Messieurs les ministres,

Quel est vôtre plan d'actions pour pallier à ces statistiques catastrophiques?

1) une vraie loi anti-corruption: les agents de police, se font du business en laissant passer des épaves roulantes (contrôle technique dépassé) en fermant les yeux moyennant finance.

2) une vraie loi contre les chauffards qui ne prennent que 15 jours de prison et son relâché après leur crime.

3) une bonne formation des agents.

....

Bref de véritables mesures sévères.

Mais rien n'est fait.
Avouez votre incompétence.

Le constat revient de manière inlassable et les solutions tardent à venir. Par où commencer? Doit-on parler de l'état des infrastructures routières chaotiques? Ou alors de l'état global des voitures Tunisiennes? Ha ce vénérable camion OM qui stagne à 40 km/h à la moindre côte sur l'autoroute ou alors la 404 bachée fonçant à fond à 60 à l'heure avec sa cargaison humaine... Et je ne parle pas des semi-remorque circulant de nuit avec leur feu arrière qui ne fonctionne pas, les voitures avec des pneus plus lisse que le crane de Kojak, etc...

Et bien naturellement, le nom respect du Code de la Route. Les proprios de Golf qui imagine avoir la 5ème merveille du monde et un abonnement pour la priorité sur autoroute. Ceux qui n'ont pas pris l'option clignotant à la commande de la voiture,où encore les propriétaires de la route qui aiment tant rouler doucement... au milieu de route. Et on ne parle pas des Stop, des feux rouges et autre ligne continue qui semblent inconnus des Tunisiens.

A titre personnel, je n'ai rien contre la vitesse à condition d'avoir le véhicule prévu pour et de savoir le maîtrisé. Le soucis c'est que tout les Tunisiens se prennent pour Fangio mais rare sont ceux à savoir maitriser une situation périlleuse (ex : ne pas freiner lors d'un survirage mais au contraire remettre de l'adhérence sur le train avant en.... accélérant et contre braquant!)

" Tout le monde semble être pressé, de jour comme de nuit, preuve en est, ces assourdissants et interminables klaxonnements tous azimuts, vous signifiant de rouler plus vite ou de dégager."

Ces klaxons peuvent aussi vouloir dire Ched Eminek! En Tunisie, bien que je ne roule pas si vite, je klaxonne souvent les voitures qui roulent péperent sur la voie de gauche! Pour rappel, le Code de la route impose de rouler sur la voie le plus à droite que possible, la file de gauche servant au.... dépassement!

le ministère a oublié cette fois ci d'incriminer les piétons qui sont irrespectueux du code du trottoir. Il a aussi oublié de parler de l'état des routes, de la signalisation inappropriée ou contradictoire, de l'état des trottoirs des passages piétons, des pseudo taxis, des pseudo transport rural non autorisés et conduits par des énergumènes tout juste réhabilités, des policiers qui verbalisent des erreurs dues à une signalisation défectueuse et n'osent pas s'avancer pour régulariser le flot des voitures et une circulation congestionnée ... surtout aux abords des lieux de prière et aux heures de prière (il faudrait, à l'instar des abords des écoles, une signalisation adaptée à ce phénomène ...)

C'est beautiful de nous informer du nombre d'accidents en registration Duran une period donne ex: 1er trimestre 2016. Les chiffres donnés sont muets. Ils ne sont pas indicates. Et ne peuvent contribuer à des solutions. A titre d'exemple, 1511 accidents , 2335 blessés peuvent faire l'object d'analyses de cut.

Ce monstre que représente la route pour les tunisiens n'a pas droit de priorité de la part de nos gouvernants. N'oublions pas qu'elle tue beaucoup plus que le terrorisme aujourd'hui et mérite à cet égard qu'on lui accorde l'intérêt sécuritaire absolu. A bon entendeur !!

c'est simple.. les policiers ne connaissant pas le code de la route. Un jour un m'aarrêté pour non respect de l'arrêt à un rond-point.

- il n'y a pas de stop, juste un cedez-le passage !
- Mais vous ne vous êtes pas rrêter !
- ben non, c'est un cedez le passage.. si une voiture arrive, je m'arrête, sinon, non !
- mais vous ne vous êtes pas arrêté !!
- ben non c'est pas un stop !! c'est juste un cédez la passage !!

En final, je lui demande s'il a son permis, ou son code !!
Ben non !
Alors comment pouvez vous savoir la règle ?

Il était mort !!

Par contre les gens ne respectent pas :
- sens interdit..
- les stop : c'est celui qui a priorité qui laisse passer celui qui a le stop.. le monde à l'envers !
- les feux rouges

Quand à la priorité à droite : elle n'existe pas. Un ami m'a même expliqué que c'est la plus grande rue qui a priorité.
Donc j'arrive à un carrefour, je descends, je mesure la route.. Cool, la mienne est plus large, je peux passer ...

quand je prends ma priorité, je me fais insulter !
Genre :
-t'as pas vu que tu as un stop ?
- Ben non, j'ai pas de stop. j'ai juste priorité !
- La priorité à droite n'existe pas en Tunisie !
- alors rentre moi dedans, et on verra avec les assureurs !

La solution serait très simple :
recrutement d'agents.
contraventions qui rembourserait largement les salaires.

moins de morts & de blessés, moins de frais pour l'état !!

Mais n'est-ce pas dans l'esprit : je suis plus fort, j'ai raison.. ??

Et moi je suis très **bip**

Le nombre d'accidents de voitures ne cessent d'augmenter d'année en année, en Tunisie. Ceci peut s'expliquer par une mauvaise infrastructure routière mais aussi et surtout par une ignorance totale et voulue du respect du code de la route. Tout porte à croire que l'obtention du permis de conduire est une simple formalité à remplir pour pouvoir prendre le volant. La suite est une autre histoire. Adieu le clignotant, la priorité, le stop, la ligne continue, la limitation de vitesse, les trottoirs et j'en passe. Ceci relève indubitablement d'un comportement irresponsable et inconscient de certains conducteurs face aux dangers qu'ils courent et font courir aux autres. Tout le monde semble être pressé, de jour comme de nuit, preuve en est, ces assourdissants et interminables klaxonnements tous azimuts, vous signifiant de rouler plus vite ou de dégager. Le tunisien a muté de mauvais conducteur à un danger public qu'il faudra rééduquer, sensibiliser et parfois sanctionner sévèrement pour le bien de tous.