Mais je suis français, et donc peut-être je sens mieux que vous ce qui passe à travers les mots de Letranger.
Je suis convaincu qu'il cache un grand dépit, une peine réelle pour un pays qu'il aime et qu'il voudrait voir réussir.
De même en ce qui me concerne, je ne crois pas que ma vision soit superficielle, car je partage les problèmes de ma belle famille, je les vis, de loin, mais je les vis. Moi aussi j'aurais aimé les voir réussir, et non tomber chaque jour davantage.
Pour être clair, ma femme et moi vivons modestement en France, parce que j'envoie le plus clair de ce que je gagne à la famille. Et je suis très dépité aussi, car cela ne suffit pas, parce que tous les projets que nous avons monté là bas, avec et pour la famille, sont tombés, à cause des administrations, des voleurs de la famille, et parce qu'ils n'ont pas compris qu'il faut TRAVAILLER.
Sur la forme, je suis certain que les envolées néo colonialistes de Letranger ne font que répondre aux envolées racistes contre les koffars, que l'on lit ici même à longueur de pages, et que l'on subit lorsque nous sommes en Tunisie.
Aussi, je rejoins Letranger lorsqu'il dit "après la Révolution... les Tunisiens ont cru qu'ils pourraient rouler voitures de luxe en ne foutant rien."
Sa phrase est un symbole, il veut dire qu'il faut se mettre au travail, et que liberté, droits, rime avec devoirs. Ce n'est pas encore compris!
Bien amicalement,
Gg