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L'écrivain tunisien Yamen Manai, lauréat du Prix des 5 continents 2017
06/10/2017 | 13:06
2 min
L'écrivain tunisien Yamen Manai, lauréat du Prix des 5 continents 2017

Réuni au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris, ce vendredi 6 octobre 2017, le jury du Prix des Cinq Continents a décidé d’attribuer le prix à Yamen Manai pour son roman « L’Amas ardent » aux éditions Elyzad (Tunis).

 

 Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Son premier roman, La Marche de l’incertitude (Elyzad poche, 2010), a reçu en Tunisie le prix Comar d’Or, en France le prix des Lycéens Coup de Cœur de Coup de Soleil.  La Sérénade d’Ibrahim Santos (Elyzad, 2011) a été finaliste du prix des Cinq continents de la Francophonie. Il a obtenu le prix Biblioblog, le prix de la Bastide du Salon du Livre de Villeneuve-sur-Lot et le prix AlainFournier. Il a été traduit en Allemagne (Austernbank verlag). « L’Amas ardent » est son troisième roman.

  « Dans cette fable aux accents voltairiens, un apiculteur défend ses abeilles contre une secte de frelons particulièrement agressive. Avec humour et une écriture limpide, l'auteur nous en apprend d'avantage sur les pulsions meurtrières des fanatiques que bien des discours» a déclaré Paula Jacques, Présidente du Jury du Prix.

 

 Le Prix sera officiellement remis à Yamen Manai par l’Administrateur de l’OIF, Monsieur Adama Ouane, le mercredi 11 octobre sur le Pavillon d’honneur de la Foire du livre de Francfort « Francfort en français ».

 Doté d’un montant de 10.000 euros, le Prix des cinq continents, créé, en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Ce prix permet également d’offrir à l’auteur(e) un rayonnement international. Le lauréat bénéficiera d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.

 

Les 10 romans finalistes en compétition étaient :

- L'Amas Ardent de Yamen Manai (Tunisie) aux éditions Elyzad (Tunisie) 

- Apatride de Shumona Sinha (Inde) aux Editions de l'Olivier (France)

- Avant que les ombres s'effacent de Louis Philippe Dalembert (Haïti) aux éditions Sabine Wespieser (France)

- Bled de Tierno Monénembo (Guinée) aux éditions Seuil (France)

- Palace café d’Anne Defraiteur Nicoleau (Belgique) aux éditions Tamyras (Liban)

- Rapatriés de Nehemy Pierre-Dahomey (Haïti) aux éditions Seuil (France)

- La Sonate à Bridgetower d’Emmanuel Dongala (Congo) aux éditions Actes Sud (France)

- Les Temps de la cruauté de Gary Victor (Haïti) aux éditions Philippe Rey (France) 

- Le Testament de nos corps de Catherine Lune Grayson (Canada-Québec) aux éditions Mémoire d'encrier (Canada)

- Le Venin du Papillon d’Anna Moï (France-Vietnam) aux éditions Gallimard (France)

 

La Sélection des 122 ouvrages a été effectuée par 5 comités de lecture : l’Association du Prix du Jeune écrivain francophone (Muret, France), l’Association des écrivains du Sénégal (Dakar), le Collectif d’écrivains de Lanaudière (CEL) Canada-Québec et l’Association « Passa Porta » (Bruxelles, Belgique) et l’Association « Culture elongo » (Brazzaville-Congo).

 

I.L D'après communiqué

 

06/10/2017 | 13:06
2 min
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Commentaires (9)

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Gg
| 07-10-2017 16:01
Ce serait bien que nous l'ayons dans les deux langues..

Gg
| 07-10-2017 15:58
Et je vais le lire, le sujet m'intéresse ainsi que la façon de le traiter.

Forza
| 07-10-2017 13:07
.

EL OUAFI
| 07-10-2017 11:19
(guerres) merci de rectifier une erreur s'est glissée dans mon com.
Il faut lire "ils ne sont guère"

EL OUAFI
| 07-10-2017 04:26
Heureux, pour vous Monsieur MANAI ces dernières nouvelles ne sont guerres réjouissantes en provenance de l'hexagone, des assassinats commis par des ressortissants tunisiens, des actes liés au terrorisme (préparations d'attentats) la face sombre que nos concitoyens présentent au monde entier que le vrai visage du tunisien n'est que la violence hélas oui c'est frustrant, navrant, même au delà !
Il n'y a pas que ces abrutis, ces dépourvus de jugeote dans mon pays, non et je le clame si fort,fort que les citoyens du monde l'entendent et le sachent que mon pays la Tunisie renferme un gisements de matière grise qui l'honore et le hisse aux plus hautes marches des podiums.
Merci jeune homme, jeune écrivain de nous
avoir ôter cet stigmate du vrai visage, de ce que le tunisien doit être .
J'en conclue que ces temps difficiles que mon pays traverse se résorbera un jour,L'Aurore pointera, nos jours deviendront meilleurs, par votre labeur jeune homme,par le labeur de vos semblables imbus de clairvoyance et de la bonne et raisonnable démarche.(Manai)

kameleon78
| 06-10-2017 23:05
Voltairien et non Voltérien.

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention

A4
| 06-10-2017 16:55
Je dois le lire. Prix de vente 17 dinars.

Air
| 06-10-2017 15:39
Felicitation à notre laureat. Bonne continuation !!!

A4
| 06-10-2017 14:22
Pour briller il faut quitter ce pays. 1700 universitaires sont partis. 750 médecins, etc... Combien d'étudiants qui ne pensent plus rentrer ?
Ici, il ne restera que les fainéants des sociétés environnementales.