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Crispin Blunt : Ennahdha a joué un rôle important dans l'édification de l'exception tunisienne
10/03/2016 | 17:48
2 min
Crispin Blunt : Ennahdha a joué un rôle important dans l'édification de l'exception tunisienne

 

Le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a reçu, ce jeudi après-midi 10 mars 2016, une délégation de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des communes du Royaume-Uni, conduite par le président de la Commission, Crispin Blunt.

 

Au cours de cette rencontre, M. Blunt a exprimé son admiration pour l'expérience tunisienne de transition démocratique et sa grande appréciation pour le rôle joué par le mouvement Ennahdha dans "l’édification de l’exception tunisienne -NDLR dans le printemps arabe- et en étant la principale garantie pour l’instauration de la sécurité et de la stabilité", ce qui fait de la Tunisie un modèle à suivre. Il estime qu’avoir reçu le Prix Nobel représente le meilleur témoignage de la réussite de la Tunisie dans son processus démocratique ainsi que dans le domaine du respect des libertés et des droits de l'Homme.

Crispin Blunt a souligné, d’autre part, les exploits réalisé par nos forces armées dans sa guerre contre le terrorisme et notamment la dernière en date, celle de Ben Guerdane.

 

Pour sa part, M. Ghannouchi a mis en relief les relations d’amitié et de coopération partagées par la Tunisie et le Grande-Bretagne et sa volonté qu’elles soient renforcées davantage. Après avoir réussi sa transition démocratique, la Tunisie compte sur l’aide de ses amis pour la réussite de sa transition économique notamment à travers des investissements directs et des facilités dans le domaine économique, en l’occurrence concernant la mobilité des personnes et des marchandises

 

Notons que la commission des Affaires étrangères à la Chambre des communes du Royaume-Uni a été, également, reçu au palais de Carthage par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

A l’issue de cet entretien, M. Blunt a exprimé sa solidarité avec la Tunisie dans son combat contre le terrorisme réaffirmant l’engagement du Parlement britannique à œuvrer à l’impulsion de la coopération entre les deux pays notamment dans les domaines sécuritaire et économique.

 

«La dernière opération de Ben Guerdane témoigne que la Tunisie se tient au premier rang en matière de lutte antiterroriste», a souligné pour sa part le président Caïd Essebsi, en appelant à l’intensification de la coopération internationale pour faire face à ce fléau, selon un communiqué de la présidence.

 

I.N

10/03/2016 | 17:48
2 min
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Commentaires (83)

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Nahor
| 15-03-2016 00:37
Schéma typique des goumiers et partisans d'Ennahdha aux mousquetons?

J'ai bien voulu lire l'intégralité de vos commentaires, et cela ne m'étonnes pas que vous demandiez de le retirer. Car entre l'argumentaire de l'avocat sournois des avancées souterraines d'Ennahdha et sa mainmise clandestine sur l'Etat et ma polémique légitime et concluante face à la CATASTROPHE TUNISIENNE, il y a la belle DIFFERENCE de se refaire à la RÉALITÉ.

Oui, puisque la réalité vous insulte et rejette "les idioties", que vous lancez à vos interlocuteurs, sur vous-même, retirez vos commentaires. Eh oui vous n'avez pas efficacement "soigné l'image" du gourou dans les médias. C'est légitime!

Même la statue de Bourguiba ne doit pas renter à Tunis, c'est la volonté de l'ayatollah Ghannouchi, que cela n'offusque son idéologie meurtrière d'islamisme à tout azimut.

"La statue équestre de Bourguiba ne reviendra pas à Tunis le 20 mars"

http://kapitalis.com/tunisie/2016/03/14/la-statue-equestre-de-bourguiba-ne-reviendra-pas-a-tunis-le-20-mars/

Alors marche en arrière au niveau de la Présidence de la République. Comme on voulait démontrer, le coup c'est de Rached Ghannouchi:

"... le retour de la statue de Bourguiba à Tunis depuis La Goulette, où avait été déplacée par un Président aux manies tyranniques, pour être replacée au centre ville de la capitale. Rien ne pouvait plus offusquer le gourou de l'islamisme tunisien, Rached Ghannouchi, et pour raison !..."

Le reste dans:

"POURQUOI JE CROIS QUE RACHED GHANNOUCHI EST LE MOTEUR DU TERRORISME DJIHADISTE EN TUNISIE"

http://www.letteresullacqua.blogspot.com/2016/03/pourquoije-crois-que-rached-ghannouchi.html


mmc
| 14-03-2016 15:38
Ce Mr Crespin Blunt a simplement oublié le rôle de la société civile qui s'est dressée pour barrage à toute tentative d'Ennahdha d'islamiser le pays (femme complémentaire de l'homme, supprimer l'adoption et la remplacer par la kafala, sans parler de leurs ultras qui veulent instaurer la chariaa, et j'en passe. Il a oublié aussi leurs sportifs, l'accueil aux takfiristes mêmes recherchés par Interpol, etc... Si c'est l'esprit qui règne dans cette commission, je préfère qu'elle oublie la Tunisie.

IBNU MARIAM@NAHOR
| 14-03-2016 06:51
Pardon Monsieur la masculinité de votre pseudo ne m'a immédiatement sauté au yeux et il est vrai que ma connaissance des personnage de l'ancien testament n'est malheureusement pas aussi importante que la votre. Ne soyez pas vexé par cette non intentionnelle erreur de ma part.
Dissertation insipide? Soupe politicienne pour cacher les méfaits d'Ennahda?Quelle litanie de sombres idioties engluée dans un manichéisme totalement réducteur...Si vous saviez mon ami...
Mille excuses mais je ne savais pas que vous étiez le garant de la "ligne éditoriale" de ce forum.Alors puisque mes interventions sont interprétées de la sorte et puisque manifestement on ne sort pas de la pure polémique insultante et du procès d'intention stérile alors que le pays vit une crise sans précédent, je demande à BN de supprimer toutes mes interventions sur ce journal.
Bonne continuation au combattant suprême des bacs à sable NAHOR.

Nahor
| 13-03-2016 22:11
Je complète le texte -

une "étape" dans l'instauration d'une République Islamiste sur le modèle de l'Iran de mollahs. Ou pire, puisque le lien est direct idéologiquement, sur celui de l'Etat Islamique, que nous voyons être fournis en armes et finances par les mêmes pays "amis" de la Confrérie de Ghannouchi. Des épisodes nous font lumière sur cette réalité. La caissière du bistro de Monastir a été insultée vilainement par un chef de poste de police abruti d'obéissance nahdhaouia, et cela seulement 24 heures avant l'attaque terroriste à Port El-Kantaoui, dans le même hotêl où l'extrémiste Hamadi Jebali, tout en poursuivant naïvement un agenda de déstabilisation de la CIA, avait déposé ses bombes artisanales en 1987. Ennahdha "commémore" ses exploits terroristes et poursuive la même idéologie exposée en 1991 contre le tourisme occidental avec fermetures de bars et des restaurant (réf. journalistiques des propos de Larîdh porte-parole d'Ennahdha à l'époque, lequel à "qatarisé" son nom en Larayedh après la conquête du gouvernement en 2011 -et on sait par quels moyens, autre que la "transparence démocratique"- mais que l'écrivain bloguer algérien Hannibal Genseric a renommé avec excellent humour "Laratte" vu les dégâts causé à l'Etat tunisien, à sa sûreté nationale et même à l'image du pays par ses mensonges éhontés à propos des "sportifs" qui sont maintenant en pleine action).

La vie de la République et celle d'une Nation ne se mesurent pas sur l'image de la CORRUPTION à laquelle vous vous référez par "sont plus riches, plus puissants que vous donc frontalement vous n'avez aucune chance", mais par la VOLONTÉ POPULAIRE et son IDENTITÉ PROFONDE, que la bédouinérie enrichie et arrogante du Qatar ne pourra jamais acheter, de la même façon qu'il on perdue la SYRIE, leur premier paris de conquête sanglante. Quant aux richesses, la Nation l'aura et en surplus lorsque la Nation sera liberé par les usurpateurs de son indépendance, les Frérot-islamistes manipulés par les manigance de la CIA. J'ai traité la question géostratégique avec le brave @John Wayne, un vrai patriote, ainsi : les choses semblent aller vers la bonne direction: l'armée nationale mise de bout par le Gén. Haftar a reconquis Benghazi - au grand dam des Frères musulmans de Tripoli, et leur gouvernement illégale basé sur les traîtres et les milices mercenaires. H. Haftar - qui se rappelle maintenant de sa jeunesse Kadhafiste - y va bientôt installer le gouvernement exilé à Tobrouk. Vous savez comprendre très bien quelle sera la suite... Haftar a pratiquement renié les USA d'Obama, qui essayent de l'exclure du "gouvernement d'union" ficelé par Rached Ghannouchi et Fréro-islamistes en Tunisie, c'est pour cette raison que l'envoyé Kobler cherche désespérément ce gouvernement d'"union" qui ne sera jamais voté à Tobrouk.

Pour l'OTAN s'est fini...rien ne va plus, et si seulement Haftar fera amende et appellera tous les Kadhafistes à s'unir dans le "nettoyage général" des Daëch de Syrte jusqu'à Tripoli, en passant par le djebel Nefoussa en coupant la route vers la Tunisie, nous verrons la libération de Tripoli. A ce point, nous savons pertinemment comment il faut traiter le Qatar et les turques d'Erdogan avec la présence des sou-marins à tête nucléaires russes qui s'uniront dans la mission égyptienne laquelle aussi je crois qu'est imminente. Nous en aurons FINI ALORS avec les bas services du gourou Ghannouchi, qui troqua même son nom Kheridji pour servir Khomeiny et son "velayat-e faqî", le "gouvernement de l'Expert" que pour Rached serait naturellement lui-même (chanson du prophète à son arrivée de Londres...).

La "commémoration terroriste" apparait dans le discours de Rached Ghannouchi du "premier taghout" et du "deuxième taghout" (contre Ben Ali, depuis 1991, au moment où les terroristes d'Ennahdha projetait l'assassinat du Président par un missile Stinger).

Ils ont ainsi réussi à DÉTRUIRE LES BASES ECONOMIQUES de la Tunisie qui sont garants de son indépendance, pour vouloir la soumettre à la TYRANNIE des pays du Golfe à idéologie wahhabite et takfiriste, comme le Qatar qu'y est leur associé financier et la véritable plateforme banquière des opérations louches de la CIA depuis le renversement du Shah d'Iran en 1979. Le Qatar n'a pas une idéologie, mais seulement des appétits impérialistes et voudrait réduire la vie politique républicaine d'un pays qui a un passé illustre comme la Tunisie de Bourguiba au niveau des leurs affaires louches et des trafiques de pétrole avec Daëch dont s'est "évertué" Erdogan.

Alors, cher @ABOU MIRIAM, je vous écris ces lignes dans l'espoir un peu vague que vous lisiez les articles dont je vous fait référence, car nous ne voulons pas attendre un autre discours de Rached Ghannouchi à propos d'un "troisième taghout", dirigé contre la volonté affiché par Béji Caïd Essebsi de renouveler la mémoire et le message de Bourguiba à la Nation, par ses symboles (statues du leader -que ce saboteur machiavélique de l'ayatollah Ghannouchi n'aura JAMAIS) et par la volonté finale du zaïm : "Pas de khomeinisme dans ma Patrie"! Lisez une bonne fois au moins:

"POURQUOI JE CROIS QUE RACHED GHANNOUCHI EST LE MOTEUR DU TERRORISME DJIHADISTE EN TUNISIE"

http://www.letteresullacqua.blogspot.com/2016/03/pourquoije-crois-que-rached-ghannouchi.html

Nahor
| 13-03-2016 21:26
Extrait "Vous pouvez détester l'islamisme mais ceux qui l'aiment (ceux qui en usent et en abusent plutôt) sont plus riches, plus puissants que vous donc frontalement vous n'avez aucune chance, vous n'avez que votre intelligence mais aussi vos critiques basées sur des faits réels, critiques qui lorsqu'elles sont fondées poussent les partis à se réformer, l'attrait du pouvoir étant plus important pour eux que n'importe quelle idéologie. Car à les exclure du jeu politique vous les pousser dans les bras des Daechiens dans lesquels ils n'auront plus rien à perdre." etc.etc.

Monsieur, tout d'abord vous vous adressez dans mon cas à un homme, non un dame ou damoiselle, car si vous regardez mieux "Nahor" est un personnage biblique, frère d'Abraham.

A part l'équivoque, je trouve que vous déplacer souvent le centre du discours et vous vous contredisez sur le plan éthique républicain. Cet espace de commentaire n'est pas idoine à des dissertations académiques, ou à des longues soupes politiciennes insipides, qui semblent avoir le seul but de s'approprier de l'espace commentaire et "cacher" ainsi les autres réactions défavorables à Ennahdha et à son maître-penseur de l'islamisme réactionnaire. Cet espace est fait pour des prises de position socio-politiques ou à des remarques brèves et possiblement exactes.

1. Concernant l'utilisation idéologique de terme "taghout" de la part de Rached Ghannouchi, la citation je puis vous la montrer exactement, date, heure et vidéo à l'appoint, car l'idéologie takfiriste masquée de Rached Ghannouchi, a été lancé par cet ennemi de la République bourguibienne avant même les exploits de Daëch, et employée publiquement depuis février 2014!

http://www.businessnews.com.tn/rached-ghannouchi--la-resistance-contre-les-taghout-a-commence-en-1981,520,44448,3

Cette utilisation est un clair appel subversif, fait au Palais des Congrès de Tunis, au moment de lancer une association anti-républicaine, faisant référence à un supposé "premier taghout" à partir de 1981 (donc en références aux violences du Mouvement de la Tendance Islamique à l'époque de Bourguiba, où les islamistes ont incendié des restaurants et de cafés à Sfax ouverts aux touristes et aux non-jeûneurs pendant le ramadan, assaillis les universités, harcelés les femmes non voilées, admonestés les imams réformistes destouriens, etc etc. Premier vague terroriste des "khwanjya" de Ghannouchi. Même scénario après la soi-disant "révolution de la liberté" en 2011. Je vous rappellent que juste 24 heures avant l'attaque terroriste à Sousse en 2015, il a eu l'agression sauvage contre les clients, et le propriétaire d'un bistro régulièrement ouvert au public pendant le ramadan. LaLa liberté est seulement celle des islamistes de s'attaquer violemment aux institutions et violenter les libertés individuelles fondamentales. La Constitution de 2014 est seulement une "étape" pour les islamistes, elle constitue

IBNU MARIAM@NAHOR ET TUNISENNE
| 13-03-2016 15:32
1-2)La confédération helvétique est le seul système politique au monde véritablement participatif.
En vérité il aurait fallut choisir entre un système politique véritablement participatif de type Suisse (mais a-t-on le civisme des Suisses ??HHH) ou une monarchie de type parlementaire.
BOURGUIBA, BEN ALI étaient « Présidents de la République », ce système portait en lui le germe de leur chute ou de leur successeur car le système républicain représentatif donc électoraliste maintient difficilement la stabilité d'un pays en construction (élection par période pluriannuelle alors qu'une politique publique véritable nécessite 10 à 20 ans pour être mise en place et porter ses fruits) à moins de se maintenir au pouvoir sur le long terme mais en organisant des mascarades d'élection et être élu à 95 pour cent marquant obligatoirement la Présidence de la République du sceau de l'imposture et donc le système en entier. Si BEN ALI avait été BEY et se serait abstenu sur la fin de son « règne » de jouer les « papa gâteau », il n'aurait pas été destitué aussi facilement.
Citez moi d'ailleurs une seule des monarchies arabes ayant été renversée par les révolutions dites arabes ???? Aucune. On ne peut entretenir impunément et pour longtemps le paradoxe mensonger même par ignorance (voire surtout) et même si l'on est un serviteur fidèle de son pays.

IBNU MARIAM@NAHOR ET TUNISIENNE
| 13-03-2016 15:31
1-1)Mesdames ou mesdemoiselles,
Concernant mes réponses à l'adresse de Takilas sachez qu'à aucun moment je n'ai mis en cause son attachement patriotique. Je répondais surtout au procès d'intention que ce cher Monsieur me faisait en me traitant de « propagandiste sudiste d'Ennahda » ou encore de tacticien à la solde du parti islamiste. S'il avait seulement bien analysé la substance de mes commentaires ou propositions il aurait compris (à moins qu'il ne soit de mauvaise foi) que je ne m'inscrivais pas dans une quelconque démarche politicienne et ayant comme chacun d'entre nous un c'ur et une sensibilité toute humaine j'ai été sur le coup touché par cet injuste, « sophistique » et surtout infondée mise en cause.
Je trouve par ailleurs que ce Monsieur a (dans ses propos) l'obsession, cette pulsion monomaniaque, bassement matérialiste de ceux qui accusent toujours le pouvoir de spolier les biens de la Nation regrettant inconsciemment ou consciemment de ne pas être à leur place pour pouvoir en faire autant. Qu'il y ait des personnes cupides au pouvoir, ceci n'est pas douteux, mais scruter la vie politique d'un pays uniquement par ce prisme me semble non seulement peu utile mais surtout ne permet pas d'avoir une vision juste et panoramique de la situation en cachant à nos yeux l'essentiel.
Car voilà chère amie, si liberté d'expression signifie invective, anathème, insulte, procès d'intention nous tombons dans l'un des pires écueil de la démocratie de marché qui consiste à critiquer sans cesse comme des spectateurs grossiers devant un combat de gladiateurs exultant certes par là nos frustrations d'individu contraints ou contrits mais surtout ne participant pas activement au relèvement de notre pays en étant une véritable force de proposition populaire pour le progrès de celui-ci.
Concernant vos arguments contre le parti Ennahda :
A propos du fait qu'Ennahda aurait instrumentalisé la frustration des Youssefistes du Sud, je ne sais pas si ce parti l'a véritablement instrumentalisée mais ce qui est certain c'est qu'il apparait à leurs yeux comme héritier de ce mouvement et qu'en tout cas son idéologie s'est greffée sur cette frustration. J'ajoute en outre que dire qu'Ennahda est un parti électoraliste est une lapalissade car connaissez vous sérieusement un parti politique qui ne le soit pas ???? Vous avancez l'argument selon lequel l'instrumentalisation supposées d'Ennahda des frustrations et des haines irrédentistes Yousséfistes seraient anti-républicaines???? Soit mais qu'entendez-vous par République ?
Car c'est justement là que le bas blesse. Le système politique républicain et réellement démocratique est l'un des systèmes politiques les plus difficiles et complexe à installer(les anglais ne s'y sont d'ailleurs jamais risqués tout en inspirant le Républicanisme Français). Car il comporte en son sein une aporie de principe : en même temps qu'il doit apporter la garantie des institutions et la stabilité du pays, le représentant de l'éxécutif, est périodiquement soumis à la mise en place d'élections mettant en cause sa personne qui en principe est garante de la stabilité du pays et des institutions (au moins symboliquement). Ainsi le « Président » se trouve victime d'une cristallisation de toutes les haines et parfois honnis, mais surtout si il échoue dans sa politique , il ternit par cet échec, peu à peu, mandat après mandat, la fonction qu'il occupe et donc la stabilité de tout le système politique lui-même. La France a mis deux siècles pour trouver une stabilité politique qui n'est toujours pas acquise malgré la mise en place par la Constitution d'un système présidentiel, d'un premier ministre « fusible », de la possibilité de changer les équipes gouvernementales. Elle a dû en outre faire voter les lois de décentralisation de 1982 pas seulement pour des considérations de désengagement de l'Etat au niveau local mais aussi pour permettre une survie du système politique. Vous me direz mais les Etats-Unis, l'Allemagne fonctionnent plutôt bien ? Oui tout simplement parce que ce sont des états fédéraux où chaque Lander, chaque état fédéré participe de manière directe et indirecte à la vie politique du pays. La France l'a bien compris, voilà pourquoi l'accent est de plus en plus mis sur les régions sans pour autant sortir de l'inextricable problème du système républicain représentatif sans démocratie participative et ELECTORALISTE je vous le concède volontiers. Ceci changera un jour car aujourd'hui le net peut permettre l'invention de nouveaux systèmes politiques avec la participation de chaque citoyen.

IBNU MARIAM@NAHOR ET TUNISIENNE
| 13-03-2016 14:28
3)Enfin, concernant Sophia ANTIPOLIS que j'ai citée à titre d'exemple dans un commentaire précédent, l'initiative était celle des pouvoirs publics d'une part, initiative sur laquelle s'est greffée le privé (avec des entreprises comme IBM qui est l'une des premières entreprises à s'y être installée.) L'Université(1965) a bien précédé la technopole (1969) et pas l'inverse et nous ne manquons pas de doctorants que je sache. Pour ce qui est des infrastructures (pourquoi nous construisons de routes ???) je ne vois aucun obstacle à installer ce type de projet sur des régions excentrées bien au contraire car c'est ainsi que vous faites rayonner une région, ce n'est certainement pas la panacée mais en matière de politique publique ce sont toutes les actions de grande envergure mais aussi les plus simples qui sont les panacées.
Enfin pour ce qui est de ma propension à croire qu'à tout problème il y a une solution, difficile ou facile, pour ce qui est de ma modeste contribution aux débats sur ce forum d'expression démocratique, je dois vous avouer que lorsque mon pays est menacé, et sans vouloir faire les intellectuels à 200 millimes, je tente autant que faire se peut d'apporter encore plus ma pierre à l'édifice ici(ponctuellement) et ailleurs.
CDLT chers mesdames.

TAHYA EL WATAN TAHYA TOUNES .

IBNU MARIAM@NAHOR ET TUNiSIENNE
| 13-03-2016 14:26
2)Concernant les accointances du parti islamiste Ennahda avec les radicaux des frères musulmans, ses références aux « taghout » pour faire plaisir « aux enfants de GHANNOUCHI », sa volonté d'instaurer la Charia au profit de ses sponsors du Qatar et consorts :
Tout ce que vous avancer, si cela est prouvé et démontré, vous avez raison de la faire. Critiquer ce parti et ses dirigeants sur la base de faits réels vous avez raison de le faire. Mais ce que je redoute c'est la mise au banc des islamistes, leur expulsion violente du pouvoir car vous n'en éradiquerez pas pour autant l'idéologie bien au contraire. M ESSEBSI qui comme chacun le sait est loin d'être un irrémédiable idiot, a quitte à risquer une appropriation de l'appareil d'état au profit de la Troïka, préféré les laisser se confronter à l'exercice du pouvoir sachant pertinemment étant donnée l'inexpérience de l'équipe en place, que ce qu'il perdait d'un côté il le gagnerait d'un autre attendant patiemment leur échec programmé. Car en excluant quelque mouvance que ce soit par la violence ou la censure vous ne faites que renforcer son idéologie dans ses travers les plus extrêmes. En outre vous vous privez de la mise en place d'une mutation interne de cette mouvance (« fut-elle tactique »mais à force de mentir on finit toujours par croire à ses mensonges) qui permettrait à l'intérieur du pays d'engager plus largement la mutation idéologique de ceux qui la soutiennent ceci dans un soucis de cohésion nationale empêchant toute instrumentalisation étrangère et pouvant au surplus par son exemple influencer les idéologues étrangers qui la soutienne au plan international, le mouvement devenant un vaccin puissant contre tout extrémisme jouant sur les humiliations et les superstitions risibles de type « taghout » et autres billevesées. Vous pouvez détester l'islamisme mais ceux qui l'aiment (ceux qui en usent et en abusent plutôt) sont plus riches, plus puissants que vous donc frontalement vous n'avez aucune chance, vous n'avez que votre intelligence mais aussi vos critiques basées sur des faits réels, critiques qui lorsqu'elles sont fondées poussent les partis à se réformer, l'attrait du pouvoir étant plus important pour eux que n'importe quelle idéologie. Car à les exclure du jeu politique vous les pousser dans les bras des Daechiens dans lesquels ils n'auront plus rien à perdre. Regardez l'exemple algérien, l'Algérie qui est le seul régime (militaro républicain) qui a institué des véritables élections démocratiques a exclut par la violence les islamistes au moment de leur victoire aux élections alors que l'armée avait tout loisir de les laisser s'installer au pouvoir et ces derniers face à leurs échecs auraient été confrontés non seulement à l'échec de leur politique mais aussi aurait dû muter face à leur pratique de la politique et à la vision erronée et messianique qu'ils professaient. Le spectre d'une théocratie à l'Iranienne aurait tout de suite été démenti par la Rue. Il aurait été attaqué par des gens comme vous, c'est-à-dire le peuple que l'armée aurait mis en avant. L'Algérie s'est engagée dans un processus de 15 années de guerre fratricide destructrice qui ne se serait jamais arrêté sans la « concorde civile » du Président Bouteflika dont les termes consistait à laisser aux islamistes la rue (et donc la pensée populaire), aux entrepreneurs américains sponsors l'exploitation on shore du pétrole et mettre le pays dans les difficultés dans lequel il se trouve aujourd'hui même si il existe des solutions à condition que chacun se départisse un tant soit peu de son égo. Vous ne pouvez changer une idéologie superstitieuse si vous ne la confrontez pas aux contingences du réel car cette dernière pourra toujours arguer qu'elle n'a pas eu le pouvoir et que ceux qui le détiennent sont des « taghouts ». Au surplus tant que la pensée islamique sera le monopole des cheikhs salafistes et de Al Azhar, tant que les maghrébins ne réétudierons pas en leur sein le corpus religieux, ils seront toujours en proie aux attaques colonisatrices de ceux qui s'estiment être dans le droit chemin.

Mansour Lahyani
| 13-03-2016 11:19
Ce M. Blunt aurait mieux fait de se cantonner à ce qu'il connaît vraisemblablement mieux, la politique du Royaume-Uni, et laisser tomber ses appréciations sur la politique tunisienne' A moins qu'il n'ait eu des atomes crochus avec le gourou suprême lorsque celui-ci se la coulait douce à Londres, grâce à la sollicitude des agents de Sa Majesté très britannique' Marre de ces gens qui viennent d'outre-mer nous donner des leçons et des satisfecits, marre!!