Une lecture attentive de tous les articles, les appels à libérer, les dénonciations sans partage du pouvoir, de la dictature, et je passe sur les qualificatifs infamants de qui ne partage pas cette conviction, on peut noter :
- Des faits avancés contre tel ou tel,
- La mise en cause d'autres dans une opération de "solidarité" vite muée en initiative proclamée ouvertement de défaire le pouvoir en déclarant "former un gouvernement provisoire",
- la mise en cause de certains dans l'affaire de l'officine Intalingo, du même acabit,
- La mise en cause de certains, si ce sont les mêmes, dans des appels à l'Etranger, organisations de conférences de presse ou meeting à Paris et ailleurs,
- Les collusions avec des lobby en vue de contraindre le pouvoir à se plier aux choix dictés depuis l'étranger,
- la mise en cause de certains, les mêmes et leurs suiveurs, dans le noyautage des appareils d'Etat et le sabotage....
- Les responsabilités directes et indirectes dans des assassinats et des opérations terroristes.
Les menaces brandies étant un des éléments.
Tout cela et j'en oublie, au-delà de ce que j'ignore.
Si l'on cobsydere les choses avec le minimum de sérieux, il apparaît étrange qu'on perdure dans un narratif à sens unique, accusateur et infamant mettant en cause "le régime" et la personne du Président de la république.
En fin, si les fameux prisonniers étaient de pauvres gens sans moyens ni assistances, on pourrait se rendre à cette thèse.
Il s'agit de gens, pour la plupart, issus des rangs de la mouvance islamiste ayant constitué des fortunes par la rapine et dont les moyens ont permis le ralliement de certaine frange de la bourgeoisie ayant partie liée autour de la volonté de tenir le pouvoir ou de le reconquérir.
Ils ont pléthore d'avocats et de soutiens, y compris de l'étranger, et leurs réseaux restent actifs en interne.
Le cas de monsieur Bettaieb en relevé.
En revanche, Abir Moussi me paraît maltraitée dans son cas, et de fait honnie et poursuivie hier comme aujourd'hui par les deux camps, celui du pouvoir en même temps que celui des islamistes et leurs suiveurs.
Tout le tintamarre fait autour de certains prévenus est excessif, partisan et infondé.
L'esprit citoyen commande de ne pas céder devant les crimes des uns si l'on veut rester crédible dans son combat contre Kais Saied.
Car, il s'agit bel et bien d'un combat et non d'information.
Les écrits des uns et des autres le démontrent.
Cela est si évident que toute personne ne se rangeant pas à cette option est décrite sous les traits les plus insultants, et place large est faite aux insanités et niaiseries qui confortent cette ineptie.
C'est pourquoi je n'adhère pas à cette campagne.