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Iyed Dahmani : La lutte contre la corruption est prioritaire
22/12/2017 | 16:33
4 min
Iyed Dahmani : La lutte contre la corruption est prioritaire

 

 

Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement et ministre chargé des Relations avec le Parlement a été l’invité de Houna Shems de Sameh Meftah et de Mohamed Bayar sur Shems Fm. Lors de son passage à l’émission, Iyed Dahmani est revenu sur le discours du chef du gouvernement, Youssef Chahed prononcé hier jeudi le 21 décembre 2017 à travers les réseaux sociaux.

 

En effet, M.Dahmani a affirmé que la décision prise par Youssef Chahed de garder les ministres de Afek Tounes émane de sa profonde conviction que le pays a plus que jamais, besoin de préserver l’union nationale et de maintenir une certaine stabilité au sein du gouvernement.

« Le gouvernement de la coalition nationale ne dépend pas des quotas partisans, mais il vise à réunir toutes les compétences indépendamment de leur appartenance politique, il n’y pas de place pour les tiraillements politiques et les conflits au sein des partis quand il s’agit d’œuvrer pour l’intérêt du pays. Les ministres Afek démissionnaires du gouvernement ont à maintes reprises exprimé leur attachement à l’Accord de Carthage qu’ils fassent partie du gouvernement ou pas, alors il n’y a vraiment pas de raison de leur retrait du gouvernement meme si leur parti (Afek Tounes) a décidé de faire ainsi. » A-t-il expliqué.

Le porte-parole du gouvernement a également ajouté que l’initiative du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi n’était pas créée sur la base d’une coalition partisane mais plutôt d’un gouvernement qui englobe les diverses parties politiques avec l’appui de certaines organisations nationales comme l’UGTT et l’UTICA.

De ce fait, le poids politique d’un parti n’était pas déterminé par la représentation parlementaire ou gouvernementale de ce parti, mais par la performance des ministres, leur efficience, leur probité et le plus qu’ils peuvent apporter à la Tunisie.

 « On ne doit pas s’étonner si on trouve une divergence dans les points de vue au sein d’un gouvernement de coalition nationale. Il est constitué de plusieurs parties politiques qui ont de diverses visions et se positionnent différemment par rapport aux questions nationales. Même si cela ne pose pas problème au niveau du fonctionnement du gouvernement de coalition, c’est toujours désolant de voir une partie s’en retirer, surtout que les raisons que le parti a présentées n’étaient pas convaincantes et qu’on ignore toujours les véritables motifs derrière la décision de retrait. » A martelé Iyed Dahmani.

Il a également été question, des répercussions de la révision de la relation Nidaa Tounes-Ennahdha suite à l’échec du candidat de Nidaa Tounes soutenu par Ennahdha aux élections législatives partielles en Allemagne.

Le ministre a souligné que l’alliance Nidaa Tounes-Ennahdha était certes, une affaire interne concernant les deux partis et que le gouvernement n’avait pas le droit d’y intervenir.

« La relation du gouvernement avec les partis politiques est toujours dans le cadre de l’Accord de Carthage, la concurrence partisane ou même les conflits entre les partis est une chose ordinaire et cela ne nous intéressera pas à moins que ces liens aient un impact direct sur le gouvernement. Ce genre de tensions peut ne pas entièrement entraver le processus gouvernemental mais il contribuera évidemment à le ralentir. Il est temps d’oublier ces différends et d’apporter tout notre appui à l’initiative de la coalition gouvernementale afin de sauver notre pays. » A-t-il ajouté.

Iyed Dahmani a par ailleurs réitéré la détermination du chef du gouvernement à lutter contre la corruption en expliquant que c’était une question prioritaire sur laquelle il ne faut jamais revenir.

« Le plan d’action du gouvernement de coalition est en cohérence avec l’Accord de Carthage, et cette concordance nous renvoie essentiellement à la question de corruption. En effet, on est confiant que système judiciaire tunisien est indépendant et impartial. Il faut indiquer en outre, que chaque dossier reçu par la présidence du gouvernement et qui porte sur des soupçons de corruption est systématiquement remis à la justice sans tri ni filtrage, afin de l’examiner rigoureusement.

En plus, on entamera prochainement une campagne de communication visant à vulgariser le cadre juridique de la loi relative à la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs qui a été adoptée par l’ARP fin février 2017. Cette initiative a pour objectif d’aviser les individus détenant des informations sur des dépassements liés à la corruption de leurs droits afin de les inciter à se présenter et à divulguer toute information qui pourrait nous être utile. » A-t-il expliqué.

Interrogé sur l’interdiction des tunisiennes d’entrée aux Emirats Arabes Unis, le porte-parole du gouvernement et ministre chargé des relations avec le Parlement a nié être au courant de la restriction et a dit que cela était insensé et inacceptable et que le gouvernement réagira face à ce nouveau développement.

« Si vérifié, le gouvernement ne restera pas inerte mais il prendra les mesures nécessaires afin de comprendre les raisons qui ont poussé les autorités émiraties à prendre une telle décision. On saura comment procéder par la suite. » A-t-il indiqué.

B.L

 

22/12/2017 | 16:33
4 min
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Commentaires (3)

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Abidou
| 23-12-2017 15:15
Ya si Dahmani , d'accord avec vous pour s' occuper des corrompus , mais il y a aussi un dossier tres urgent c'est celui des islamistes qui ont infiltre' tous les rouages de l' Administration et tous les trafiquants qui tuent le commerce legal et font aumenter les impots et vont finir par une main mise sur tout le Pays .

MT
| 23-12-2017 12:36
Mentir+ mentir+mentir,on finit par vous croire,de toute façon cette actuelle palette n'aura rien à nous découvrir ou inventer,c'est une carte brûlée !!!

Raouf. Z
| 23-12-2017 08:00
Sinon comment parler de la chasse aux corrompus alors qu'aucun corrompu d'ennahdha plutôt ennakba n ' a été interpellé ou même inquiété? Bouchleka...en premier...Bhiri. laarayadh...ben Salem.. ben hmidene..seraient ils au dessus de la loi tunisienne de l'après révolution?