Le ministre du Commerce, Omar El Béhi, a été présent, ce soir du mardi 24 octobre 2017, sur le plateau 24/7 de Myriam Belkadhi, où il est notamment revenu sur la polémique déclenchée par les propos du ministre de l'Agriculture Samir Taïeb. Le ministre du Commerce a indiqué que « ces propos ont été mal interprétés. Il voulait, juste, dire que la consommation locale des Tunisiens en huile était nettement inférieure au volume des exportations ».
Samir Taïeb avait déclaré ce matin sur la Radio Culturelle que «le peuple tunisien ne cuisine pas avec l’huile d’olive, car sa culture culinaire n’est pas trop basée sur huile d’olive mais sur d’autres huiles, malgré l’ancienneté de la tradition de l’olivier en Tunisie».
Le ministre du Commerce est aussi revenu sur les critiques visant le PLF 2018, estimant qu’il ne faut pas, juste, s’arrêter à la version de 2018. « Nous devons avoir une vision plus globale. Le modèle de développement et la stratégie mis en place par le gouvernement s’étalent sur plusieurs années et nous ne pouvons percevoir les résultats avant 3 ans d’exercice », a-t-il souligné.
Commentant la position de l’UTICA par rapport à la LF, notamment à la suite de la menace de retrait de l’Accord de Carthage formulée par Wided Bouchamaoui, M. El Béhi a assuré que la centrale patronale est un partenaire du gouvernement et que certaines de ses recommandations ont été prises en considération. « Nous comprenons la position de l’UTICA, elle est en train de jouer son rôle. Elle a le droit de faire pression pour protéger ses intérêts », a-t-il dit.
Par ailleurs, le ministre s’est penché sur le déficit de la balance commerciale avec la Turquie, affirmant que « la solution consiste en l’augmentation du volume des exportations. Cependant, si cette démarche ne montre pas son efficacité, nous serons contraints à réduire les importations. Toutefois, les critiques récurrentes concernant ce sujet sont exagérées à mon sens, et ce, pour des considérations politiques ».
Commentaires (9)
Commenter@ Blu| 25-10-2017 10:13
Il pourrait dire aussi: "propos sortis de leurs contextes" comme d'habitude.
Solidarité gouvernementale
musique
achouria zit + 1 orange par famille / an suffisent
comme d'habitude
A bon entendeur
Bravo M. El Béhi , nous avons la conprenette oxydée...
1- M. Taïeb a dit " «le peuple tunisien ne cuisine pas avec l'huile d'olive, car sa culture culinaire n'est pas trop basée sur l'huile d'olive mais sur d'autres huiles, malgré l'ancienneté de la tradition de l'olivier en Tunisie». Effectivement, c'est une phrase ambiguë, pas claire, ouverte à plusieurs interprétations, parfois contradictoires. Or il n'y a que les ignorants et les analphabètes qui tombent dans le panneau et délirent avec leurs diffamations. D'où:
2- M. Elbéhi, ministre, donc au summum de l'instruction, donne la bonne interprétation des propos de Taïeb, et qui est la suivante : " Il ( Samir Taïeb)voulait juste dire que la consommation locale des Tunisiens en huile( d'olive? de zébu? de coude?) était nettement inférieure au volume des exportations ».( sic ) Alors vous voyez bien que le vrai sens des propos de Taïeb, clarifié par Elbéhi, a été perverti par les pêcheurs en eau trouble, les spécialiste de la mauvaise foi, qui ont opté pour la diffamation de l'huile d'olive, de la cuisine tunisienne et des Tunisiens et ce, il est vrai, en partie à travers l'ambiguïté de la phrase de Taïeb. D'ailleurs, pour s'en convaincre, il suffit d'écouter attentivement Taïeb parler en arabe, dans la vidéo à la fin de l'article. C'est clair comme de l'eau de boudin...
Enfin, on est tenté de féliciter encore une fois la perspicacité et l'intelligence de M. Elbéhi, lequel ne tient qu'à la vérité et à l'objectivité objective ( poil aux olives)... S'il continue à "objectiver", à moudre et pressuriser le commerce tunisien comme il clarifie haut la main les discours mal compris et mal interprétés d'un autre ministre, soyons assurés que le pays va sortir glorieusement de sa crise économique et sociale dans un an au plus tard (poil aux cafards!)...