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Fadhel Abdelkefi : Nous devons redéployer la puissance de feu de l'Etat
16/01/2017 | 11:09
3 min
Fadhel Abdelkefi : Nous devons redéployer la puissance de feu de l'Etat

 

Le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, est intervenu ce lundi 16 janvier 2017, dans l’émission présentée par Wassim Ben Larbi sur Express FM, où il a évoqué les dossiers prioritaires du gouvernement d’union nationale et parmi lesquels le rôle que doit avoir l’Etat.

 

Parlant de réviser le rôle de l’Etat en termes de participation dans plusieurs banques publiques, M. Abdelkefi a dit : « Le dernier discours du chef du gouvernement a porté sur la politique générale de l’Etat. Ce discours était axé sur l’économie et sur le volet social ».

Les problèmes auxquels est confrontée l’économie tunisienne sont des problèmes de financement à travers l’appareil bancaire tunisien. « M. Chahed a en effet questionné : Est-il nécessaire qu’on ait des participations dans trois banques dont l’état financier n’est pas bon ? Ne serait-il pas mieux d’avoir une seule banque publique avec des moyens suffisants et gérée par une équipe de gens hautement qualifiés ? Ce discours du chef du gouvernement prouve qu’aujourd’hui l’Etat a un plan, pour affronter cette problématique. Nous parlons ici d’une nouvelle vision du système bancaire public en Tunisie dont  la direction entreprise est la suivante: une seule banque publique avec des moyens suffisants pour financer l’économie de manière efficace » a expliqué le ministre.

 

Dans le discours du 14 janvier, donné par Youssef Chahed, il a été aussi question de restructuration des entreprises publiques. Fadhel Abdelkefi a commenté l’idée comme suit : « Il s’agit ici de définir le rôle de l’Etat en 2017. L’Etat doit-il produire, redistribuer les richesses, fournir de l’emploi ou bien donner les meilleures lois, faciliter l’investissement pour les privés et les étrangers. L’Etat doit-il continuer à gérer les sociétés publiques qui opèrent dans des secteurs concurrentiels et je ne parle pas ici de la Steg ou de la Sonede ? Ces entreprises sont aujourd’hui un poids pour l’Etat et les ressources qui leur sont allouées peuvent aller renforcer le développement régional, par exemple ».

Suite à ces questions Fadhel Abdelkefi a affirmé que : « L’Etat doit jouer le rôle de régulateur, fournir le cadre juridique adéquat, renforcer les structures publiques, améliorer le climat des affaires et faciliter l’investissement. Nous devons pointer vers une croissance inclusive. Lorsqu’on fait ce discours, on pense à redéployer la puissance de feu de l’Etat. Aujourd’hui, cette puissance de feu est éparpillée et donc peu impactante. Il faut concentrer cette puissance. La vision d’un Etat qui produit et qui a la main mise sur tous les secteurs, est dépassée. Il faut bien cibler le domaine d’action de l’Etat ».

 

M. Abdelkefi a conclu exprimant son souhait de voir la ceinture politique autour du gouvernement continuer d’agir pour que ce dernier puisse conclure les réformes abordés. « Car notre vision aujourd’hui est claire » a-t-il déclaré.

 

S.A

 

16/01/2017 | 11:09
3 min
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Commentaires (24)

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pit
| 17-01-2017 15:03
...dans un premier temps, commençons déjà par redéployer l'État...nous parlerons de puissance de feu...plus tard!

TMT
| 17-01-2017 10:37
Tout est question de mise à niveau et de professionnalisme!
Nous avons l'exemple chez nous,la marocaine Attijari qui a fait des bénéfices de dizaines de milliards' sur ses représentations étrangères en 2015.Et ce qui est important à signaler,c'est que 25% de ces benefs. proviennent...? de la Tunisie.
Alors,où est le problème?!

Dr. Jamel Tazarki
| 17-01-2017 08:41
Des erreurs d'inattentions que j'ai remarquées on the fly:

-il n'y a pas en Tunisie une seule banque qui n'appartient pas à l'oligarchie, à la bourgeoisie, aux milliardaires tunisiens ou à des institutions étrangères. L'Etat tunisien n'est qu'actionnaire dans quelques banques. ===> il faut renoncer à l'adjectif "public" lorsqu'on parle du système bancaire tunisien.

-Je peux accepter que quelques entrepreneurs tunisiens disposent simultanément de la presque totalité des plus grandes entreprises tunisiennes, disposent des plus grandes banques tunisiennes, disposent du domaine des télécommunications, disposent indirectement/directement des plus grandes chaines de télévisions privées, etc., etc., etc. Mais par contre ce n'est pas normal qu'ils disposent dans leurs banques privées de la presque totalité de l'épargne des Tunisiens et peuvent s'en servir sans aucune limite et sans aucun contrôle efficace et ceci à 0% d'intérêt. Il n'y a aucune entreprise allemande qui dispose directement de la totalité de l'épargne des allemands dans ses propres banques! Ceci n'est possible qu'en Tunisie et c'est vraiment grave!

-Ce n'est pas normal que des banques tunisiennes privées dont le capital propre ne dépasse pas les 60 millions de dinars disposent de 5000 Millions de dinars d'épargne des Tunisiens, c'est en dehors de toute logique et de tout sens de proportionnalité saine/valide.

Jamel Tazarki

Léon
| 17-01-2017 07:22
Vous n'avez que ce que vous méritez! Vous avez le choix entre deux catastrophes sans aucune autre alternative:
- La première, peu glorieuse, est celle pour laquelle ont opté vos dirigeants. Il s'agit de la soumission à un protectorat économique étranger. Une nébuleuse "états unis, CEE, banque mondiale et FMI" vous octroyant des prêts sans limites jusqu'à la chute totale du pays que vous avez vendu de vos propres mains en sortant crier "Dégage", par haine et par jalousie contre ceux qui ont fait des gueux que vous êtes, des citoyens instruits et de votre pays un pays développé.
Et aussi par régionalisme car, vous n'êtes en réalité, qu'un ensemble de tribus aux cerveaux pourris depuis des siècles que ni Bourguiba, ni Ben Ali, ne sont arrivé à dresser. Ces prêts se résument en une phrase citée par votre ancien ministre nahdhaoui (Jaziri): "Nous ne mettons pas l'argent des prêts dans nos poches. Nous les destinons à payer les salaires et à maintenir un dinar fort".
C'est pire que de voler. Mais le peuple de gueux n'a toujours pas compris que son rôle n'est pas de juger a moralité de Ben Ali, ni de ses hommes politiques; mais plutôt de juger son rendement et ce qu'il met dans nos assiettes et dans nos poches. Le peuple de gueux instruits n'a rien compris: Ni son propre rôle, ni celui de ses dirigeants.
Si vous n'avez toujours pas compris; je vais vous parler votre langage de footeux: Est-ce que vous choisissez un entraineur pour sa moralité ou pour donner des résultats à votre équipe?
Bande d'imbéciles!
- Le second choix, bien plus noble (car au moins il vous évite l'humiliation de la colonisation), est celui d'oublier vos emplettes parisiennes annuelles assurées avec dignité du temps de Ben Ali ou d'envoyer vos enfants étudier à l'étranger (idem: Dignité du temps de Ben Ali), ou encore la vente de limousines de luxe dans notre pays (aussi assurée avec dignité du temps de Ben Ali) et de mettre le dinar à sa juste valeur; celle de votre production et de votre productivité de peuple stérile et improductif; c'est à dire à dx centimes d'euros. Car c'est votre réalité.
C'est tout ce que vous valez. Et heureusement que je ne compte pas en "morale" car sinon il faudra inventer une monnaie négative. Un peuple de traitres ne peut et ne pourra avoir une monnaie positive.
En détruisant l'état et ses structures vous avez aujourd'hui ce que vous méritez. Vous disiez que l'élève officier de St Cyr qui vous nargue aujourd'hui ne méritait pas de vous gouverner. Je pense que vous avez raison: Vous ne le méritez pas car vous faites partie du clan des traitres sans stratégie alors que lui, joue dans le camps des Patriotes et des Grands Stratèges.
Sauvez, s'il n'est pas trop tard, le peu de souveraineté qu'il vous reste en faisant des choix économiques idoines, quitte à affronter la faim et l'insécurité, comme cela est prédit aux peuplades de votre espèce dans le verset 112 de la sourate des abeilles.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Dr. Jamel Tazarki
| 16-01-2017 21:41
il serait mieux d'avoir une seule banque publique avec des moyens suffisants et gérée par une équipe de gens hautement qualifiés! J'approuve et je soutiens cette initiative!

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 16-01-2017 21:38
1ère partie
-il n'y a pas en Tunisie une seule banque qui n'appartient à l'oligarchie, à la bourgeoisie, aux milliardaires tunisiens ou à des institutions étrangères. L'Etat tunisien n'est qu'actionnaire dans quelques banques. ===> il faut renoncer à l'adjectif "publique" lorsque l'on parle du système bancaire tunisien.

-ça ne sert à rien que notre banque centrale injecte des liquidités dans le système bancaire afin de rétablir la croissance économique tant que certaines de nos banques privées étouffent dans leurs créances toxiques. En 2015 notre BNT a injecté 6 milliards de dinars dans le système bancaire tunisien qui se sont évaporés du jour au lendemain, tellement la catastrophe est énorme et les caisses sont vides, elles sont même dans le négatif pour certains: les réserves propres de certaines de nos banques sont de loin inférieures à l'ensemble de leurs encours.

-Certaines de nos banques privées sont à jamais non récupérables. En effet, si elles soustrayaient les créances douteuses de leur propre capital, on se rendrait compte qu'elles ne pourraient jamais rembourser les dépôts, notre argent que l'on a déposé en toute confiance. Dans ce cas ça ne sert à rien de recapitaliser, ces banques devraient être tout simplement fermées par les régulateurs ou nationalisées à 100% et ceci à zéro dinar avant d'y injecter des millions de dinars.

-Je peux accepter que quelques entrepreneurs tunisiens disposent simultanément de la presque totalité des plus grandes entreprises tunisiennes, disposent des plus grandes banques tunisiennes, disposent du domaine des télécommunications, disposent indirectement/directement des plus grandes chaines de télévisions privées, etc., etc., etc. Mais par contre ce n'est pas normal qu'ils disposent aussi de la presque totalité de l'épargne des Tunisiens et peuvent s'en servir sans aucune limite et sans aucun contrôle et efficace et ceci à 0% d'intérêt.

-ce n'est pas normale que des banques tunisiennes privées dans le capitale propre ne dépasse pas les 60 millions de dinars disposent de 5000 Millions de dinars d'épargne des Tunisiens, c'est en dehors de toute logique et de tout sens de proportionnalité saine/valide.

-87% de La Tunisian Foreign Bank, qui ne génère que des pertes, appartiennent à la Société tunisienne de banque et la Banque de l'habitat (deux banques contrôlées entre autres par l'État tunisien). Ainsi, notre banque de l'habitat qui reçoit des millions de dinars de l'Etat tunisien joue au "poker" avec notre argent et l'investit ailleurs aveuglement au nom de l'internationalisation de notre système bancaire. La banque de l'habitat aurait pu retirer ses Millions d'euros de la Tunisian Foreign Bank afin de se recapitaliser par elle-même.

-Une banque en difficulté dispose d'instruments pour se sortir toute seule de la lacune. Elle peut augmenter son capital, c'est-à-dire émettre des actions. Il suffit de considérer l'exemple de recapitalisation de l'UIB qui s'est recapitalisée par le renforcement des fonds propres.

-Partout dans le monde, Les apports d'argent public n'ont pas parvenu à enrayer les pertes des banques ni à raviver le crédit. Pour nous en Tunisie, il n'y a qu'un seul modèle à notre disposition qui est celui de la fermeture de nos banques privées/semi- étatique en faillite. Encore une fois, ça sert à quoi d'injecter 3000 millions de dinars dans une banque qui a un déficit de 5000 Millions de dinars. Ça ne fait plus de sens de recapitaliser une banque qui a des dettes qui dépassent les 5000 Millions de dinars. C'est de la folie, c'est irresponsable et injuste envers le peuple tunisien. C'est offrir l'argent du peuple, notre argent, à la bourgeoisie et à l'oligarchie.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 16-01-2017 21:36
2ème partie:
- Après l'acceptation du plan Paulson aux Etats-Unis et l'injection de 400 milliards de dollars de fonds publics dans le capital des banques américaines, les pertes bancaires continuent de se dramatiser, les cours des actions bancaires sont toujours au plus bas, les nécessités de capitaux toujours aussi importantes et les banques continuent de ménager leurs fonds au lieu de permettre des crédits à l'économie.

-Notre banque centrale a injecté 6 milliards de dinars dans notre système bancaire en 2015 car certains de nos milliardaires, de notre bourgeoisie et de notre oligarchie refusent/refusaient de rembourser leurs crédits bancaires. Les 6 milliards de dinars se sont évaporés en quelques jours. . ==> socialiser les pertes et privatiser les gains:
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3

-Il est temps de réaliser la séparation des activités de dépôt des activités de spéculations en Tunisie, non seulement pour restaurer la confiance mais aussi pour prévenir une nouvelle crise socio-économique

-Il est temps de créer une banque de dépôts à 100% étatique et tunisienne afin d'y canaliser l'épargne des Tunisiens. Ce n'est pas normal que des banques privées disposent de la presque totalité de l'épargne des Tunisiens (dépôts bancaires) et que l'Etat tunisien ne sait pas où emprunter de l'argent afin de s'autofinancer

L'Allemagne a eu le courage de nationaliser entièrement et à zéro euro l'une de ses plus grandes banques avant d'y injecter de l'argent, la Hypo Real Estate. Alors que notre ex-gouvernement de Mr. Essid injecte inconditionnellement des milliards de dinars dans le système bancaire tunisien en grande partie oligarque.

-En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux). C'est horrible qu'en Tunisie il n'y a plus de banques qui n'appartiennent pas en grande partie à la bourgeoisie ou aux milliardaires Tunisiens qui refusent de recapitaliser par leurs propres moyens!

-La nationalisation à zéro dinars/euros et entière des banques tunisiennes en faillites aurait dû être faite déjà en 2011. Toute autre solution (sans la nationalisation à 100% et à zéro dinars/euros ou la fermeture) coûte plus chère aux Tunisiens!

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 16-01-2017 21:34
Pour cela, regardons la liste des dix principales banques tunisiennes:
Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT): BT=5 513 063 et PNB=277 753
Société tunisienne de banque (STB): BT=50 652 451 et PNB=1 421 891
Banque nationale agricole: BT=4 804 733 et PNB=203 947
Amen Bank: BT=4 568 334 et PNB=160 532
Banque de l'Habitat: BT=3 860 3011 et PNB=133 3121
Attijari bank : BT=3 326 729 et PNB=164 317
Arab Tunisian Bank : BT=3 083 924 et PNB=106 653
Banque de Tunisie : BT=2 412 666 et PNB=113 369
Union internationale de banques: BT=2 283 962 et PNB=115 991
Union bancaire pour le commerce et l'industrie: BT=1 720 577 et PNB=88 779

Où BT= Total de bilan en 2014 et PNB= Produit net bancaire en 2014, le tout en milliers de dollars.

La BIAT est une banque tunisienne qui fait partie des vingt principaux établissements d'Afrique du Nord. En 2008, elle devient la première banque privée en Tunisie en termes de total de bilan. En juin 2011, 40% du capital de la BIAT a été confisqué par l'État tunisien, au juste l'Etat tunisien a confisqué plutôt les dettes de quelques milliards de dinars :)!

La STB est le plus grand établissement de la Tunisie en dépôts de clientèle (à peu près 5000 millions de dinars) et en crédit. En 2001, elle a "ingéré" la Banque nationale de développement touristique et elle en souffre encore.

Amen Bank appartient à la famille Ben Yedder.

Attijari bank est une banque privée ayant le premier réseau bancaire en Tunisie (autour de 210 agences) qui s'est spécialisé dans l'exportation des capitaux afin que nos entrepreneurs puissent investir ailleurs qu'en Tunisie (en particulier en Afrique).

A partir de la liste ci-dessus, on peut déduire que les actifs de nos établissements bancaires privés représentent relativement très peu en pourcentage du BIP de la Tunisie, même pas les 10% de notre BIP ce qui est vraiment dérisoire en comparaison aux actifs du secteur bancaire de certains pays européens:
- en France, les actifs des établissements bancaires dépassent les 3,2 fois le PIB,
- en Allemagne les actifs des établissements bancaires sont de 2,5 fois le PIB, et
- aux Pays-Bas les actifs des établissements bancaires dépassent les 4 fois du BIP.

==> Ainsi, Le collapse de quelques banques tunisiennes privées ne peut pas entrainer celui de l'économie tunisienne. Mais, par contre, on va tous plus ou moins en souffrir un peu.


==> Si j'étais le Ministre des finances, je fermerais toutes les banques tunisiennes en faillites et croyez moi que l'on ne s'en apercevra que très peu! En effet, les actifs de nos établissements bancaires privés représentent relativement très peu en pourcentage du BIP de la Tunisie.

C'est devenu une maladie des membres de la bourgeoisie et de l'oligarchie tunisienne: dès qu'ils ont accumulé quelques dizaines de millions de dinars ils ouvrent une banque afin de collecter l'épargne de la masse pauvre et jouer avec au "poker"! Et quand ils font faillite, l'état tunisien intervient afin de de les recapitaliser sans aucun rendement de compte!

Les banques spéculatives connaissent une impunité totale, elles jouent avec l'argent sans devoir rendre des comptes en retour, et si elles font faillite, l'Etat leur prête/donne de l'argent afin qu'elles continuent tranquillement.

Jamel Tazarki

TeTeM
| 16-01-2017 21:29
Les entreprises assurant une mission de service publique ne doivent pas être privatisée. Cela serait un grand danger pour les usagers.

Pour les entreprises agissant dans le secteur marchant, l'état n'a rien à y faire sauf à toucher un joli pactole via des dividendes s'il était actionnaire.

versus
| 16-01-2017 21:23
Avec des pétards mouillés importés de Chine.
Si la Tunisie avait une puissance de feu, elle ne serait dans le tiers monde.