Elle s’appelle "Béatrice Marzouki". Elle est médecin dans un hôpital en Ile de France (dans le 94). En Tunisie on ne la connaît que trop peu et pourtant elle s’est illustrée dans le cadre de dossiers en relation avec les droits de l’Homme. C’est elle en effet qui aurait fait pression sur son époux Moncef Marzouki, président de la République, afin qu’il accorde la grâce tant réclamée à Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion en Tunisie postrévolutionnaire. C’est aussi elle qui a insisté pour qu’il voie d’un autre œil les dossiers des anciens ministres de Ben Ali emprisonnés depuis la révolution. Jabeur Mejri a été libéré récemment et les Ben Dhia, Hamada, Grira, Korbi et d’autres ont été, depuis peu, soit libérés soit acquittés dans le cadre des procès les visant.

L’"épouse Marzouki" y serait pour quelque chose, selon ceux qui connaissent le couple présidentiel et qui le confient à Business News. Les filles du président aussi, paraît-il. Un nouveau profil de première dame qu’est Béatrice Marzouki, venant en Tunisie un weekend sur deux, et continuant à mener un rythme de vie sans protocole en France, pays où elle a connu le Moncef Marzouki, militant et opposant.

Notons que "l’épouse du président Moncef Marzouki", n’a fait, jusque-là, que quelques apparitions officielles très discrètes.