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Les docteurs et doctorants protestent contre la détérioration de leurs conditions de travail
13/03/2017 | 14:43
2 min
Les docteurs et doctorants protestent contre la détérioration de leurs conditions de travail

L’association des docteurs et doctorants de l’Université d’El Manar, en collaboration avec les universités de Carthage, Sousse, Monastir et Sfax, a tenu aujourd’hui une marche pacifique protestant contre « la détérioration des conditions de travail des docteurs chercheurs et doctorants ». Cette marche qui a pris départ à l’université d’El Manar pour se diriger vers le siège du Parlement au Bardo, dénonce également « la marginalisation et la non considération des revendications de la part des autorités de tutelle ». Dans un communiqué publié par l’association des docteurs et doctorants de l’Université d’El Manar, on apprend que le but de cette marche est de présenter une motion comprenant les différentes revendications.

 

 

Parmi ces revendications, on appelle à « amender les lois en vue de créer le statut de docteur dans l’échelle professionnelle et la grille salariale et ce dans les secteurs public et privé ; ainsi qu’à la création du statut de cadre de recherche au sein des institutions de recherche scientifique ». Les protestataires appellent, aussi, à « l’intégration des détenteurs d’un doctorat dans les différents secteurs compte tenu de la valeur de leur formation et de l’investissement qui a été fait par l’Etat afin de le former ».

 

Le communiqué appelle, par ailleurs, à « l’amélioration des conditions financières et juridiques des étudiants chercheurs en master et en doctorat ainsi qu’à la participation des docteurs et doctorants dans les commissions de réforme de l’enseignement secondaire et de la recherche scientifique ». Enfin, est revendiquée aussi « l’augmentation des quotas de recrutement des professeurs et assistants et la participation des universités privées dans l’intégration des détenteurs d’un doctorat au chômage ».

 

S.T.


Crédit photo: Melek Chaouch

13/03/2017 | 14:43
2 min
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Commentaires (4)

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Immigré
| 14-03-2017 12:12
Beaucoup de personnes, journalistes.... qui soutiennent ces mouvements ne semblent pas connaitre le fond du problème. En réalité, un bon nombre de ces doctorants font une thèse non par choix de carrière mais par défaut, en oubliant curieusement que c'est, par définition, une voie d'excellence ! Ils obtiennent leur licence au bout d'un cursus souvent laborieux, puis un master (M1-M2) au mieux "passable"...Et enfin, en l'absence de tout horizon dans le monde de l'emploi, ils entament une thèse. Attention, ils ne passent pas le Capes, trop dur, ni l'agrégation, idem.....Ils deviennent doctorants....et s'engagent sur un véritable chemin de croix .....Ils ignorent qu'ils se trompés ou plutôt qu'on les a trompés. Car souvent, ils n'ont ni la force de caractère ( il en faut ! ) ni les compétences scientifiques pour préparer un" vrai" doctorat avec sont lot de "vraies" publications et communications dans de "vrais" congrès !!! Ils sont souvent victimes de directeurs de thèses peu regardants, qui cherchent avant tout à « faire du chiffre ». Ces derniers qui sont censés être les garants du système sont quelquefois ( restons magnanimes ) d'une légèreté scientifique abyssale au point d'être invisibles des radars internationaux. Ils sont de fait les véritables fossoyeurs de notre université'.Car on a beau dire, on n'a jamais vu un ministre se mêler , dans le détail, du travail des commissions des thèses, souvent transformées hélas, en cafés du commerce ouverts à toutes sortes de deals.' Je me comprends.
Pour finir, je conseille à nos jeunes thésards de voir un peu ce qui se passe ailleurs. Dans presque toutes les universités du monde, l'inscription en thèse est conditionnée à l'obtention d'un financement : bourse de thèse ( assez rares), soutien industriel'.On ne peut pas demander à un jeune de 25-30 ans de travailler dur, de produire'.sans un minimum d'autonomie financière. Tous ces financements sont difficiles à décrocher car ils font l'objet de concours et obéissent à des critères de sélection impitoyables'.On revient ainsi à l'excellence.

G&G
| 14-03-2017 11:36
3 mille doctorants dans la rue et on envisage faire reculer l'age à la retraite. hhhhh
Désormais, la solution et là

http://www.businessnews.com.tn/le-paradoxe-de-la-retraite-anticipee-obligatoire-dans-le-secteur-public,526,63858,3

Fadhel
| 14-03-2017 08:11
à la société qui valorise les incultes et les illétrés aux gros ventres et aux comptes bien garnis on ne sait comment, et qu'on nome ( si Flen ), mais en contre partie ignore et dévalorise les tetes pleines de savoir et de connaissance, qui devrait etre en principe la locomotive de la société . Bizare, cet évènement ne mérite t-il pas plus de commentaires ??????

linoucha
| 13-03-2017 16:58
messieurs les députés avez vous une idée de ce que touche un docteur ou un doctorant vacataire dans une université en tunisie eh bien même pas le smig et ceci après une année d'attente voir deux dans un certains instituts et vous n'avez qu'à vérifier auprès de cette crème du pays quant à vous monsieur le ministre je ne peux que déplorer votre position vous l'ex enseignant qui a tant encadré ces pauvres chercheurs dont les parents ont saigné pour les voir atteindre ce haut niveau du savoir et je suis l'un d'eux et j'en suis fier