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une opportunité de découvrir lâEUR(TM)immense marché algérien pour la mobilisation de lâEUR(TM)eau
11/04/2008 | 1
min
une opportunité de découvrir lâEUR(TM)immense marché algérien pour la mobilisation de lâEUR(TM)eau
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POLLUTEC, salon international des équipements, technologies et services de l’environnement, a toujours consacré une attention particulière à la ressource EAU.
C’est donc tout naturellement qu’en 2005, face aux énormes besoins de l’Algérie, il a créé en partenariat avec les autorités algériennes POLLUTEC SIEE Alger, salon international des équipements et services de l’eau, dont la 4ème édition aura lieu du 19 au 22 Mai 2008 à Alger au Centre d’exposition SAFEX Les Pins Maritimes.
Montée en puissance de ce salon passant de 200 exposants en 2005, à plus de 270 en 2008, de 20 nationalités - dont 58 % de sociétés internationales et 42 % de sociétés algériennes présentant des équipements, services et solutions technologiques pour le traitement la distribution de l’eau - pour 4 000 visiteurs professionnels attendus.
D’où l’élargissement de son audience aux pays maghrébins, méditerranéens et africains, susceptibles d’être intéressés par une offre internationale apte à répondre à leurs besoins, mais aussi par l’immense marché algérien de l’eau, riche en opportunités de partenariat. Qu’on en juge :

Une conjoncture économique très favorable
Tous les indicateurs économiques continuent de faire de l’Algérie un marché porteur pour les investisseurs privés : inflation maîtrisée, taux de croissance en progression constante, politique de désendettement, ouverture aux partenariats avec le secteur privé, etc.

Des investissements massifs dans les infrastructures hydrauliques
L’Algérie poursuit aussi une politique budgétaire de très grande envergure qui donne la priorité aux infrastructures ; ainsi le secteur des Ressources en Eau mobilise un volume de 1422.4 milliards de dinars (évaluation du secteur qui a porté, selon la presse, sur l’examen de l’état de mise en œuvre du programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009, la situation d’ensemble du secteur de l’hydraulique ainsi que le détail du programme de développement). Le pays « s’apprête à entrer dans une phase de sécurité hydrique », a déclaré en février dernier, Monsieur le ministre des Ressources en eau, lors du Forum de l’ENTV.

En production et distribution d’eau potable
- la réalisation d’une série de 13 stations de dessalement d’eau de mer à travers le littoral
Algérien pour une capacité globale de 2,3 millions de m3/jour. Objectif qui devrait être atteint pour 2011, et le premier million de m3/jour d’eau dessalée avant fin 2009. A noter que la plus grande station de dessalement d’eau de mer d'Afrique (station d’El Hamma sur la baie d’Alger) d'une capacité de 200.000 mètres cubes par jour vient d’être inaugurée, et que le marché du projet de réalisation de la station de dessalement de Megtaâ (Oran) considérée comme le projet de dessalement “le plus important au monde” sur le plan du volume de production (500 000 m3) vient tout juste d’être attribué.
- l’aménagement en aval des stations de dessalement d’eau de mer ;
- la réalisation de stations de déminéralisation ;
- la réalisation de 10 grandes adductions d’eau ;
- la réhabilitation des réseaux d’AEP de 18 villes parmi lesquelles celle de Oran ;
- la réalisation de 1 150 forages et la construction de 230 réservoirs et châteaux d’eau.

En mobilisation de la ressource
- la réalisation en cours de 13 nouveaux barrages (les grands ouvrages de Beni Haroun, Taksebt et Koudiat Asserdoun sont actuellement mis en service) ;
- la réalisation de 8 grands ouvrages de transfert dont le lancement des systèmes M.A.O
(Mostaganem-Arzew-Oran) et le transfert des eaux souterraines d’Aïn Salah vers Tamanrasset, la capitale du Hoggar, qui inclut la construction de 740 km de double conduite. Ce mégaprojet d’un milliard de dollars sera présenté à la prochaine exposition internationale de Saragosse (Espagne). Mais aussi le projet de transfert des eaux souterraines des régions du nord du Sahara (Laghouat, El- Goléa, Aïn-Safra...) vers les Hauts- Plateaux dont le lancement est prévu à partir de 2009) ;
- et la réalisation de 350 retenues collinaires.

En assainissement
- réhabilitation de 11 stations d’épuration et la réalisation de 28 nouvelles stations ;
- réhabilitation de 20 stations de traitement et d’épuration
- construction de 50 stations de lagunage
- assainissement du groupement urbain d’Oran
- assainissement du grand Alger
- assainissement et lutte contre la remontée des eaux dans les vallées d’El Oued et de Ouargla
- travaux d’assainissement et de protection contre les inondations dans la vallée du M’Zab.

Autres priorités: irrigation et traitement des pollutions industrielles
L’irrigation figure également parmi les priorités nationales. En effet, sur 8 666 715 hectares de surface agricole utile, seuls 420 000 hectares sont irrigués. Le pays est confronté à la nécessité d’accroître ses périmètres d’irrigation pour développer l’agriculture malgré des ressources limitées. La réalisation de 6 nouveaux périmètres d’irrigation constitue à cet égard un autre élément important du programme. Mais aussi :

- l’aménagement en irrigué des Hautes Plaines Sétifiennes ;
- les travaux de réaménagement et d’extension du périmètre d’irrigation de la Mina, du Moyen
Cheliff, de Zit Emba ;
- les travaux de réaménagement des palmeraies de la vallée de l’oued R’hir ;
- l’équipement du périmètre d’irrigation du Bas Cheliff ;
- les travaux de curage dans certains oueds ;
- les travaux d’assainissement et de protection contre les crues du périmètre d’El Tarf ;
- les travaux de réalisation d’infrastructures complémentaires ;
- le programme de retenues collinaires (51 retenues collinaires réparties à travers 20 wilayas) ;

L’Algérie veut également recycler 600 millions de m3 d’eaux usées annuellement à l’horizon 2010, des eaux usées, qui une fois traitées seront destinées à l’irrigation.
Enfin, face à un volume des rejets industriels non traités ou partiellement traités estimé à 200 millions de m3 par an, les autorités algériennes ont également décidé d’inclure le traitement des pollutions industrielles dans leur programme d’investissements.


POLLUTEC SIEE, un salon d’offres et d’opportunités

De réelles perspectives de marché s’offrent donc aux opérateurs étrangers notamment tunisiens qui, à l’instar d’autres secteurs, peuvent renforcer leur présence en Algérie dans ce vaste domaine de l’eau.
Mais POLLUTEC SIEE c’est aussi une l’occasion de découvrir une offre internationale capable de répondre à leurs propres besoins en équipements, conseils et solutions.
11/04/2008 | 1
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