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Hichem Fourati livre des détails sur l’accident de Amdoun
18/12/2019 | 11:53
2 min
Hichem Fourati livre des détails sur l’accident de Amdoun

 

Le ministre de l'Intérieur, Hichem Fourati, a été auditionné ce mercredi 18 décembre 2019, à l’ARP, concernant le tragique accident qui a eu lieu le 1er décembre à Amdoun et fait plusieurs victimes.

Le ministre de l’Intérieur a ainsi annoncé le décès, hier, d’un autre blessé de l’accident, portant le nombre de victimes à 30.

 

« Le bus qui transportait 46 personnes parties de Tunis pour excursion à Aïn Drahem a dérapé sur la route nationale 11 menant de Amdoun à Aïn Drahem et a heurté la glissière avant de tomber dans le ravin. 22 personnes sont décédées sur le coup. Le bus porte le numéro de série 90 et il a été mis en circulation en 1997. Il appartenait à une agence de voyages privée. Les services de la protection civile de Tabarka ont été contactés à 11h43 et ceux de Béja à 11h44. Les secours sont arrivés sur les lieux de l’accident à 12h02 et tous les moyens ont été déployés pour transporter les victimes et les blessés vers les hôpitaux », a affirmé le ministre.

 

« 24 corps ont été transférés à l’hôpital Charles Nicolle et 17 blessés ont été transférés vers sept hôpitaux de la capitale. A 20h le nombre de victimes a été porté à 26. 22 d’entre elles ont été identifiées grâce à leur empreintes digitales, 4 autres n’ont pas pu être identifiées car elles n’avaient pas de papier d’identité et ont dû être identifiées par leurs familles en plus d’une correspondance ADN effectuée par les services d’identification de la police scientifique. A 4h30 les dépouilles ont été remises à leurs familles », a ajouté Hichem Fourati.

 

Le ministre de l’Intérieur a souligné que les papiers du bus étaient en règle même si les investigations ont déterminé que les roues du bus n’étaient plus en état de rouler tant les pneus étaient usés. « Seule la roue devant gauche était apte à rouler et encore pas sur de longues distances, les autres pneus étaient totalement usés. Les patins aussi étaient usés. Un agent de la Garde nationale qui roulait derrière le bus a affirmé que la vitesse de ce dernier était d’à peu près 70km/h et que soudainement il a heurté la glissière puis dérapé pour finir au fond du ravin. La police scientifique a aussi livré un rapport détaillé sur les circonstances de l’accident à la justice. Sept blessés ont livré leur témoignage, assurant que le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule car les freins ne fonctionnaient plus », a-t-il précisé.

 

 

M.B.Z


 

 

18/12/2019 | 11:53
2 min
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Commentaires (7)

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Wednesday
| 18-12-2019 15:50
Qu'est ce qu'il a apporté de nouveau? il a presque relaté les faits, c'est quoi cette déclaration?

MFH
| 18-12-2019 14:39
30 morts, 8 blesses, un accident presque banal, classé en archive par l'Administration. C'est tout. Rien sur la signalisation, l'etat de la chaussée, la déviation, la limite de vitesse, la validité du moyen de transport ....Un Ministre d'Importance venu en personne à lARP pour debiter ces quelques lignes devant 200 deputés pendant une heure au moins. Bilan : autant dheures que le nombre de deputés de perdues soit 200 heures, presque 15 ou 18 jours de salaires dun deputé. Sans compter le travail des enqueteurs qu'on devrait estimer dand la meme proportion. Une fortune jetée par la fenêtre sans qu'on en tire la moindre conclusion. Voilà comment ca travaille ces gens là.


adel
| 18-12-2019 14:18
Un pilote d'avion refusera de décoller en cas de problème technique de son appareil.
Un conducteur de véhicule routier devrait faire de même (c'est le code de la route) et s'il travaille pour un tiers, il devrait être permis de faire de même.
Bien sûr, c'est trop demander dans un monde ou l'avidité du gain prime la sécurité.
Rest aussi le problème des condition de nos infrastructures. C'est une autre responsabilité qui ne dégage pas celles du conducteur et de son employeur.

Monastir
| 18-12-2019 13:39
Ce pseudo ministre aurait mieux fait de monter du doigt les polices de la route qui ferment les yeux sur des poubelles roulantes, sur les innombrables infractions au code de la route ect ect. Les criminels de la route sont impunis pour quelques dinars glisser dans la poche des forces de l'ordre, voilà où mène cette merdolution de racailles. Des abrutis derrière les volants et d'autres abrutis ne faisant le travail pour lequel ils sont largement payer depuis 2011. Les mentalités zarabes dans ce qu'elles font de mieux, rien de bon !

**********
| 18-12-2019 13:33
Ils jouent avec la vie des gens, un bus usé et un jeune conducteur pour affronter la montagne, bien voyons or qu'il faudrait des véhicules en bon état et un chauffeur chevronné, avec quelques années d'expérience en conduite et une bonne connaissance de la route.
Quelle perte hélas !!!

Ali
| 18-12-2019 12:37
Les ministres de l'intérieur et du transport doivent avoir honte suite à ce drame ( dans un pays qui se respecte, ils seraient jugés).
Le manque de contrôle routier ( la police et la garde nationale ont le pouvoir de contrôler les véhicules et s'il le faut leur annuler la visite technique , d'ailleurs beaucoup de véhicules délabrés circulent sur nos routes et personne ne réagit).
De plus, on se demande comment un véhicule dans cet état à pu avoir un contrôle technique valable.

aldo
| 18-12-2019 12:19
ikibb saadou , les medias ont donnés plus de détails !! AH AH AH , finkoum ya aoueled eddakhlia esshah === jaboulna de la pate a modeler .. knannou ou khouh ..