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Anouar Maârouf : Le changement digital n'est plus un choix mais une obligation
01/03/2017 | 20:39
2 min
 Anouar Maârouf : Le changement digital n'est plus un choix mais une obligation

 

Le digital impacte notre vie de tous jours. Il est devenu un outil incontournable. Face à cette révolution technologique, tous les secteurs doivent s’adapter pour ne pas rater le coche. Il en est de même pour les médias. C’est dans cette optique que le colloque "Les médias tunisiens face à la transition digitale" se tient les 1er et 2 mars 2017, à l’hôtel Acropole aux Berges du Lac.

 

A cette occasion, le ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique, Anouar Maârouf, a espéré que le débat qui s’annonce permettra de faire des propositions concrètes. Il a estimé que le changement digital n’est plus un choix mais une obligation : «si on ne suit pas le mouvement, on sera dépassé», a-t-il estimé, en notant que 63% des personnes affirment, aujourd’hui, que la source de leurs information est Facebook et que des présidents d’Etat ont remporté les élections grâce à Facebook, Google ou Twiter.

M. Maârouf a indiqué que le gouvernement ambitionne de renforcer le contenu tunisien, car pour l’instant, la Tunisie est un importateur de contenus (95%) et n’en exporte que 5%. A travers ce colloque, il veut encourager les médias à numériser leur contenu, justement pour en créer pour les Tunisiens, a-t-il expliqué.

 

Le ministre a précisé que son département collabore avec l’Office national de la télédiffusion pour améliorer l’infrastructure. Ainsi, après la TNT, le gouvernement vient de passer un accord avec Eutelsat et Arabsat pour permettre aux chaînes tunisiennes de transmettre dans plusieurs pays du monde.

Il a profité de cette occasion pour annoncer le lancement, aujourd’hui, de l’appel d’offres pour un opérateur d’infrastructure, pour la couverture en haut débit des zones à densité moyenne de la population. La semaine prochaine, un autre appel d’offres concernera les zones blanches. L’objectif final étant que d’ici 2020 tout le pays soit couvert, avec un accès de presque 100% au haut débit.

 

Sadok Hammami, directeur CAPJC, l’organisateur du colloque, a considéré que la transition digitale dépend d’«une innovation radicale». Pour lui, la crise de la presse écrite est justement due au manque d’innovation et d’investissement dans les nouvelles technologies.

Ralf Erbel, représentant de Fondation Friedrich Naumann en Tunisie, a estimé qu’il ne s’agit pas d’une simple transition mais d’une révolution des médias. «La révolution numérique n’est pas juste un phénomène mais elle touche tous les domaines de la vie», note-t-il, en affirmant que avoir peur du changement peut être désastreux et que ce qui compte c’est la rapidité et pas la taille de la société. Ceci dit, il pense que cela passe par la mise en place d’un cadre légal adéquat, de la formation des entreprises et des échanges des "best practice".

 

01/03/2017 | 20:39
2 min
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Commentaires (1)

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SIDROUHOU
| 02-03-2017 14:04
Quel digital ? Arrête et IHCHIM A LA ROUHIK !!! Alors que le pays souffre, il cherche un luxe inopportun !!!