des directives », à la suite des poursuites judiciaires engagées contre un nombre de dirigeants du Front de Salut et des figures d'opposants à Kaïs Saïed, dont Ahmed Néjib Chebbi, Moncef Marzouki, Jaouher Ben Mbarek, Chaima Aissa, Ayachi Hammami…
Le mouvement Ennahdha condamne « un échange des rôles entre le pouvoir putschiste et l’un de ses bras politiques représentés par la présidente du PDL ». Il assure qu’il n’hésitera pas à poursuivre en justice tous ceux qui porteront atteinte aux militants pacifiques, afin de rétablir le processus démocratique dans le pays.
Le mouvement de Rached Ghannouchi salue la résistance des militants rejetant le processus d’affamement du peuple et de la répression des droits et des libertés qui cherche à imposer son pouvoir à travers un système sécuritaire répressif.
Ennahdha réitère son appel à la libération de son vice-président et ancien chef du gouvernement, Ali Laârayedh, « accusé à tort » dans l’affaire d’embrigadement et de l’expédition des jeunes vers les foyers de conflits, rappelant qu’il avait classé l’organisation Ansar Chariâa en tant qu’organisation terroriste alors qu’à l’époque cette décision avait été contestée par Kaïs Saïed estimant qu’elle n’avait aucun fondement juridique et qu’il s’agissait d’une position politique.
S.H
Milla BHAMA!
Monsieur Yousfi donne des éléments factuels, éclaire des pages d'ombre sur l'arrière-cour des décisions, des coups, des tractations, des influences diverses.
Il relate les circonstances du coup de mars 2016 à Ben Guerdene qui fit bien des morts dans les rangs de l'armée lors d'une tentative de mise en place d'un pseudo-califat...
Je tacherai de me procurer ce livre.
BN honorerait sa fonction informationnelle et son statut de journal démocrate, libre en faisant une lecture de ce livre.
Surtout sa promotion.
Parce que Ennahdha qui nous joue les victimes et invoque la démocratie et les institutions ne respecte rien de cela.
On doit dire que sa complicité dans la terreur n'est plus à démontrer. Ben Guerdene, les assassinats politiques, la terreur sous diverses formes....
Voilà pourquoi on ne peut tenir langue avec ces gens que sous condition que la justice arbitre dans les conflits.
Conflits sur les faits, sur le réel, sur les choix, sur la vision.
Conflit létal, conflit intellectuel, conflit anthropologique.
Conflit d'interprétation.
La justice n'a pas en charge tous ces conflits.
Elle a la responsabilité d'arbitrer sur les faits conformément aux lois et procédures.
Nul projet politique, nulle avancée, et par conséquent nulle perspective de débat ou de dialogue ne peuvent voir le jour sans mise à jour de tous ces différents.
Leur mise au jour passe par une information sérieuse, respectueuse du lecteur et citoyen.
Cela installerait le débat au niveau de l'humain, à sa hauteur et nous épargnera tous les discours d'habillage fort loin des réalités avec quoi et dans quoi se débattent les gens.
Les faits, rien que les faits.
Mais, tous les faits.
Et tous les impliqués.