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Allocation pour voyages d'affaires et transferts au titre des opérations courantes : Nouvelles dispositions
19/01/2017 | 12:34
4 min
Allocation pour voyages d'affaires et transferts au titre des opérations courantes : Nouvelles dispositions

La Banque centrale de Tunisie a publié, le 19 janvier 2017, les nouvelles dispositions des circulaires N°2016-08, 2016-09 et 2016-10 relatives aux allocutions pour voyage d’affaires et aux transferts au titre des opérations courantes.

 

 

Principales nouvelles dispositions de la circulaire n°2016-08 du 30 décembre 2016 relative aux allocations pour voyages d’affaires.

 

La révision des conditions du bénéfice des allocations pour voyages d’affaires (AVA), porte essentiellement sur :

1.        La réduction des catégories d’A.V.A à 2 au lieu de 5 : A.V.A. « exportateur » et A.V.A. « autres activités ».

2.        La fusion de l’A.V.A. « exportateur » et de l’A.V.A. « marchés réalisables à l’étranger », en maintenant la possibilité du bénéfice de l’avance sur présentation du contrat du marché.

3.        L’A.V.A. « autres activités » est fixée à 8% du C.A.H.T sans dépasser 50.000 dinars par année civile, avec énumération des personnes physiques et morales éligibles à ladite A.V.A dans une liste positive qui remplace l’ancienne liste, dans un objectif de simplification.

4.        Le relèvement de l’allocation au profit des promoteurs de nouveaux projets (devenus éligibles à l’A.V.A «autres activités»  à 50.000 dinars accordés une seule fois, (contre 15.000 dinars auparavant).

5.        Les importateurs bénéficient désormais des A.V.A « autres activités » avec un plafond maintenu à 50.000 dinars.

6.        Possibilité de réinscription des devises non utilisées suite à un voyage à l’étranger sur présentation d’une déclaration en douane d’importation de billets de banque étrangers (alignement sur les conditions de réinscription sur le passeport de l’allocation touristique non utilisée suite à un voyage).

 

 

Principales nouvelles dispositions de la circulaire n°2016-09 du 30 décembre 2016 relative aux transferts au titre des opérations courantes.

 

La révision s’insère dans le cadre du processus de libéralisation du compte courant et vise l’harmonisation et l’assouplissement des dispositions règlementaires qui régissent les obligations des intermédiaires agréés en matière d’exécution des paiements en provenance et à destination de l’étranger qui leur sont délégués.

Ainsi, les intermédiaires agréés pourront réaliser, sans requérir l’autorisation de la Banque Centrale de Tunisie et en plus des opérations déjà déléguées, les transferts au titre des opérations ci-après :

1.        Règlements hors frais de séjour inhérents à des marchés de travaux, d’études, de suivi, de contrôle et autres services réalisés à l’étranger et conclus par des entreprises résidentes, individuellement ou en groupement, avec des maitres d’ouvrages non-résidents établis hors de Tunisie. Cette mesure vise l’assouplissement des procédures de règlement découlant de ces marchés dont la réalisation est jusqu’ici soumise à autorisation au cas par cas sous forme d’enveloppes.

2.        Economies sur salaires des personnes physiques tunisiennes détachées par les sociétés non-résidentes établies à l’étranger auprès de leurs filiales en Tunisie.

3.        Commissions revenant à des courtiers non-résidents au titre de transactions effectuées par des investisseurs étrangers non-résidents sur la BVMT, à travers les intermédiaires en bourse locaux.

4.        Commissions de réservation dans des hôtels établis en Tunisie, effectuée via des centrales de réservation installées à l’étranger.

5.        Cotisations au titre d’une assurance volontaire par des personnes physiques résidentes en Tunisie, de nationalité tunisienne et ayant également la nationalité de l’un des pays avec lequel la Tunisie est signataire d’une convention en matière de sécurité sociale.

6.        Acomptes transférables à titre de dépenses de prestations de services réalisées en Tunisie par des non-résidents avec un plafond de 25%.

7.        Frais de publication d’articles scientifiques dans des revues scientifiques étrangères, par des chercheurs résidents.

 

 

Principales nouvelles dispositions de la circulaire n°2016-10 du 30 décembre 2016 relative à l’autorisation d’exportation de devises en billets de banque étrangers et par chèques.

 

La nouvelle circulaire prévoit les conditions et les modalités d’établissement par les intermédiaires agréés d’une autorisation de sortie pour toutes les opérations d’exportation de devises en espèces ou par chèques prévues par la règlementation en vigueur et a pour objectif :

•         de consacrer plus de célérité en la matière, en adoptant un texte distinct réglementant le document délivré par les banques à l’occasion de la remise à leurs clients de billets de banques étrangers, et destiné à justifier la provenance des devises détenues à la sortie du territoire tunisien.

•         d’apporter plus de souplesse aux conditions d’utilisation de ce document, en relevant la durée de validité de l’autorisation de sortie de devises de un à deux mois (y compris au titre des allocations touristiques).

 

 D'après communiqué

19/01/2017 | 12:34
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Commentaires (12)

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Spiderman
| 09-02-2017 11:48
Mes chers amis il faut savoir aussi pour bénéficier d'une AVA aujourd'hui il faut être importateur de plus de 1000000 dt pour une société d'import ou bien un industriel dont le chifre d'affaire dépasse le milliard
Les petits industrie et les petits importateurs ne sont plus considérés des hommes d'affaires mes ......

el manchou
| 20-01-2017 11:36
La BCT ne voit pas les millions de dollars venant du Qatar ou de Soros, elle s'occupe du citoyen qui a oublié de changer 50 euros après un voyage ou le Tunisien qui a un compte bancaire à l'étranger.

DHEJ
| 20-01-2017 10:13
Ah nos fameux dirigeants incompétents mais égoïstes!

S'ils font une loi c'est pour s'en servir et servir les amis d'ailleurs qui sait pourquoi HAFEDH CAIED SEBSI n'a pas son service national???



Bref je m'en fiche de la BCT, je garde mes devises à l'étranger!


Tounsi
| 20-01-2017 08:16
50000 dt c'est à peine 20000 euros, ce qui ne représente rien pour un homme d'affaires sur une année. Rien que les nuitées des hôtels européens durant les foires sont multipliés par 2, 3 et même plus. Ces nouvelles mesures ne feront que favoriser le marché noir des devises !
Rappelez-vous messieurs les décideurs : trop de lois tue les lois. Vous vous acharnez sur l'entreprise tunisienne créatrice d'emploi et de valeur ajoutée alors que les devises sont échangés au vue et au su de tout le monde sur l'avenue Bourguiba !!

Citoyen_H
| 20-01-2017 03:16

"Ce qui l'a perdu est son côté MERCANTILE, MATÉRIALISTE.
Le Tunisien VÉNÈRE L'ARGENT."
"Le Tunisien a un PRIX".===> Bradé

On pourrait écrire une encyclopédie de milliers de tomes, à partir du bref résumé ci dessus.

Il n'y a que ça de vrai.
La traitrise du Tunisien n'a pas d'égale, surtout quand il s'agit de se remplir les poches au détriment de son prochain.
Salutations.




Mertah
| 19-01-2017 20:16
Votre analyse que je partage force l'admiration en raison de sa plausibilité.

Lincoln
| 19-01-2017 20:09
A Jean iriane laissé les croyance des etre humaine tranquille et les peuples tranquilles et s il ya quelques choses avant en connais ça et quesque t'a a prix dans les livres tu peux le gardée pour tois et arrêté tes salades le destin si le grand maitre des peuple et des être humain te crois au te crois pas pigé ça phénomène de la Sorbonne et de encient histoire de bourguiba et alcapone rêve en corre de changer le monde

slalo
| 19-01-2017 18:39
comme ils sont prompts à trouver facilement des solutions quand il s'agit du monde des affaires!

Mansour Lahyani
| 19-01-2017 17:49
Détrompez-vous ! Le contrôle des changes est encore ce qu'on a fait de mieux pour éviter l'hémorragie de devises. Imaginez-vous vraiment une Tunisie délivrée de ce contrôle ? Il ne resterait en cette Tunisie « défavorisée » plus de devises pour pouvoir régler nos importations les plus nécessaires...Non, il faut absolument le maintenir, au grand dam des spéculateurs et des fraudeurs!

el manchou
| 19-01-2017 13:30
Ce contrôle des changes est dépassé, il ne subsiste qu'à Cuba, au Venezuela et d'autres contrés défavorisées.
Il ne fait qu'encourager les mafias et la contrebande.