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L’Ites critique la BCT et le gouvernement
18/07/2018 | 10:06
1 min
L’Ites critique la BCT et le gouvernement

Dans sa note de conjoncture du mois de juin 2018, l’Institut tunisien d’études stratégiques (Ites) ne semble pas être en phase avec l’analyse de la Banque centrale de Tunisie (BCT) en matière de lutte contre l’inflation. En effet, l’Ites estime que « la politique monétaire [de la Banque centrale] apparaît inefficace pour contenir l’inflation même si on a enregistré une stabilisation depuis le mois d’avril ».

Dans sa note de conjoncture, l’Ites ajoute d’ailleurs que « l’inflation est due à l’augmentation des coûts de production, particulièrement de coût de l’énergie, des matières premières et des produits semi-finis. Elle est aussi engendrée par des mécanismes économiques distordus (contrebandes, circuits de distribution….). »

 

Selon l’Ites, il aurait mieux valu s’attaquer prioritairement aux disfonctionnements du marché que procéder à un relèvement du taux directeur. « L’inflation devrait être corrigée par des politiques structuralistes (et non monétaristes comme le fait actuellement la BCT) », souligne l’Ites qui dépend de la Présidence de la république.

La note de conjoncture de l’Ites, publiée, lundi 18 juillet 2018, au lendemain de l’interview présidentiel sur l’avenir du gouvernement de Youssef Chahed, constitue une critique à peine voilée de l’action du gouvernement sur un sujet aussi sensible au double point de vue économique (compétitivité du produit national) et surtout social (pouvoir d’achat).

 

H.B.A

18/07/2018 | 10:06
1 min
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Commentaires (12)

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Soufi
| 19-07-2018 07:10
Pour sortir le pays de ce marasme économique il n'y a qu'une seule solution rapide et efficace, exploiter le gaz et pétrole de schiste Dont dieu nous a muni. Autrement vous allez tourner au sein d'un cercle vicieux sans jamais vous en sortir. Demander pour cela l'avis de l'expert si Ali Gaia et non celui des politicars charlatans.
A bon entendeur salut.

adnene
| 19-07-2018 05:54
N'ecrivez plus à la hâte. C'est incompréhensible

Taoufik
| 18-07-2018 20:55
Votre diagnostic est simple, clair et juste.
Bravo

Dr. Jamel Tazarki
| 18-07-2018 20:26
Je corrige quelques fautes:
-La stabilité de notre monnaie et la réduction de l'inflation ne sont pas seulement une tâche du gouvernement
-mais elles augmentent les prix sous-prétexte que ceci est fonction de l'inflation des coûts de production
-Certaines refusent simultanément d'investir et de payer leur impôts!
etc.

CENADAT Strategie
| 18-07-2018 19:53
La Lettre grequevDELTA simbole de changement de valeur Pr sauver la tunisie il faut changer tous les banque des Strategies scientefiques nouveau System monitaire sans Devise et changerle Dinar de la Misere arabe

Dr. Jamel Tazarki
| 18-07-2018 18:34
La stabilité de notre monnaie et la réduction de l'inflation n'est pas seulement une tache du gouvernement et de notre BCT, cette situation d'inflation ne pourra être maîtrisée que si les pouvoirs publics minimisent leurs dépenses, si les syndicats sont raisonnables en ce qui concerne les augmentations salariales, et en particulier si les entreprises sont raisonnables quand à leur politique de prix.


-je donne des exemples:
1)La presque totalité de nos entreprises distribue la totalité des gains nets, sans investir un centime afin d'augmenter la productivité (afin de vérifier ceci, il suffit de comparer les gains nets des entreprises et la somme cumulative des dividendes'?'), mais ils augmentent les prix sous-prétexte que ceci est fonction de l'inflation des coûts de production
2)Les Tunisiens doivent acheter tunisiens et non pas français ou européen afin de minimiser les importations
3)Améliorer notre productivité agricole, les hollandais produisent 400 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie en produit moins que 20 tonnes par hectare...


Dans le cas de la Tunisie, dont la capacité de production n'est pas utilisée, la lutte contre l'inflation ne peut se réaliser que par l'accroissement de l'offre qui consiste à développer la production! Nos entreprises ont d'énormes capacités inutilisées, elles distribuent des sommes gigantesques de dividendes mais refusent d'investir! Certains refusent simultanément d'investir et de payer leur impôts!


J'insiste que nous ne pouvons pas parler de la hausse de coût de production en Tunisie, Certes, l'état tunisien a réduit ses dépenses publiques par contre il n'y a pas eu une élévation des impôts, il n'y pas eu une hausse remarquable des salaires, et même la progression des prix de l'énergie est minimale, la preuve que nos entreprises débordent encore de gains nets !


Je voudrais rappeler que la politique inconditionnelle budgétaire keynésienne qui a été appliquée par Mr. Essid n'a pas fonctionné et n'a créé que de l'inflation En effet, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars (et même beaucoup plus) dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), il a fait baisser le prix du carburant, il a fait baisser La taxe sur les dividendes et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! Oui rien de cela! La Tunisie est victime d'une mauvaise gestion de nos finances publiques durant le règne de notre ex-troïka et de l'ex-gouverneur de notre banque centrale! ==> Aujourd'hui il faut changer de tactique, on ne peut plus appliquer les mêmes recettes désastreuses du temps de notre ex-troïka

Je soutiens la politique monétaire du gouvernement de Monsieur Youssef Chehed. En effet, lorsqu'un volume suffisant d'épargne ne vient pas à temps relayer le crédit, celui-ci se résout en inflation. Il faut comprendre enfin que la masse globale de l'investissent doit s'ajuster finalement au niveau de l'épargne réelle. Ce qui fait que la hausse du taux directeur ne peut que freiner l'inflation et encourager l'épargne! ==> il ne faut pas céder aux exigences de notre UTICA qui exige de nouveau des dépenses publiques au profit de notre oligarchie entrepreneuse comme au temps de notre ex-troïka!

Jamel Tazarki

Je m'excuse pour les fautes de frappes et d'inattention! En effet, ceci n'est qu'un commentaire écrit à la hâte par manque de temps!

TMT
| 18-07-2018 15:44
Je pensais qu' avec ce genre d'institutions on peut s'attendre à une vision claire et précise de notre situation économique, malheureusement, on nous présente un article qui ressent les coups bas que des politiciens ne cessent d'user entr'eux afin de démoraliser (qui fait le plus!) ce peuple qui a perdu la boussole...
Mr Naji m'a déçu et j'appuie fort le commentaire de de Borguibavic(bravo!)

DHEJ
| 18-07-2018 14:31
Jalloul vise la présidence du gouvernement.


Pour dire où sont les réformes structurelles!

ntc
| 18-07-2018 11:43
Est ce que cet organisme est habilité a critiquer la BCT , a t 'il les moyens humains pour entrer dans les détails . Je sens l'odeur d'un règlement de compte . Dommage qu'on utilise les institutions de l'état pour ce genre d'exercice . C'est avec leur crédibilité qu'on joue
Ils deviennent pire que Marzougui est pairs .

EL Ghoudi
| 18-07-2018 11:36
Echkoun yohkem fi tounes ?