Pour le premier semestre de 2015, 37.804 voitures ont fait leur entrée sur le marché tunisien, soit une baisse de 5,97% par rapport à la même période 2014. Sur ce total, 24.925 véhicules neufs ont été enregistrés contre 27.204 véhicules en 2014, en baisse de 9,14%. En contrepartie, le marché parallèle a connu une légère hausse de 0,17%, avec 12.879 ré-immatriculations contre 12.857 pour cette même période de 2014.
Sur le marché des véhicules particuliers, Kia est sur la première marche du podium avec 2.023 véhicules vendus pour le premier semestre de 2015 contre 2.372 véhicules vendus pour cette même période de 2014, en baisse de 14,7%. Une performance réalisée grâce à l’évolution des ventes de la Rio qui représente environ 65% du total de ses ventes, soit 1.496 immatriculations.
Sur la deuxième marche, la marque Renault avec une baisse de 40,1%. Le nombre de véhicules immatriculés par la marque est passé de 3.357 à 2.012 véhicules entre 2014 et 2015 pour cette même période. Sur la 3ème marche, Volkswagen, avec 1.796 immatriculations pour le premier semestre de 2015 contre 1.830 immatriculations pour cette même période en 2014, est en baisse de 1,9%. On notera les bonnes performances de Citroën et de Hyundai, qui ont enregistré des évolutions positives enregistrant respectivement 17,6% et 56,8% de hausse. Ils sont classés successivement en 4ème et 6ème position, avec respectivement 1.785 et 1.592 immatriculations chacun pour ce premier semestre.
Sur le marché des véhicules légers, Citroën arrive première position avec 3.484 véhicules vendus pour le premier semestre 2015 contre 2.059 véhicules vendus pour le premier semestre 2014, en progression de 32,8%. Elle est suivie par Volkswagen qui enregistre une baisse de 1,2%, ses importations vendues passant de 2.544 véhicules en 2014 à 2.513 véhicules en 2015 pour cette même période. Pour clôturer ce top 3, Peugeot accuse une baisse de 14,1%, ses ventes évoluant de 2.560 à 2.198 véhicules.
Sur le marché des véhicules utilitaires, on retrouve à la première place Citroën qui enregistre une hausse de 53,6%, son nombre de véhicules immatriculés passant pour cette même période de 1.106 en 2014 à 1.699 en 2015. A la deuxième position, Isuzu avec 1.677 nouvelles immatriculations contre 871 nouvelles immatriculations en 2014, en baisse de 48,1%. Sur la troisième marche, Volkswagen accusant une très légère hausse de 0,4%, avec des ventes évoluant de 714 véhicules pour le premier semestre 2014 à 717 véhicules pour le premier semestre 2015.
En outre, les affaires sur le marché parallèle sont florissantes avec des chiffres globalement au vert. Sur la première marche, on retrouve la marque allemande Volkswagen, avec 2.493 véhicules ré-immatriculés pour le premier semestre 2015 contre 2.232 véhicules ré-immatriculés pour le premier semestre 2014, en progression de 11,7%. Sur la deuxième marche arrive Citroën, qui enregistre une hausse de 3,3%, avec 1.904 véhicules d’occasion contre 1.844 véhicules d’occasion pour cette même période. Sur la 3ème marche, on retrouve Peugeot avec une augmentation de 2,6%, passant de 1.636 ré-immatriculations à 1.679 ré-immatriculations entre 2014 et 2015, pour cette même période.
I.N
Commentaires (5)
CommenterLa tendance générale du pays est la déflation!
Encore un article sur le commerce des voitures!!
Il doit y avoir anguille sous roche.
En tout cas, ceux qui ont été choisis (sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali) pour s'occuper, à titre exclusif, du marché "officiel" des ventes de voitures se portent parfaitement bien!.
PERTE SECHE AUX CAISSES DE L ETAT
aussi les terroristes se financent PAR CE MARCHE......
Et alors? 1+1=2
Quand une voiture qui ne supporte pas de personnes obéses et qui a chaque virage roule sur deux roues, coute la coquette sommes de 20 millions! oui autant Jeter une grosse crotte de nez sur le visage des lobbies de l'automobile (les za3ma za3ma détenteurs du marché officiels) et se retourner vers les petits marchés parallèle qui quoi qu'il fasse seront bien moins chère, et c'est ce que tout le monde chère en cette période de crise sociale.
Ou en est on des mesures du gouvernement de mai 2015
Nidaa get ENnahdha avaient promis plus lors des élections en autres un FCR tous les 10 ou 15 ans avec une 2ème petite voiture.
Quand on fait le bilan aujourd'hui c était une tromperie a l image des promesses au temps de la dictature.
Les samsaras de l'automobile ont eu raison des mesures
Essid . Quand au NIdaa et ENnahdha ils ont eu les voix des immigrés et ont facilement oubliés leur engagement.
Cela pose le problème de la crédibilité de la classe politique. Ils viennent ils annoncent des mesures et de promesses à l emporte pièce et puis plus rien. Cela démontre le degré du respect de la classe politique pour les tunisiens. Ils fonctionnent avec la mentalité de la dictature.
Bourguiba nous avait promis le décollage économique pour 1970. Il nous a noyé plutôt.