Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, est revenu, dans la soirée de mercredi 30 décembre 2020, sur sa rencontre avec le président de la République Kaïs Saïed.
Le locataire de Carthage a, rappelons-le, a approuvé l’initiative de la Centrale syndicale donnant ainsi son feu vert pour engager le dialogue national.
Dans une intervention téléphonique sur la chaîne Attassia, Noureddine Taboubi a précisé que ce dialogue visait uniquement à rectifier le tir et répondre aux objectifs de la révolution de 2011 et en aucun cas à changer de gouvernement.
Rappelant que les modalités du dialogue seraient fixées ultérieurement lors d’une prochaine réunion de travail, il a noté que cette initiative devrait réunir en plus de la Centrale syndicale et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), des factions politiques, des composantes et de la société civile et des compétences de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
« Nous avons besoin d’espoir, d’optimisme (…) Nous avons tout, mais ces circonstances exceptionnelles nécessitent des compétences aux personnalités fortes (…) Pour que nous puissions vivre dans ce pays, il nous faut imposer l’Etat de droit, il faut que chacun soit conscient de ses droits et de ses devoirs », a-t-il affirmé.
N.J.
