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Départ de Habib Essid du gouvernement, que dit la Constitution ?
17/05/2016 | 12:55
2 min
Départ de Habib Essid du gouvernement, que dit la Constitution ?

 

Des échos font état du prochain départ de Habib Essid, chef du gouvernement désigné après les élections de 2014. Que dit la Constitution à ce propos ? Deux cas de figure sont possibles, une motion de censure déposée par un certain nombre d’élus ou la démission pure et simple du chef du gouvernement.

 

Dans son article 97, la Constitution dispose qu’une motion de censure peut être votée à l’encontre du gouvernement, suite à une demande présentée au président de l’Assemblée des représentants du peuple par le tiers de ses membres au moins. La motion de censure ne peut être votée qu’à l’expiration d’un délai de 15 jours après son dépôt auprès de la présidence du Parlement.

Il est noté que ce vote à l’égard du gouvernement est conditionné par l’approbation de la majorité absolue des députés, et la présentation d’un candidat de remplacement au chef du gouvernement, dont la candidature devra être approuvée lors du même vote.

Dans le cas contraire, le candidat de remplacement sera chargé par le président de la République de former le gouvernement, selon les modalités de l’article 89. Si cette majorité n’est pas atteinte, la motion de censure contre le gouvernement ne peut être à nouveau présentée avant 6 mois.

 

La motion de censure est le premier cas de figure, le deuxième étant la démission du chef du gouvernement. Ainsi, l’article 98 de la Constitution dispose que la démission du chef du gouvernement est considérée comme étant celle du gouvernement entier. La démission est présentée par écrit au président de la République qui en informe le président de l’Assemblée. Le texte précise que le chef du gouvernement peut solliciter du Parlement un vote de confiance quant à la poursuite des activités des membres du gouvernement, le vote se faisant à la majorité absolue des députés. Si l’Assemblée ne renouvelle pas la confiance accordée au gouvernement, celui-ci est réputé démissionnaire. Dans les deux cas, le président de la République charge la personnalité la plus apte pour former un gouvernement conformément aux exigences de l'article 89.

 

Mais que prévoit l’article 89 ? Il est indiqué que le président de la République charge le candidat du parti politique ou de la coalition électorale ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée à l’issue des élections, de former le gouvernement dans un délai d’un mois pouvant être prorogé une seule fois. En l’occurrence il s’agit dans ce cas de Nidaa Tounes. Si le délai d’une semaine est expiré sans parvenir à la formation d’un gouvernement, ou si la confiance de l’Assemblée n’est pas accordée, le président de la République engage des consultations dans un délai de dix jours avec les partis politiques, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité jugée la plus apte, en vue de former un gouvernement dans un délai maximum d’un mois.

 

I.L.

17/05/2016 | 12:55
2 min
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Commentaires (12)

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rosesdeslumieres
| 03-06-2016 15:44
On ne cesse de faire les génies-crétins supers politologues comme si la Tunisie était une authentique mature démocratie juste en une récurrente incurable crise économique/sociale/sécuritaire ! c totalement faux imbécile ! la crise est politique idéologique substantielle voir existentielle ! ce pays n a pas de visions pour un seul futur car il a une double perception des choses , des projets , des intérêts , un paradoxal impropre impossible double rêve qui oscille entre droit divin et droits humains , entre république et califat ! aucun gouvernement au monde ne pourrai sauver la Tunisie tant qu on a des islamistes a bord ! cessons de nous divaguer avec les pré et les post symptômes et mettons le doigt sur la tumeur métastasée islamique !

Le Demystificateur Universel
| 18-05-2016 12:42
L'oligarchie qui a tordu le cou a l'intifadha ne veut pas prendre des mesures revolutionnaires,qui la priveraient,de ses privileges,et qui seules pourront remettre le pays en marche.C'est pour cela qu'elle continuera a tourner autour du pot,a operer des changements qui ne riment a rie,puisqu'ils ne sont pas une reponse aux vrais problemes, et le pays continuera a pedaler dans la semoule.

Albatros
| 18-05-2016 12:34
celle rédigée pour plaire aux islamophobes, arabophobes qui gouvernent/ contrôlent la France qui vous aime tellement qu'elle vous traite de bougnouls et ratons (= far emmassakh) ...

nass
| 18-05-2016 00:22
Essid est intégré avec un pays au bord du gouffre.le remplaçant ne fera pas mieux
Il doit reactualiser son équipe car il ya des nuls
Ne pas le changée dans l intérêt de la tunisie.nass

Léon
| 17-05-2016 21:06
Vous citez des textes et des articles comme si le pays était souverain. Laissez tomber mes grands! Analysez plutôt les derniers déplacements à l'étranger des uns et des autres pour savoir ce qui s'est passé et quel Résidant Gal par intérim nous sera imposé. .
À mon avis, on veut vous imposer qui puisse faire taire toute velléité nostalgique du peuple. Certains pays, de faux amis je présume, ne supportent toujours pas que l'ombre de Ben Ali plane sur le Gvnt tunisien, ne serait-ce que par l'un de ses anciens fonctionnaires. D'autant plus que la rue commence à dire ouvertement qu'elle regrette Ben Ali.
Il va de soi que si le peuple tunisien était un vrai peuple, il nommerait celui que Ben Ali lui-même aura choisi et tirerait la chasse sur ces faux-amis.
Mais il va de soi, qu'au vu la dette accumulée par les merdolutionnnaires (hommes politiques et partis), vous n'avez aucune décision souveraine, et donc on vous nommera un Résident Général sous forme d'un pion local répondant aux invectives du pays qui le soutient. Un Marzouk par exemple, pour travailler dans le sens du plan américain pour le remodelage de la région, prétextant une volonté de rassembler ce faux parti qu'est Ni-da Ni-dwa.
Ou peut-être quelqu'un d'autre. Mais on saura en tous les cas pour qui et pourquoi il a été nommé.
C'est que les patriotes ont une vraie vision de la réalité de ce qui se passe en Tunisie. Les autres portent des lunettes opaques.

Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;
Résistant souverainistes contre l'attaque du 14 maudit.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

EL OUAFY avec Y à la fin
| 17-05-2016 17:36
a @ ounsi| 17-05-2016 15:07
Cet homme qui a fait les progrès considérables dans un climat plein d'inquiétude et le danger des extrémistes sans préavis mais ces chacals féroces seront éliminés par le temps

RL OUAFY avec Y à la fin
| 17-05-2016 16:33
Monsieur Habib Essid intègre il a fait ce qu'il peut faire pour améliorer la situation
malgré les nombre de manifestations et les gréves non fondés et c'est difficile d'évaluer sa gestion en tous les cas s'il fait départ ou non c'est homme qui a pris le pouvoir dans un climat très défavorable et les améliorations existent .

Tounsi
| 17-05-2016 15:07
Personnellememt j'ai connu Habib ESSID (HE) et j'ai travaille avec lui. J'ai connu en lui l'homme integre, nationaliste et honnete. Toutefois, il faut prendre son bilan dans sa globalite : des ministres parachutes par les partis au pouvoir et, bien sur sans tenir compte de leur competence (exp: on trouve un ministre ingenieur en agronomie au ministere de l'industrie, je me demande quel apport il va ajouter a l'industrie?? s'il a ete designe en tant que ministre de l'agriculture c'est sur que son apport aurait ete nettement plus interessant, mais que voulez vous? il n'y a que des calculs de partis et l'interet national passe apres. En effet, les interets des partis ne sont-ils pas les interets de leur dirigeants??) En plus de cela je crois que le bilan global de HE est positif. En effet, il ne faut pas oublier qu'il marche sur des oeufs, tout le monde sait la pression exercee par les dirigeants de l'UGTT sur le Gouvernement rien que pour renouveler leur election lors du prochain congres (toujours des calculs personnels, regardez ce qui se passe a l'hopital Habib Bourguiba a Sfax avec la benediction de la centrale de l'UGTT) et certains autres partis qui soutiennent les greves, les demandes sociales (je ne suis pas contre les demandes sociales mais qu'elles soient raisonnablement ETUDIEES) dans chaque coin du pays (si on aurait donne un poste de PDG dans n'importe quelle societe a ces dirigents, ils auraient change d'attitude)... mais HE a choisi la voie de la sagesse pour preserver la PAIX SOCIALE et eviter a la Tunisie le pire. Rien que pour cela je lui dis MERCI.
A toute personne qui a lu mon opinion et veut la critiquer, je lui demande que ceci est mon opinion a moi et GRAND MERCI de la critiquer sans insultes, une critique objective et d'un certain niveau. Moi je respecte deja votre opimion.

sss
| 17-05-2016 14:54
pourquoi cet article? y a t il vent d'un changement ? et est ce que nidaa est majoritaire? en faisant le calcul il me semble que c'est nahdha qui est devenue majoritaire ! Avec les démissions des nidaistes ! enfin

HatemC
| 17-05-2016 14:43
C'est bien tout ça ... motion ou démission ... Nahdha est majoritaire à l'Assemblée et peut réclamer la présidence du Gouvernement ... voilà ... pas la peine de noyer le poisson ... La Constitution dit aussi que le parti majoritaire FORME le GVT ... Voili et voilou ... Hatem Chaieb