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Ennahdha ne peut se prononcer sur sa participation au prochain gouvernement
04/08/2016 | 20:00
2 min
Ennahdha ne peut se prononcer sur sa participation au prochain gouvernement

Le président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni, a déclaré qu'il est encore prématuré de parler d'une participation de son parti au gouvernement d'union nationale présidé par Youssef Chahed "avant de connaître les résultats des concertations autour de sa composition".


"Le conseil de la Choura a examiné un exposé du président du mouvement Rached Ghannouchi et un autre de son secrétaire général Zied Laâdheri sur les dernières données, les conceptions du bureau exécutif et la politique d'Ennahdha dans les négociations sur ce sujet (formation du gouvernement)", a-t-il précisé en marge de la conférence de presse tenue aujourd'hui, jeudi 4 août 2016, à l’issue de la réunion extraordinaire du conseil.

 

M. Harouni a rappelé que son parti avait exprimé sa disposition à prendre part aux concertations sur la formation du gouvernement de Youssef Chahed. Par ailleurs, le président du conseil de la Choura s'est félicité de l'initiative de formation d'un gouvernement d'union nationale présidé par Youssef Chahed. "Il n'y a pas de démocratie sans participation des partis qui doivent être réhabilités", appelant à "faire face aux tentatives de diabolisation des partis et de l'élite politique en Tunisie".

 

Le responsable du mouvement Ennahdha s'est prononcé à cet égard pour "l'engagement le plus large possible des partis au pouvoir afin de servir les priorités nationales". Il a souligné toutefois "la nécessité de respecter les résultats des élections législatives de 2014 et le fait que le chef du gouvernement soit chargé par le parti Nida Tounes (vainqueur du scrutin) de former le nouveau gouvernement", en allusion aux réserves de plusieurs partis sur le choix de Youssef Chahed au poste de chef du futur gouvernement et du retrait de trois partis des consultations, à savoir la Voie Démocratique, le Parti Républicain et le Mouvement Echaâb.

 

"Ennahdha est pour le choix de l'engagement, il est prêt à prendre une part active à la formation d'un gouvernement d'union nationale car il est une force politique dans le pays, soucieux de la participation de tous les partis et le soutien du plus grand nombre possible des organisations nationales à ce gouvernement", a-t-il affirmé.

04/08/2016 | 20:00
2 min
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Commentaires (7)

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Alouane
| 05-08-2016 14:03
On parle de gouvernement d'unité nationale et on nous rabache les oreilles par des déclarations insensées sur la composition du nouveau gouvernement conformément à la représentativité des partis dans l'ARP. Dans ce cas ce sera un gouvernement partisant qui n'a rien d'unitaire ou de néational. Enfin en perséverant sur cette voie on garantira l'échec de Mr. Chahed et de son gouvernement et encore plus de décadence pour le pays.

kameleon78
| 05-08-2016 13:51
Je pense que le parti Nahda est devant un dilemme que certainement ils en ont beaucoup discuté à leur Majlès El Choura (on se croirait au pays des Mollahs). En effet, les islamistes n'ont pas envie pour le moment de gouverner le pays dans cette période d'incertitude politique, économique et sécuritaire surtout après les déboires de leur expérience tragique de la Troïka (2011-2014) donc ils veulent faire oublier au peuple cette déroute gouvernementale avec une équipe inexpérimentée et incompétente, donc "faisons-nous oublier". (Je pense m'être exprimé à ce sujet dans un autre post où j'avais dit que la présidence du Gouvernement ne les intéressait pas). Par ailleurs, ils ont aussi envie de garder un pied dans le nouveau gouvernement d'Union Nationale afin d'avoir une emprise sur les décisions du chef du gouvernement. Normal, le parti Nahda ne voudrait pas qu'une décision de l'exécutif lui échappât. Donc voilà, le parti Nahda donc le Gourou National est partagé, comment contrôler ce gouvernement sans donner l'apparence de le diriger. Je pense que c'est le grand sujet de discussion à leur Majlès El Choura (on se croirait au pays des Ayotallahs), être ou ne pas être au gouvernement? Moi je pense qu'ils veulent y être en faisant profil bas, on se fait oublier et on attendra les jours meilleurs car le but final du Gourou National est d'islamiser le pays, mais comment faire? Le Khriji National adopte la politique des petits pas contrairement à 2011 où ils ont voulu imposer leur mode de société si brutalement cela n'avait pas marché, on change donc son fusil d'épaule, on ira tout doucement en dehors du champ politique, on ira lentement mais sûrement.

Épicure
| 05-08-2016 12:48
Je ne ménage pas non plus BCE.
Si vous m'avez fait l'honneur de dire quelques fois mes commentaires, vous aurez sans doute remarqué les nombreuses critiques que je fais à l'encontre du Président de la République à qui (je tiens à le préciser) j'ai offert ma voix !

M.chatti
| 05-08-2016 09:59
Les concertations auxquelles participent Ennahdha ainsi que tous les autres partis concernés ont pour objectif ultime de choisir les personnes compétentes et capables de réaliser le programme du gouvernement d'union nationale. On critique à tort et à travers un programme qui tente tant bien que mal de faire sortir la Tunisie de sa tourmente. Le journalisme devrait à son tour jouer le jeu, sans abandonner sa fonction de critique, pour participer à la dynamique nationale et permettre à la Tunisie de se relever. Autrement dit, critiquer Ennahdha par allergie envers ce parti ne sert en rien les intérêts du pays dans son ensemble.
Je disais plus tôt que l'objectif de ces concertations est de choisir les compétences aptes à réaliser le programme d'union nationale. La participation d'Ennahdha ne lui sert pas à négocier des portefeuilles mais plutôt pour mettre fin au cycle infernale dans lequel se trouve la Tunisie. Bien entendu, si le parti juge qu'il contient en son sein une ou des compétences aptes à assumer des responsabilités ministérielles, il les défendra. Mais ce n'est en aucun cas son objectif ultime.

Ould Bouzid
| 05-08-2016 07:38
BCE Le roi de Carthage est le chef des manigances,des calculs des fourberies et des escroqueries,la societe civile ne lui pardonnera jamais d avoir detruit une occasion unique de faire de notre pays une veritable democratie
Son but est de detruire ce regime parlementaire et d installer un regime presidentiel sans partage pire que celui de Ben Ali ou la corruption,le contre bande et l exclusion reigneront.

Hatem jemaa
| 04-08-2016 21:54
Un Gouvernement d'Union Nationale qui doit être composé en tenant compte des résultats des dernières élections législatives. On est en plein dans la schizophrénie. Alors que la voie est toute simple si l'on peut dire. Le Chef du gouvernement à un mois pour d'abord constituer une majorité parlementaire autour de son interprétation du " document de Carthage" et ensuite choisir les membres du gouvernement. Les choses doivent être claires et clarifiées des le départ. Nous avons suffisamment perdu de temps à cause des consensus mous.

Épicure
| 04-08-2016 21:38
... est que les islamistes ne fassent pas parti de ce gouvernement.
Nous avons besoin de sérénité, d'engagement sincère et d'esprits libres et ouverts pour redonner un peu d'espoir aux tunisiens.
Nous n'avons pas besoin de manigances, de calculs et de fourberies.
L'islamisme ne peut amener que l'anarchie, la destruction, l'obscurantisme, les divisions, la haine, le désarroi et la faillite.