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Éducation – Bouzid Nsiri dénonce un chantage exercé par les syndicats
09/11/2022 | 11:17
2 min
Éducation – Bouzid Nsiri dénonce un chantage exercé par les syndicats


Le directeur de la planification et des études au ministère de l'Éducation, Bouzid Nsiri, est revenu, mercredi 9 novembre 2022, sur le boycott de la rentrée scolaire par des enseignants suppléants et contractuels sur fond de litige entre le ministère de l’Éducation et les parties sociales. 

 

Intervenant sur Shems FM, il a affirmé que la Fédération de l’enseignement de base n’avait pas été réceptive aux propositions du ministère de l’Éducation dénonçant un chantage exercé par les parties sociales. 

Les enseignants suppléants et contractuels boycottent la rentrée scolaire et revendiquent la régularisation de leur situation. Les promotions de 2018, 2019, 2020 et 2021 et dont le nombre s’élève à plus de 14.000 exigent, en effet, la titularisation. De ce fait, des milliers d’écoliers sont, aujourd’hui, privés de leur droit à l’éducation.  

 

Bouzid Nsiri a condamné la démarche des parties sociales durant la dernière session de négociations assurant que le syndicat a présenté un nouvel ensemble de revendications impossibles à appliquer. 

Mardi, le département a appelé les enseignants à rejoindre leurs postes expliquant, dans un communiqué, les différentes propositions soumises aux parties sociales pour mettre fin au bras de fer entre les syndicats et le ministère. 

Le ministère de l’Éducation a, entre autres, proposé une formule de contrats en faveur des suppléants concernés par la régularisation (promotion de 2022) basée sur l’article 108 de la loi régissant la fonction publique, et ce, pour une durée maximale de trois ans. Après l’écoulement de cette période, les personnes concernées seront intégrées avec le grade d’enseignant d’école stagiaire. Ces contrats incluent tous les droits et garanties des instituteurs de l’enseignement primaire. En vertu de ces contrats, les concernés percevront un salaire net de 1340 dinars ainsi que les primes.

Pour les titulaires d’une licence appliquée en éducation et enseignement (promotion 2022), il a proposé des contrats d’une durée d’une année pour ensuite être recrutés avec le grade d’enseignant d’école stagiaire, comme pour les diplômés des sessions précédentes.

Les vacataires devraient, eux, attendre la publication, vers la fin du mois de novembre, d’un projet de décret pour leur recrutement. 

 

N.J. 

09/11/2022 | 11:17
2 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Comme beaucoup de gens, M. Nsiri n'a pas les yeux en face des trous !
a posté le 11-11-2022 à 15:20
Car il N'Y A PAS DE LITIGE de litige entre le ministère de l'?ducation et les parties sociales. Ca peut vous paraître une énorme contre-vérité, mais analysez un peu plus profondément les données de ce litige qui continue à maintenie près d'un million de gosses tunisiens à la rue, au lieu de les envoyer sur les bancs d'école ! C'est pourtant bien simple : il n'y a pas de fric dans les caisses de l'Etat, et le FMI ne veut plus lâcher les sous que nos gouvernants ne font rien pour réunir, c'est aussi simple que ça, et nulle rhétorique ne pourra dmentir ces données... Aussi devriez-vous faire amende honorable, et pointer votre index accusateur, ni sur le ministre, ni sur les parties sociales... ni même sur le FMI, qui en a marre de prêter à risque, mais sur les autres structures financières de l'Etat, qui ne peuvent plus financer quoi que ce soit....
La solution
est simple..
a posté le 09-11-2022 à 16:46
La solution est simple : Il faut geler les activités syndicales en Tunisie pendant quelques années. Sans les syndicats et leur banditisme, la Tunisie irait beaucoup mieux...!!!!!
souilem
Gouvernement faible à la poubelle
a posté le 09-11-2022 à 12:21
Pour écouter et s'informer sur les propositions des internautes, il y a lieu de rappeler encore que le dépouillement des remarques du réseau ici est très important, il va falloir avoir l'intelligence de dépouiller ces commentaires, les analyser, les traiter et rectifier en conséquence le tir. Pour ce qui concerne des enseignants suppléants et contractuels en grève, le gouvernement doit agir en appliquant la loi à ces grévistes sachant que l'intérêt national demeure avant l'intérêt individuel, quiet à faire appel à d'autres enseignants en chômage qui cherchent du travail. La situation ne doit pas rester sans réponse sévère car les élèves sont victimes de ces voyous. Le syndicat des enseignants ne fait que provoquer ces enseignants, il doit être jugé sur ses pratiques méchantes détruisant la qualité de l'enseignement en prenant en otage des élèves innocents.