L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) a tenu son assemblée générale ordinaire pour l’exercice 2015 le 3 juin 2016 à l’hôtel Regency à Gammarth. Le président du Conseil d’Administration, Abderrazak Zouari, a annoncé, à cette occasion la distribution d’un dividende qu’il a qualifié d’historique aux actionnaires. En effet, le dividende par action a été fixé à 1,1 dinar distribuable àartir du 27 juin 2016.
Patrick Poupon, directeur général de l’UBCI, a déclaré pendant sa communication que le résultat net après impôts est de 31,936 millions de dinars (MD), en hausse de 9,34% par rapport à 2014 (29,207 MD). Le PNB (Produit net bancaire) de la banque a, quant à lui, évolué de 152 MD en 2014 à un peu plus de 160 MD.
Il est à noter également que deux nouveaux administrateurs ont été nommés par l’AGO. Il s’agit de Fathi Mestiri et de Pierre Beregovoy. D’autre part, les administrateurs Sonya Bouricha et Stéphane Mouy ont été reconduits dans leurs fonctions pour un mandat de 3 ans.
Le représentant de la famille Sallemi a exprimé plusieurs interrogations sur la gestion de la banque et sur les récentes affaires qui la touchent. Ainsi, il s’est interrogé sur la baisse de la rémunération du président du conseil d’administration et sur la hausse du montant consacré aux jetons de présence. Il a également évoqué le problème judiciaire des conventions entre l’UBCI et BNP Paribas. Enfin, il s’est demandé pourquoi les rémunérations des étrangers qui travaillent au sein de l’UBCI sont entourées d’un certain secret.
Le directeur général de la banque, Patrick Poupon, s’est chargé de répondre aux interrogations de l’actionnaire. Il a expliqué la baisse de la rémunération du président du CA par la diminution du nombre de ses missions. Pour ce qui est des jetons de présence, Patrick Poupon a rappelé que le bénéfice de la banque a triplé sur la dernière période, ce qui justifie une augmentation. Pour l’affaire des conventions, M. Poupon a précisé qu’un recours a été déposé sur la forme et sur le fond. Il a ajouté que l’administration fiscale a d’ores et déjà rejoint la banque sur un certain nombre de points mais il a refusé d’aller plus en avant dans les explications car le dossier n’est pas encore clos. Concernant les rémunérations des étrangers, le directeur général a rappelé que tout se passe sous le contrôle des commissaires aux comptes en ajoutant que des compétences tunisiennes sont employées à l’étranger par le groupe en saluant cet échange d’expertise.
M.A
