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Journées nationales de la valorisation de la recherche : l'innovation au service de l'entreprise
14/12/2017 | 13:53
3 min
Journées nationales de la valorisation de la recherche : l'innovation au service de l'entreprise
 
Les Journées nationales de la valorisation de la recherche (JNVR) se sont déroulées les 13 et 14 décembre 2017 au siège de l’UTICA.
 
Un salon d’exposition des résultats valorisables des chercheurs a été ouvert au public pendant ces journées. Au menu également, une conférence animée par d’éminents acteurs de la recherche et l’innovation tunisiens, japonais, européens et américains, qui ont débattu des politiques en matière de recherche et d’innovation comme levier de croissance et de développement, et ont exposé les expériences de différents pays en matière de valorisation de la recherche.
L’ouverture officielle s’est tenue en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Slim Khalbous, du secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique Khalil Amiri, de l’ambassadeur du Japon Mikio Shiokawa, du représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency) Toshifumi Egusa et du vice-président de l’UTICA Hichem Elloumi.
 
M. Khalbous a souligné, lors de son allocution, l’intérêt de valoriser les recherches dans l’économie et l’entreprise. « Si on réussit ce rapprochement entre l’université et l’entreprise, on aurait mis les bases de la réussite économie de notre pays pour les années à venir. Il faut se connaitre pour réussir ce rapprochement : le chef d’entreprise doit savoir ce qui se passe à l’université et l’universitaire doit parler le langage de l’entrepreneur pour vulgariser ses concepts et idées et lui fournir la valeur ajoutée qu’il réclame pour innover », a-t-il dit.
M. Elloumi a expliqué, pour sa part, que ces journées s’inscrivent dans l’objectif de l’UTICA qui vise à créer un système d’innovation à fort impact économique où coopèrent les acteurs économiques, les universités, les établissements de recherche et les institutions d’appui à l’industrie. 
M. Shiokawa s’est dit, quant à lui, « convaincu que la connexion entre industrie et enseignement permettra de développer la création de nouvelles filières de l’industrie et de la production, et donc permettra la création d’emploi ».
M. Egusa a profité de son allocution pour mettre en relief les efforts de la JICA pour favoriser une nouvelle dynamique de l’économie à travers l’innovation et la recherche, notamment en finançant des projets comme le technopôle de Borj Cedria via un prêt de 130 de millions de dinars ou un projet de création de cluster avec le ministère de l’Industrie et des PME.
 
A cette occasion, ont été annoncés les résultats du concours des meilleures innovations issues de la recherche. Sept prix ont été décernés. Le premier prix de 10.000 dinars a été remporté par Radhouane Chtourou pour son projet d’amélioration du rendement photovoltaïque. Le deuxième prix de 5.000 dinars a été accordé à Manel Ben Ali et Mamdouh Ben Ali pour leur projet d’unité de production des probiotiques à usage de la santé humaine et animale. Le troisième prix de 3.000 dinars a été attribué à Ghada Akermi et Imen Been Regaya pour leur projet d’un nouveau phytoproduit très efficace pour le soin des escarres chez les patients. En outre, quatre prix d’encouragement de 1.000 dinars ont été aussi distribués.
 
I.N

 

 

 

 

 

14/12/2017 | 13:53
3 min
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Commentaires (2)

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hamuda
| 14-12-2017 23:38
La Tunisie a déja pris des options très révolutionnaires pour rapprocher les deux mondes académiques et recherche d"une part,et entreprises de l'autre côté. Ces options sont concrétisés sur terrain par la création d'une dizaine de pôles technologiques dont celui de Borj Cedria soutenu par les japonais.
Donc bien que ces évenements de rapprochement et de motivation sont les bienvenues mais ça parait trop insuffisants car il fallait en constituer une occasion pour mettre en valeur la démarche technopolitaine globale et la soutenir selon un roadmap réaliste et ce au lieu de faire des troncatures et d'essayer de réinventer la roue.
Pour ceux qui insiste à continuer à nous inculquer l'esprit de flatterie des ministres, on les conseille de revoir les textes en vigueur depuis 17 ou 18 ans au moins ainsi que les efforts consentis avec des partenaires de valeur( les koreens du Sud en plus des japonais).
A priori, les mafieux ne veulent pas de production locale à haute valeur ajoutée. Ils veulent jouer le role de commerçants intermédiaires pour le gain facile et tant pis pour les futures générations.Souvenez vous de ce qu'avait reconnu Imed Trabelsi( des sociétés qui importaient des clim emballés les font passer par la douane comme materiel pour fabrication industrielle de produits destiné à l'exportation. Puis elles les vendent sur le marché local et exportent en lieu et place de la khourda...) .
Mr le ministre dites nous avec l'Utica si vous avez soutenu la campagne anticorruption et on jugera par la suite si oui ou non vous allez réussir à valoriser la recherche...

Le Patriote
| 14-12-2017 15:30
« Si on réussit ce rapprochement entre l'université et l'entreprise, on aurait mis les bases de la réussite économie de notre pays pour les années à venir. Il faut se connaitre pour réussir ce rapprochement : le chef d'entreprise doit savoir ce qui se passe à l'université et l'universitaire doit parler le langage de l'entrepreneur pour vulgariser ses concepts et idées et lui fournir la valeur ajoutée qu'il réclame pour innover »
j ajouterais :les entreprises doivent parrainer des etudiants et leur offrir les moyens de reussite.