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Le ministère du Transport à Ahmed Néjib Chebbi : Nous n'avons pas l'intention de céder Tunisair !
04/11/2015 | 16:01
1 min
Le ministère du Transport à Ahmed Néjib Chebbi : Nous n'avons pas l'intention de céder Tunisair !

Réagissant à la demande d’Ahmed Néjib Chebbi réclamant à l’Etat de céder au moins une partie de ses parts dans la compagnie aérienne Tunisair, considérant cette dernière comme un gouffre financier qui nuit à l’économie nationale et entrave le développement dans la région du "Jerid", le ministère du Transport a tenu à apporter certains éclaircissements.

 

Dans un communiqué publié le 4 novembre 2015, le ministère a exprimé son attachement au caractère public de cette compagnie, en niant toute intention de privatisation ou de vente même partielle, à cause du rôle stratégique qui lui est confié au service de l'économie nationale.

 

Le ministère précise que Tunisair a réalisé un audit de ses différentes directions et filiales, puis elle a proposé aux autorités de tutelle un plan de restructuration détaillé.

 

Croyant en son rôle dans le développement de la région du "Jerid", et ce malgré la faible rentabilité, Tunisair Express a continué ses dessertes. Elle assure 5 vols par semaine à destination de l’aéroport Tozeur-Nefta à partir de l'aéroport de Tunis-Carthage, permettant d’assurer le transport des Tunisiens et des touristes à la ville de Tozeur.

 

I.N

04/11/2015 | 16:01
1 min
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Commentaires (9)

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Mansour Lahyani
| 06-11-2015 15:49
Ne dites pas ça, ne serait-ce que pour faire plaisir à ANC(hebbi), qui a trouvé-là un nouveau cheval de bataille, qui lui fera oublier toutes celles qu'il a perdues ! Dites-lui oui, ou même peut-être, ne soyez pas si abrupts avec lui, puisqu'il pense avoir raison'

Alex niffer
| 05-11-2015 18:51
L aéroport de Tozeur n a jamais été un aéroport de développement régional. Mais surtout un aéroport stratégique conçu par ? ?????.Mais par contre il peut être numéro 1 du pays si on on aura demain la notion des valeurs.

Le Baron
| 05-11-2015 10:11
la société Tunisair est un fardeau pour l'économie nationale ,ses pertes sont colossales ,elle est extrêmement mal gérée et le ministre dit qu'il ne veut pas la céder !!c'est de l'incompétence illustrée!!

Saidaajbouni
| 05-11-2015 10:11
- Que faire de "Tunisair" ? C'est l'eternelle question !!! On évoque systématiquement "le gouffre financier" mais en réalité tout le monde s'en moque !!! Certes, les privi léges, les gratuités, les largesses, les traitements de faveur, la 1ére classe, le caviar, le saumon fumé, le champagne à flot, les bonnes affaires, font de Tunisair une petite chasse gardée de quelques centaines de fonctionnaires de l'Etat... Apres tant et tant d'années de grace, les "privés" s'en melent à la partie, avec les bons arguments pour enfin saisir et aspirer à grande bouche la seconde mamelle bien ramolie de "Tunisair" !!! Tot plutot que tard, ça va se faire à 51%-49% suivi d'un douloureux projet de licenciement de quelques centaines de personnels ; le "gouffre" d'un coup de baguette est comblé, Privés et Fonctionnaires sont plus que satisfaits et "Tunisair" continuera à/de voler !!!

Léon
| 05-11-2015 08:56
tu dis, je cite: "déficitaires ...Jusqu'à ruine viendra ( que Dieu nous en préserve)".
Je rêve ou quoi? Il y a encore des gens en Tunisie qui croient que le pays n'est toujours pas ruiné? Il faut être un pro-révolutionnaire endurcie pour le croire!
En effet, certains ont du mal à croire que leurs "dégage!" et leur satisfaction lors du départ de Ben Ali, sont la seule et unique cause de ruine du pays.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Jojo
| 04-11-2015 21:59
Cette compagnie tôt ou tard va disparaître alors stop au gâchisour dire qu on à une compagnie national.Cette dernière ne correspond plus a la dynamise des compagnies moderne et qui sont rentablent nous nous accrochant à cet dernière soyons inventif et trouvons la meilleure solution sans saigner le peuple car ces lui qui paye on doit trouver la solution mais pitié rapidement

Léon
| 04-11-2015 16:51
L'HISTOIRE, dans tous ces manuels, retiendra qu'en 2011, la Tunisie, SEUL PAYS ARABE à avoir quitté le sous développement, a été ruiné par son peuple, mu de jalousie, de haine et de régionalisme.
Un peuple prétentieux qui sera remis à sa juste place de peuple "primitif à diplômes".
Le moindre des PDG des années 60 et 70 est plus apte que le plus apte des ministres actuels à diriger la Tunisie. Les Hassouna Mnara, Tahar Amira, Mokhtar Laatiri....des hommes qui avaient de la carrure, de la clarté d'esprit, des programmes et si peu de moyens.
Jusqu'au jour où est arrivée la vague de prétentieux qui n'en croyaient tellement pas leur yeux à l'obtention de leurs diplômes, qu'ils en détruit leur pays.
Leurs diplômes sont la preuve de ce miracle politique de leur pays, tellement ils sont d'intérieurs vides. Car avoir des diplômes n'assure pas une tête bien faite. Bien au contraire, l'histoire des gueux a prouvé qu'un diplôme dans une tête mal faite était bien plus nuisible et bien plus destructrice que ne l'est l'analphabétisme.
Autre chose: Les diplômés dans les pays développés ont un support technologie qui leur permet de justifier de toute cette masse de personnes qui travaille dans l'économie et la finance. En clair, ils étudient pour vendre quelque chose qu'ils ont. Les nôtres sont directement passés à l'économie et aux finances, par milliers, mais le problème, c'est qu'ils n'ont rien à vendre. Les priorités ont été mal faites. Nouira les avait jadis bien fixées mais ceux qui ont suivi n'ont pas compris qu'il fallait évoluer. Une petite histoire raconte que Bourguiba, voyant des gens sortir en masse à la sortie de l'Université avait dit à l'un de ses ministres, "nous avons réussi notre politique. Les universités sont pleines à craquer; le pauvre malheureux sera celui qui devra tous les employer dans une décennie".
Ben Ali en arrivant avait insufflé un "oxygène économique" en autorisant l'ouverture gratuite de sociétés d'exportation en masse. Et déjà par le biais des nouvelles technologie, une ruée sur les mails allait permettre à des tunisiens et des sociétés tunisiennes de vendre le bois de tel pays à un tel autre pays. Créant ainsi une masse d'homme d'affaires qui, bien sûr, allaient lui cracher dessus en janvier 2011, croyant que cela n'émanait que de leur propre intelligence (sic!) et non pas de la réussite de la politique d'un pays. Un peu comme ont fait les diplômés à Bourguiba. Les chiens sont plus reconnaissants que cette racaille.
Le troisième homme, et celui que la Tunisie attend en vain, est celui qui est capable de passer à la troisième vitesse. Tous les politiques actuels n'ont rien fait d'autre que chanter ce qu'ils ont appris et n'apportent pas cette troisième vitesse. C'est normal, ils sont le fruit de la réussite d'un système mais n'y ont pas contribué.
Votre serviteur saut ce qu'il faut pour passer à la troisième vitesse. Celle-là même qui rendra tous les autres pays émergeant à nouveaux jaloux de la Tunisie. Il va de soi que je ne vous la dirai pas, car, comme tout tunisiens, vous n'êtes pas capables de trouver mais êtes bien capables de répéter donc de voler les vraies idées.
Enfin pour Tunisair, il est clair qu'elle est en banqueroute. Mais ce n'est pas grave car le pays l'est aussi. Elle est donc dans le même navire. Mieux vaut la conserver (comme symbole de souveraineté) jusqu'à ce que le pays démarre.
Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

aboub
| 04-11-2015 16:31
le ministère opte probablement pour ETTASKIK plus à la mode actuellement
il parle d'un plan détaillé de restructuration ET QUID de son financement?
le scénario est simple : on ne privatise pas les banques publiques et on les renfloue par des fonds publics pour qu'elles "assure la survie" d'entreprises
publiques déficitaires ...Jusqu'à ruine viendra ( que Dieu nous en préserve)

Tuesday
| 04-11-2015 16:17
Tunis Air est un emblème pour la Tunisie, et fait partie de la mémoire collective de notre pays, donc: restructuration oui! privatisation non M. Chabbi!
Voyez un peu ou peut mener le domaine du privé en regardant le cas Syphax Airlines, c'est ca ce que vous voulez?!

Par contre vous auriez du poser votre question à propos de la pertinence de l'Achat en pleine période de terrorisme après 20111 des deux Airbus de 480 milliards, lorsque M. Yassine Ibrahim était ministre du transport à ce que je sache pendant cette période.