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Hichem Ben Ahmed : Le Conseil supérieur des exportations sera réinstauré
26/10/2017 | 10:06
2 min
Hichem Ben Ahmed : Le Conseil supérieur des exportations sera réinstauré

Le secrétaire d'Etat au Commerce international et négociateur en chef de l’accord ALECA, Hichem Ben Ahmed est intervenu ce jeudi 26 octobre 2017 lors de la matinale d’Express FM, présentée par Wassim Ben Larbi où il a principalement parlé du projet de Loi de Finances et de l’accord ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi).

 

Pour ce qui est du projet de Loi de Finances 2018, M. Ben Ahmed a expliqué que le texte contient beaucoup d’encouragements à l’export, un secteur qui sera piloté par le Conseil supérieur des exportations présidé par le chef du gouvernement et qui sera remis en place dans les mois qui viennent.

 

Durant son intervention, Hichem Ben Ahmed a aussi expliqué l’augmentation des prix de certains produits de base. « Nous avons des produits dont le prix est soutenu aujourd’hui par l’Etat et qui sont utilisés par le secteur privé. Il faut cibler les aides ! ». Il a aussi assuré que le PLF 2018 est encore au stade de projet et que les initiatives prises ne sont pas « irréversibles », « il y a aujourd’hui une mauvaise situation que nous nous devons d’ajuster » a-t-il rétorqué.

 

Pour aider à développer l’export « nous écouterons les exportateurs au sein d’une réunion au CEPEX » a assuré M. Ben Ahmed avant d’ajouter que le gouvernement compte étudier les solutions pour augmenter l’export du phosphate. « Nous avons perdu beaucoup de marchés que nous comptons reprendre ». Il aussi dans la foulé de son discours, évoqué l’évolution du port de Radès, le programme PDE3 (dont FAMEX est une composante) et la remise en marche du Conseil supérieur des exportations.

 

Evoquant l’ALECA, Hichem Ben Ahmed, a rappelé l’accord de libre-échange négocié avec l’Europe en 1995 et a dit : « Cet accord ne concernait pas les services et l’agriculture. Avec l’ALECA nous évoquerons l’argument. Ceci dit, il s’agit de négocier un accord avec l’Europe et comme pour chaque négociation il y a des possibilités d’échec, car par exemple on ne peut parler de libérer les services tout en ne permettant pas la libre circulation des professionnels et des fonds », il a ajouté que les discussions prendront le temps qu’il faut.

 

S.A

 

26/10/2017 | 10:06
2 min
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Commentaires (1)

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Patriote
| 26-10-2017 10:30
Le pays va payer cher son soumission à la bande des voyous opportunistes corporatistes bolcheviques nommé UGTT...on est entrain de perdre sur tout les plans et cumuler un grand retard en terme de compétitivité notamment avec notre "concurrent ennemi" régional le Maroc à cause de ce maudit syndicat et de ce système politique parlementaire qui ne façonne que des gouvernements faibles accablés et opprimés